lundi 14 décembre 2009

Esacapade à Farino-Sarraméa



Apres ma période d’autiste c’était le temps de repartir sur les routes de la Kanaki. Apres un vendredi soir assez violent. Depuis longtemps je ne m’étais pas réveillé avec une telle gueule de bois. Black out total c’est Elo et Mathilde qui m’ont raconté le vendredi soir. Ce n’était pas tres folichon. J’ai joué ma victime de première classe en m’écroulant comme une masse. La Vodka a eut raison de moi. Et je l’ai senti passé comme il se doit.
Mais Voilà Samedi je me devais d’être d’attaque pour partir sur Farino.

Le départ fut rude, mais totalement awesone. Au total trois voitures pour huit flingués. Enfin sept car là je n’étais point en forme. Entre le spleen et les maux de cranes de la veille je n’étais même pas à dix pour cent de mes capacités conneries. Cependant Jean et Julien ont bien assuré leur quotta. Comme le démontre la photo qui suit.


Ce week end à Farino fut bien reposant. Pas d’excès juste de la farniente et un retour au vert. Déjà sur le camping mais aussi avec la petite ballade à la cascade et au trou feuillu vers Sarraéma. Les photos qui suivent et qui illustrent cette page parlent d’elle-même. Cependant si il y a une chose que je retendrais de ce week end c’est bien le ties up avec les personnages de Baudelaire et de Abrham Maslow. Rien que devoir faire deviner ces deux célébrités ce fut un casse tête pour tout le monde. Surtout le Maslow. Baudelaire c’est juste une dédicace à Cédric. Quoique j’ai pas intérêt à ma la ramener car, Elo a essayé de me faire deviner Athéna en mimant l’Athéna de Saint Seiya. Et ca prestation fut excellente. C’est moi qui me suis planté dans l’interprétation. Honte sur moi et sur dix générations.

Ne connaissant pas le jeu je m’y suis pris et j’ai adoré le concept. Celui de faire deviner des personnalités via trois manches. La culture générale est bien mis avant comme la connaissance de son partenaire. Cependant c’est l’esprit de synthèse qui prédomine. Car on a trente secondes pour faire deviner le maximum de personnes. Et le moindre doute peut facilement capoter toutes les tentatives de réussites.

Néanmoins les fou rires étaient là. Je ne vais pas m’attarder trop longtemps sur cette soirée. Et passé directement au dimanche avec la descente sur le trou feuillu à Saraméa. Pour certain ce fut randonnées et pour d’autre ce fut instant somnolence au bord de la cascade avant de reprendre la route et de rentrer sur Nouméa.

RAMMSTEIN : LIEBE IST FUR ALL DA


Nos amis germaniques de Rammstein sont de retour avec ce sixième album. Apres un Rosenrot composé des faces B de Reise Reise (et quels face B, vu la qualité je veux les C, les D et même les E), nos six allemands se sont enfermés une année pour nous pondre un Liebe ist fur all da. Qui peut se traduire en un « l’amour est pour tous », et oui ils sont toujours aussi fleur bleue, après les roses rouges, maman ou nostalgie.

Mais l’habit ne fait pas le moine et nos teutons le savent. Rien que le clip du premier album annonce la couleur. Le titre Pussy même si il n’est pas le reflet de l’album montre que le groupe est toujours là à jouer sur la corde de la provocation. Pour le visionner il faut avoir plus de dix huit ans. Je vous laisse devenir pourquoi.

Cependant l’album signé est sympathique mais il lui manque quelque chose. Nous avons du mal à retrouver le groupe. Les compositions sont là mais il manque le coté Rammstein qui nous plaisait tant. Néanmoins certains titres sont de vraies perles comme Frühling in Paris. Teil y mêle un classique de la chanson française et on redécouvre ici les talents du groupe.

Cependant cet album ne transande pas. Il est fidèle au groupe mais il perd en originalité. Ou sont donc ces notes expérimentales qu’on trouvait dans Mutter ou encore sehenzucht ? Ou est cette décadence nonchalante fidèle au groupe. Tant de questions qui restent en suspend. En attendant on est sur d’une chose l’album va générer une nouvelle tournée qui elle risque de faire très mal dans tous les sens du terme.

lundi 7 décembre 2009

10 ans de Dancetaria


Cette année c'est les 10 ans d'un album culte pour moi. Il s'agit ni plus ni moins de Dancetaria le huitieme album studio du groupe Indochine.
Publié le le 24 août 1999, cet album aurait du voir le jour normalement en Mars. Mais malheureusement le 27 fevrier Stéphane le frére de Nicola décéde d'une épathite fulgurante. Pour évité tout effet médiatique l'album est repoussé. Neanmoins il s'écoule à environ 120 000 exemplaires soit a peu pres le double du précédent album Wax. Mais on est loin des 1.5 million de Paradize.

Cet album est la pierre angulaire de la triologie de l'éveil qui correspondent au album wax (adolescence), Dancetaria(découverte de l'amour) et Paradize (naissance). Il fut produit par Gareth Jones, et à la composition on retrouve les fréres Sirkis mais aussi JP Pilot, Mathieu, Marc et Boris. Et à eux tous on ici un album stylé dans le glam rock avec des touches d'indus. Mais c'est l'univers noir qui découle de cette album qui lui donne ce gout unique dans nos oreilles. Tout d'abord l'introduction avec le titre éponyme Dancetaria. Plus de sept minutes dans un morceaux quasi instrumental. Cette approche nous ouvres les portes d'un Indochine inconnu au public. C'est la découverte, on eteint les lumieres et on apprend à découvrir l'autre par le toucher et l'odorat. On est balloté entre un monde enfantin (le style boite à musique) et un monde ado. Sans, sans rendre compte on est entré dans un autre univers. Ce titre est dans la continuité (par son théme) des deux derniers titres de Wax, qui ne sont d'autre que l'amoureuse et Peter Pan. Le dernier pour le coté féerique et le premier pour le théme qu'on grandit et qu'on découvre son corps. Certes cette introduction est dans le fil conducteur d'indochine. Mais pas du Indochine que les média à l'époque s'amusait à craché dessus. On est à des années lumieres de l'époque 3 ou du Baiser. On ne raconte plus d'histoire on les fait vivre. Et à cet age là celui de l'adolescence avec la découverte du sexe, les histoires se finissent toujours mal (et n'amusez pas à me contredire, on a tous vécu entre nos 15 et 25 ans un histoire d'amour qui nous a rendu vunérable. On a tous était marqué par çà. Un amour qu'on croyait solide, une personne avec qui on a vécu des moments plus que intenses) et ceci se retrouve dans le titre suivant Juste toi et moi. Premier single de l'album et premiere accroche d'Indochine. On les redecouvres avec de nouveaux sons. Et dans l'album on continu de grandir pour arriver à Manifesto, les divisions de la joies. Titre fort qui change du registre, marche militaire texte qui prone l'anti américanisme. L'anarchie, la crise d'adolescence. On ne connait pas le monde mais on le défi. Ce titre fut le fer de lance lors des concerts qui ont suivit la sortie de l'album et ce n'est pas par hasard qu'on le retrouve en titre du DVD live.
Neanmoins Dancetaria ce n'est pas que de la provocation simple c'est aussi une exteriorisation de nos vécus avec Rose Song. Une histoire gentiellette et simple. On imagine l'amour, on veut le vivre comme dans les livre. C'est joli c'est pur et c'est innocent. Comme nous tous quand on est arrivé à ces ages là. A vouloir vivre d'un amour simple et magnifique. Mais au final on laisse place à Vénus et Halléluya avec les cotés voyeur et indescent. L'amour non plus le litteraire mais le physique celui de deux corps qui s'emellent, s'enlasse pour ne former qu'un moment unique. C'est là que Dancetaria prend ses teintes bleutés de nuit. On eteint tout et on laisse nos corps partir. Les histoires c'est pour les enfants. Nous on est jeunes et on veut vivre, sentir battre dans nos veines notre sang. Et delà on continu avec le scandale de Stef II. Un titre choc et provocateur "et tu verra je suis une fille, on ressemblera à des filles". C'est du Indochine comme on les aime. Malheureusement les médias sont toujours là à critiquer et le titre est censuré et interdit de diffussion car on voit deux jeunes filles s'enlassent et faire l'amour. Rien de "pornographique" tout est sugguré, mais bon Indo et là donc on tappe. Mais ceci n'empeche pas le groupe d'avancer.
Ceci etant un anecdocte de l'album j'entre sur un troisiéme point. Car cet album c'est aussi l'hommage à Stéphane. Il lui est dédié : "cet album et pour toi et Lou, et j'espere que de là ou tu es tu es fier toi et de nous". Cette disparition à fragilisé Nico qui voulait arréter le groupe mais c'est sous les reconforts de Boris, Marc Mathieu JP ou encore Dimitri et sa famille que l'aventure Indo continu. Et ainsi on retrouve dans cette album Atomic Sky le titre dédié à la fille de Stéphane Lou, mais aussi She night la derniere composition de Stéphane ou Nicola exprime toute sa peine par la dispartion de son frere. Mais l'hommage intimiste restera dans le titre le message oui il parle de lui de Stephane et de son autre frere. Ce titre annonce qu'une page se tourne mais que l'histoire elle continuera.

Il y aurait tant de choses à dire et à faire car cet album est plus qu'un simple cd. Car les titres qui y sont present apporte plus que l'on ne croit. Justine, le titre qui fait froid dans le dos. Car aux premiers abord il est tout gentil et tout mignon. Mais en profondeur ce n'est qu'une histoire triste. Une histoire qu'on connait tous.

Si il y a un album à écouter je conseille celui-ci qui l'album que j'apporterais sur une ile déserte qui est l'album qui me suit partout car peut etre que je n'ai point grandi car oui il me correspond. Car cette album et une ode à la vie d'ado et à la découverte de l'amour qu'il soit physique ou pas.

Retour sur Novembre

Un nouveau moi qui débute. C’est fou mais il y a eut plein de changement. Déjà un nouveau job mais aussi de nouvelles priorités dans la façon dont je veux vire. C’est fou, surtout quand on me connait. Mais bon après le voyage et toutes ces rencontres j’ai envie de me poser et de réfléchir à comment aborder cette fin d’année mais surtout la prochaine.

Alors depuis mon retour en Calédonie je me suis bien posé. Pas de grandes folies en ce début de moi novembre. A vrai dire ce fut assez calme. Un dépatouillage de pc chez des amis et des sessions console à la maison. J’avais une sorte de spleen donc je ne voulais pas trop me brusquer et faire des choses qui me correspondait à plus de mille pour cent. Je voulais vivre dans mes plaisir simple qui sont la lecture et le visionnage de série ou encore le soudage de jeux vidéos. Autiste, Geek, insociable, no life, bref tout ce que vous voulait mais moi c’est que je voulais faire. Retrouver ma dame blanche (xbox 360) pour ceux qui ne le savent pas encore.Oui, j’avoue et je le reconnais le retour fut très difficile. Et je me suis retrouvé que dans le travail. Pour touts ceux de l’époque du lycée qui m’ont connus durant les périodes Bac et Bts, je suis dans la même ligne directrice. Je donne dans mon travail pas mal d’énergie mais j’ai envie aussi d’avoir un peu de temps à moi. Et là je ne sais pas ce qu’il se passe dans mon corps mais depuis la dernière quinzaine de novembre je dors que trois heures par nuit. Je ne sais pas ce qu’il se passe mais j’arrive à avoir une patate du tonnerre. Oui la grosse patate qui vous met la niak. Mais bon on en ait pas mal.
Donc ce début de moi novembre fut glauque à souhait. J’ai eut du mal à retrouver avec certaines personnes en Calédonie. Quatre mois d’absence ca provoquent une belle fracture. J’ai disparut pour certaines personnes. Ca me fait un peu mal. Mais au final c’est la vie.

Quinze jours à jouer entre boulot, dodo et redécouverte du Nouméa. Je vais vous faire l’impasse sur le boulot et rester dans des domaines que vous connaissez bien. La vie nocturne calédonienne et ces délires de collégiens attardés.

Donc en semaine je suis assez sage, j’avoue quelques sortie sont les bienvenus. Comme une session Tapas à la Fiesta avec Bichon ou encore des interludes posages chez Elo. Ce fut le cas pour le week end du 11 novembre avec un barbecue totalement improvisé qui c’est fini à la Bodega et au Pop Light. Mais ceci ce n’est que le retour à une vie faite de strass et de paillettes. Et en parlant de ces feux de la rampes, j’ai eu droit à un petit passage à l’antenne sur les ondes calédonienne pour conter mes péripéties célestocosmique ou encore anxiogène de mon trip en Asie Mineure. Pendant plus d’une heure et demi j’ai squatté les ondes sous les questions de Roméo, le présentateur du My NRJ.
Un moment agréable pleins d’anecdote et de répartis.

samedi 31 octobre 2009

Mass Hysteria: Failles


Sixième album pour nos bretons énervé, et un bon retour aux sources. Apres un éponyme qui marqué une rupture radicale avec le style, l’album une somme de détails renouait avec la fougue. Et aujourd’hui Failles renoue avec la Furia. Les mass hysteria n’ont rien perdus de leur hargne et de leurs rages. Et le titre d’ouverture World on fire montre bien qu’ils ne sont pas venus pour faire plaisir aux ondes radiophoniques. Et l’ensemble des douzes titres respirent d’un souffle nouveau. Nouveau oui même si au dessus de cette album plane le nom de Contraddiction l’album qui a marqué toute une génération. Et ce n’est pas par hasard que la jaquette nous fait penser au deuxième effort des furieux.
Mais qu’a-t-il dans le ventre ? Beaucoup de choses et du début à la fin. Le titre Failles résonne dans nos têtes et son pont sera surement et on en est même certains repris en chœur dans les fosses : »mon corps un champ de batailles, au scalpel fouillez mes failles ». Rien que ca en dit beaucoup sur l’image que véhicule cet opus.

Maintenant que la mass est de retour, on est tous prêt à jumper surtout sur le titre final regardé comme on danse. Les furieux comme les furieuse la mass est de retour et on va respecter le Dancefloor dans des pas de transe.

Wing Party



Et c’est en compagnie de Seb qu’on a lancé la Wing Party en Provence. Mais qu’est ce donc ? C’est tout simplement un big week end à Aix et Oraison entre potes de Forums. Et c’est ainsi qu’on retrouve Seb le mec le plus cramé de la terre. Il faut dire que quand on est ensemble on est plus proche de l’agence tous risques mélangé à Starsky et Hutch avec du Kamelott. Bref c’est du lourd et là on ne creuse plus on fait de la spéléologie. Mais bon dans cette aventure il y avait Damien qui lui aussi tiens une belle couche, Cyril qui l’art de déformer tous les propos et Marie Laure pour immortalisé les situations les plus rocambolesque comme la chasse aux plongeurs ou encore l’études d’un journal sectaire.
Mais bon avant d’en arrivé là tout à commencé par un début de soirée à Aix gare TGV. Là je récupère le premier colis sous le nom de Damien. Séance retrouvaille vu que la dernière fois ou on c’était vu c’était en 2007, fin janvier à Paris. Donc retour express sur les deux ans écoulés et récit de sa future aventure canadienne qui commencera début octobre. Puis c’est direction de Marignane pour accueillir comme il se doit Cyril le déporté Tokyoïte à Londres. Et c’est go to home pour fêter les retrouvailles. Et le lendemain, on est partis tous ensemble chercher Marie Laure avant d’aller embêter Seb à Aix.
Petite journée à leur faire découvrir la ville. Avant de partir le lendemain pour Oraison. Et là on est plus responsable de tout ce qui va suivre. Il faut dire que à nous tous réunis je me demande si on est arrivé à obtenir un cerveau complet. C’est pour vous dire. Rien que pour le trajet le ton était donné entre la musique de fond, Blink 182 et Bloodhound gang. Et une fois sur place ce fut quartier libre dans les conneries entre les parties de Guillotine mais aussi de Burguer Quizz mener par un Seb Chabat d’anthologie.

Mais qui dit Oraison, dit aussi Esparron et son lac. Et oui que serait un week end sans son stage bonus au bord des falaises et à faire trempette dans l’eau. Donc c’est sans attendre qu’on a mené nos trois touristes sur les berges du lac. Un pique nique bien sympathique avec entre autre des séances de photos sur la routes et des mises en situations aussi loufoques qu’improbables. Tout comme le posage sur les rives. Et là même si l’eau était un peu fraiche on a put en profiter comme il se doit entre une traversé du lac, un concours de saut ou alors une chasse au plongeur à grand coups de ‘ros cailloux. Néanmoins ce petit week end nous auras permis de nous lancer dans un second défi et celui-ci est de taille c’est de monter à Paris dans une BX remonté pour un méga road trip et participer de plus à une battus au hamster. C’est fou incompréhensible mais si ca se réalise je pense que là je battrais tous mes records.

Retour en France


Le retour va s’annoncer tout aussi Folklorique. Car pour rentrer à Marseille plus précisément à Gardanne depuis Bishkek (Kirghizstan) je vais devoir passer pour le moment par Almaty (Kazakhstan), Abu Dhabi (Emirats Arabes), Istanbul(Turquie), Selanik(Grèce), Igoumenisata (Grèce), Ancona (Italie),
Bologne (Italie), Vogera (Italie), Vintimille (Italie), Nice (France), Marseille (France)et enfin Gardanne. Bon je ne vous raconte pas que le voyage fut atroce entre l’avion, le bateau, le stop et le train je croyais que ca n’allait jamais finir. Plus de dix jours a dormir sur des fauteuils ou des chaises de gares et le tout bercé non par l’air conditionné mais par des voisins tout aussi bruyant qu’ils soient Grecs Italiens Turcs ou encore Indiens. Mais bon je suis quand même arrivé à la maison. A la base je devais remonter l’Italie tranquillement mais une fois débarqué à Ancona cette idée est vite passée dans l’oubli. Pour la seule raison que ce type de voyage pieds je campe à droite à gauche marche que dans des pays propice à ce style de baroudage. En même pas une journée je fus contrôlé trois fois par la police. Ils étaient d’une part étonnés de me voir avec mon barda sur la route et d’autre part ils me mettaient en garde contre le camping sauvage en m’annonçant le tarif des amendes. Soit on ne va pas jouer au chat et à la souris. Dés que je vois une gare je prends le premier train et je rentre à ma maison. Car oui le stop en Italie ca ne marche pas du tout. Mais vraiment pas du tout. Cependant ca ne m’aura pas empêcher de rentrer chez mes parents avec l’aventurier à fond dans les oreilles dans sa version, originale (1982), Zenith (1986), Radio Indo (1994), Wax tour (1997), Dancetaria tour (2000) 3.6.3 (2004), Philharmonique (2007) et Alice et June Tour (2007). Soit au total 8 versions différentes. Mais en tout cas il est claire que la version 3.6.3 est monstrueuse voir dantesque par son introduction haché qui donne au morceau une prestance encore jamais vu. Tout comme la version philharmonique avec l’orchestre de l’Opéra d’Hanoi ou là on voyage réellement dans le monde de Bob Morane. On est directement transporté dans un film. Mais pour ma part, peut être par nostalgie c’est la version Dancetaria qui me fait vibrer par le duo Boris (guitare) et Mathieu (batterie). Les deux sont flingués et le final avec Mathieu debout sur ces futs reste une image magnifique. Donc voilà pour la parenthèse musicale…

samedi 24 octobre 2009

L'épée de vérité : La pierre des Larmes


Deuxième tome de l’épée de vérité, la pierre des larmes nous replonge dans les aventures de Richard et Kalhan. Draken Rhal le Tyran d’Hara est tombé. Malheureusement dans sa chute il a provoqué une déchirure dans le voile. Cette frontière entre le monde des vivants et des morts commence à s’affaiblir et de nouveaux fléaux risquent de toucher les contrés des milieux mais aussi les autre régions du monde.

Malheureusement pour Richard, le repos n’est que de courte durée. Pressenti par son grand ami et aussi grand père Zedd, le sourcier c’est ouvert au don ce qui lui provoque des douleurs et des migraines épouvantable. Et ces fléaux mettent en péril son mariage avec Kalhan. Deuxième tome de cette épique saga, la pierre des Larmes nous fait évoluer dans un monde ouvert à la barbarie. Nous, lecteurs seront sous le choc de certaines décisions prisent par les protagonistes. Surtout que cette fois ci l’aventure se déroulera en trois temps avec des péripéties qui mettront nos héros dans des choix embarrassant. On s’émouvra de la romance entre Richard et Kalhan mais on se fustigera de rien pouvoir en les voyant évoluer de la sorte.

Terry Goodkind, en plus de nous raconter une histoire d’aventure nous plonge dans les secrets d’une romance hors du communs ou deux amours passionnel se font fasse sans s’accomplir.

Pamir Highways


Mais pour Martin et moi, on allait prendre la direction du sud et emprunter la mythique Pamir Highways. Et pour cela on loue pour une bouchée de pain une Audi 100 de 1994 qui avait plus de 450 000 Km au compteur (mais bon a 10 dollars la journée c’est plus qu’une bouchée de pain). Mais bon vu l’état de la voiture ca ne m’a point étonné. Le tableau bord était complètement HS. Mais hors question pour moi de me faire avoir une deuxième fois et je vérifie les niveaux et le réservoir. Tout est ok et ainsi a bord de notre bolide on se lance dans un Road trip in Pamir. Et là ca change complètement au niveau du paysage on monte en altitude et la roche se recouvre peu à peu de neiges. Le décor nous enivre, on a l’impression de changer de planète et d’entre dans un autre univers. On est là tels des explorateurs à rouler sur des routes complètement défonces mais tellement authentique. Et par moment sur le poste radio cassette on capte la radio locale avec sa pop vielle de plus de vingt ans. Et après une journée de route on s’arrête, on monte les tentes et on capture ces montagnes qui se découpent au loin. On entre aperçoit par moment des grands pics mais les nuages nous empêchent de les immortaliser. Et au petit matin on reprend la route toujours vers le sud en direction de Torugart et les sommets. Mais après être entré dans la région de Tash Rabat c’est le drame, impossible de tourner à gauche et un bruit atroce résonne dans la voiture. Pire qu’une crevaison j’ai l’impression que je roule sur les disques. Je m’arrête et j’ouvre directement le capot. Car si c’était une crevaison j’aurais quand même put tourner. Mais là une fois que j’ouvre cette « boite de pandore » j’ai la bonne surprise de voir que mon arbre à direction c’est défait de son axe. J’en suis ravi. On est au milieu de nulle part et j’ai perdu la direction. Enfin perdu pas tout à fait en regardant les pièces je vois qu’elles se sont juste dévisser, ce n’est juste « que » la casse de trois boulons on bien fragiliser l’ensemble. Heureusement que j’avais demandé au « loueur » un kit minimum d’outillage. Mais bon en voyant les outils je me dis que je suis bien au Kirghizstan. Mais ce n’est pas ce genre de pannes qui va m’abattre surtout que là ou on est. Car là je pense qu’on n’est pas loin du tr*** ** **l du monde. Il me faudra bien trois quart d’heure pour tout remettre en place. Mais suite à cela on continu en direction du camp de base des montagnes de At Bashy. Sur la carte qu’on a c’est le lieu le plus proche ou on pourra peut être trouvé des outils adéquat pour pouvoir faire le chemin inverse. Car voilà je n’ai pas envie d’avoir d’autres ennuis au milieu de nulle part. Surtout que ma réparation ne tiendra pas face à tous les nids de poules. Mais bon j’ai quand même tout resserré à coup de pince coupantes et j’ai roulé au pas pour rejoindre le camp de base. Plus de soixante dix kilomètres nous séparé avec une hauteur proche des 4000 mètres. Mais en prenant la case prudence et halte tous les dix kilomètres pour tout resserrer on est arrivé en mois de quatre heures. Un exploit n’est ce pas. Mais bon arrivé au camp, on a put voir avec l’aviateur local et sa caisse à outils. Qui était pour moi le plus beau des trésors. Il faut dire que le courant avec Hamady est très bien passé. Déjà c’était un nom familier (et oui Jim même dans les Pamirs je pense à toi) et en plus il ressemblait à mon voisin du dessous Naval. Bon je m’éloigne mais avec Hamady on a remis l’Audi sur roues et on était prés à repartir vers le nord. Donc on c’est posé le temps d’une journée et d’une nuit en compagnie des grimpeurs. Car bon j’ai tout resserré et vérifié en faisant un tour de piste. Et c’est bon j’étais assez comptent l’ensemble tenait mais pour combien de temps ?



Assez longtemps en fin de compte car ce n’est pas la direction qui m’a lâché du coté de Ecki Bashi mais le circuit de refroidissement. A croire que je cumule. Par moment je me demande si je ne suis pas né un vendredi treize par un soir de pleine lune entouré de chat noir sous une échelle pendant une tempête qui aurait fait voler tous les miroirs. Car là quand j’ai commencé à voir le moteur fumé je me suis direct arrêté. Et en ouvrant une énième fois le capot je me suis maudit un a moi-même et deux au Kirghiz si ils savent entretenir une voiture. Cependant ce n’est pas moi qui ait refroidis le moteur mais un berger qui nous a accosté en voyant le moteur fumé. Et pour le refroidir il y a qu’une seule solution. L’arrosé d’eau. Bon sur la photo il y en a un qui rigole et l’autre qui fulmine. Je vous laisse deviner.
Néanmoins je ne le remercierais jamais assez. Car la panne venait en faite d’une usure du réservoir d’eau. Qui c’est percé. Mais bon il fallait trouver une soluce surtout qu’il y a encore plus de 300 kilomètres entre notre lieu perdus et Kyzart. Donc avec Martin on l’a joué Raid Camel on c’est monté un nouveau réservoir d’eau avec notre bidon d’eau de 2.5 litres d’eau du Tien Shan. Réparation de fortune mais qui tiendra jusqu’au bout.
Et une fois arrivé à Kyzart on s’attendait à devoir payé un supplément mais ce ne fut point le loueur nous a dit qu’il ne croyait même pas qu’on allait revenir. Et qu’avec nos réparations la voiture pourrait encore rouler 100 000 kilomètres. Je ne vous dis pas la tête qu’on a tirée avec Martin face à ces déclarations. Mais pour nous c’était la fin du Road Trip. Pour ma part je reprenais la route de Bishkek pour partir sur Almaty et l’Europe et Martin pour les montagnes d’Osh. En attendant Septembre est déjà là. Et les vacances sont finies. Enfin pas tout à fait

Prométhée


Dernier bébé de Christophe Bec, Prométhée signe le retour de l’auteur au dessin. Cette série est scénarisée par ses soins et compte pour le moment deux tomes. Le troisième est déjà en préparation.
Mais qu’est ce donc Prométhée ?

Nous sommes 2019 et l’humanité vit une série d’événements jamais vu auparavant. Ces phénomènes surprenant et inexpliqué commencent par la disparition de la navette Atlantis. Mais ce phénomène n’est que le premier car le lendemain la terre entière vit un autre événement tout aussi surprenant. Toutes les horloges et montre du monde s’arrêtent pendant trois heures. Et tout ceci va continuer avec le jour suivant avec la réapparition de la navette. Cependant tous ces événements ont un point commun ils se déroulent à 13h13 UC.
Mais qu’annonce tous ces événements. Est-ce la fin du monde ?

De l’humanité telle que nous la connaissons.

Que dire de ces deux premiers volumes. A peine la lecture entamé on est pris dans le tourbillon. Que ce passe t il sur terre ? Comment expliquer ces phénomènes ? Que font les gouvernements ?
Bref toutes ces questions sont en suspens et on attend les réponses dans les tomes suivants.

samedi 17 octobre 2009

DAISYBOX


Il y a quelques temps que j’ai appris la fin du groupe Daisybox. Le 19 mai dernier, Olivier, Samuel et Anne-Lise ont refermé à tout jamais la boite lors du dernier concert de la tournée Polyster à Gray. C’est avec une énorme tristesse que j’écris ce coup de cœur. Daisybox était, non, est ce style de groupe un peu ovni de la scène rock française que j’adorais tant. Pendant quinze ans avec une démo et trois albums les Daisys auront charmé le public français mais aussi la presse spécialisée qui voyaient eux comme un renouveau musical dans un paysage dominé par les formations dites néo et hopcore.

Nous sommes en 1994 Olivier et Samuel, qui sont frère décide de monter un nouveau groupe. Avant l’aventure Daisy ils étaient respectivement bassiste et batteur des Candies. Pour cette nouvelle formation Olivier assure la guitare et le chant laissant son frère derrière les futs. Pour compléter le duo, c’est Anne-Lise qui se joint à eux. Bassiste chez les suppléments Cornichons elle décide de prendre part à l’aventure. Et pour finir c’est Olivier Nuc qui vient compléter le tableau. Guitariste chez les Blah Blah Wolf Wolf, il apporte sa guitare au service de Daisy. Et c’est de là que commencera la grande histoire. Etudiants, le groupe se produit dans plusieurs petits cafés parisien. Mais 96 Olivier quitte le groupe au profit d’une carrière de journaliste. Il sera remplacé par Leonard Vasco. Etant séduit par les performances du groupe sur scène il décide de les rejoindre et de pousser la carrière du groupe. Chose qui ne dérange en point Olivier. Ainsi le groupe continue son petit bonhomme de chemin et sort en 1999 Indessa. Un album autoproduit qui se vendra à plus de 2000 exemplaires. C’est avec cette démo et leurs performances sur la scène de la péniche que le sera remarqué par Nicola le leader d’Indochine.

Apres des débuts à se faire une renommé sur Paris le groupe prend les routes et ouvre ainsi pour Indochine lors du Dancetaria Tour. La presse commence à s’intéresser à eux tout comme les maisons de disques et en 2002 sort enfin leur premier album Organic avec les titres Mon Héroïne, 45 minutes ou Immobile qui sont diffusé sur les radios rock. Cependant le nom Daisy étant détenus par Disney le groupe change de nom pour celui de Daisybox. Mais ceci n’entrave en rien à la diffusion de leurs sons qui est un savant mélange de rock anglais avec des ambiances noires et pleines de frustrations.
Et c’est sur les routes qu’ils vont le défendre d’une part en première partie d’Indochine pour le Paradize tour mais aussi dans de grandes salles comme le Paléo. Le public est conquis !!! Et la boite Daisybox est ouverte. Malheureusement il faudra attendre trois ans pour voir arriver le petit frère qui n’est d’autre que Diagnostic. Et c’est à partir d’ici que tout s’emballe. Le groupe n’a plus les commande et le choix du titre porteur « les mains dans les poches » n’est pas représentatif de l’album. Le single est boudé sur les radios. Tandis que l’album regorge de petites perles comme Maya fou, Alcoolique ou Solide. Cependant la tournée démontre que le public est au rendez vous. Ainsi le groupe s’envole au Mexique pour trois dates. La tournée est un succès majeur. Mais pour Leonard c’est la fin d’une page et lors du dernier concert à Charleroi, il décide de quitter l’aventure Daisy. Et c’est en trio que le groupe va repartir en studio. Pour montrer que les Daisybox sont toujours là. C’est à trois qu’en 2008 le groupe s’enferme en studio pour sortir leur troisième effort sous le nom de Polyester. Un album plus poussé, plus intimiste mais aussi novateur. Olivier partage le chant avec Anne-Lise ce qui ouvre de nouveaux horizons pour la formation. Mais avant la sortie de l’album, le groupe avait déjà diffusé un extrait avec le titre le dessert. On y voyait déjà le virage effectué. Mais quand Polyester est arrivé dans les bacs, le groupe nous a livré Conquis serait plus juste. Surtout que le duo Olivier et Anne-Lise fonctionne à merveille. On n’a pas droit à une petite pop. Non on est loin de tout ca c’est une expérience unique et elle se nomme Daisybox. Mais finalement le succès n’est pas au rendez vous, et âpres l’échec de Diagnostic les Daisybox sont abandonnés par leur label. De plus face aux critiques le groupe décide d’arrêter et de ne garder que le meilleur. Et en ce moi de mai, le 19 que Daisybox a refermé la boite en terminant le concert avec sourd. On espère un jour les voir revenir mais pour le moment le trio se tourne vers d’autres chemins. Ce qui est dommage quand on voit l’aventure Daisybox.

Batman Arkham Asylum


Batman est enfin de retour sur consoles. Apres des adaptations « foireuse », le héros à enfin un jeu à son envergure.
Les studios d’Eidos ont mis la barre très haute et offre aux joueurs un jeu sombre à l’image des comics et de la série animé de notre enfance. Série qui est présente dans le jeu. Car les doubleurs qu’ils soient américains ou français viennent de la série. Donc on retrouve Marc Hamill dans le rôle d’un joker complètement fou.
Et dans cet épisode c’est la Némésis de Batman qui tire les ficelles.

Batman a arrêté le Joker et il l’amène sur l’ile prison d’Arkham. Mais malheureusement le Joker se défait des gardes sous les yeux de l’homme chauve souris et prend le contrôle de l’asile. Connaissant la perversité de celui-ci le lieu devient une zone de conflit ou tous les « grands vilains » emprisonné par le justicier nocturnes vont prendre part. Ainsi on retrouve cette chère Hurley, la ravissante Poison Ivy ou encore l’énigmatique homme mystère. Et dans ce dédale de couloirs et de cellules Batman va devoir se frayer un chemin pour d’une part remettre de l’ordre mais aussi maitriser le Joker.

Une réalisation Impeccable, une ambiance noire et glauque tous les ingrédients sont là pour nous offrir du grand Batman. Le jeu défile à cent à l’heure et on n’a pas le temps de prendre notre souffle dans cet asile d’Arkham. Et au vu du succès on attend avec impatience la suite.

Hotel Woodstock


Eté 69, le monde est en pleine effervescence. La mission Apollo 11 va être lancée, la guerre fait rage au vietnam et dans les Catskill un jeune va créer sans sans rendre compte le plus grand festival musical de tous les temps.

Eliot un jeune architecte d’interieur vit à New York, mais les affaires ne tournent pas. Il décide de rentrer aider ces parents dans leur motel. Et celui-ci n’est pas dans une forme olympique. Vieux délabré et la banque menace de le saisir si la famille ne rembourse pas son emprunt. Pour Eliot c’est le début d’une grande aventure. Tentant par tous les moyens d’aider sa famille, il s’investit dans la vie de l’hotel en tant que gerant. Puis un jour, comme tout bon conte de fées même si celui là est réel il met en place avec son voisin Yasgur Max et le jeune Hippie Michael Long le plus grand festival de la culture Hippie. Et cet événement est née tout simplement entre la rencontre de ces trois personnes. Le premier possédé le terrain, le second n’est d’autre que l’organisateur et Eliot l’entremetteur. Et c’est ainsi qu’on va suivre le jeune gerent du motel créer avec l’aide de Michael Long ce mouvement symbole de toute la culture Hippie. Pour lui et ces parents c’est le choc de deux cultures.

Ang Lee nous réalise ici un film plein d’humour basé sur l’histoire de ce petit motel qui servira de base au festival. Pendant deux heures on voit l’évolution du festival mais aussi la vie de cette jeunesse.

Il était une fois dans les Pamirs


Et c’est après une nuit de sommeil, que sur les coups de huit heures du matin on est partie à travers les verts pâturages en direction de Ak tash pass. Et la route s’annonçait longue avec le franchissement du col de Ak tash qui se situe à 4000 mètres de hauts et celui de Kara kata qui frôle les 5000 mètres. Je vous cache que la température a vite chuté. Et que les nuits sont plus que fraiche. Mais cela en valait vraiment le coup. On était seul dans cette mer de vert. J’avais l’impression de plonger dans une aventure de Blueberry lors des guerres indiennes pendant la construction du chemin de fer transaméricain. Trottez et galopez avec rien au tour juste nous quatre et nos six chevaux. Quoique qu’on regarde le paysage nous enivrait. Par moment on rencontrait un berger à cheval qui surveillait ces bêtes. Car dans cette région le danger vient non pas des chiens errants mais des loups. Que malheureusement je n’aurais pu voir. Mais qu’on aura entendu lors de notre nuit en bas du col de Ak tash. C’est assez impressionnant il faut dire. Car dans le silence nocturne on n’entend qu’eux. Et on se demande à combien de mètres on est de la meute. Une expérience à elle seule qui vaut le détour. Mais ce ne sont pas ces hurlements qui nous aurons perturbés pour d’une part contempler les étoiles mais aussi pour dormir à poings fermés. Pour les chevaux aucun souci à se faire, ces derniers ont les pattes avant liées ce qui les empêchent de s’éloigner du camp. Et ils sont attachés prés des tentes. Et de plus on les chiens des voisins qui sont là en cas de problèmes. Et oui même ici il y a des zones pour camper. Qui joue par la même occasion de points de ravitaillements. On se croirait réellement en plein far West. J’adhère et j’attends qu’une chose c’est qu’on reparte sur les pistes. Et pour cela il me faudra attendre qu’une nuit avant de repartir à l’assaut de ces montagnes, et aussi de ces rivières (qui trouvera la référence ?). Et là, on attaque le deuxième col celui de Kara kata à 5000 mètres, et au moment de la pose de midi on se place juste avant la descente. Pour moi je n’ai qu’une envie c’est d’escalader le pic. Je vois avec Harim s’il est possible de s’arrêter un peu plus longtemps, le temps que je puisse escalader ce bout de montagne. Il me répond qu’il n’y a aucun problème vu que dans deux heures on sera arrivé. Bref avec Martin on arpente ce rocher et je vous cache pas que de là haut j’ai pensé à vous en criant un Youuu-piii d’anthologie qui aura raisonné dans toute la vallée. Et oui les plaisir les plus simples sont parfois les meilleurs. Apres cet interlude on est descendu sur Kyzart ou Harim nous a laissé. Mais les trois journées passées en sa compagnie furent vraiment excellente.

Les lacs Kirghiz


Apres une petite étape sur Bishkek j’ai repris la route du sud en direction de la région des grands lacs mais aussi des Pamirs.
Première étape dans cette dernière ligne droite d’Asie, la ville de Balykchy et le lac d’Issyk Köl. Mais pour ce dernier trajet je n’étais point tout seul. Pour la dizaine de jours passés dans le cœur du Kirghizstan, j’étais accompagné de Martin (se prononce à l’anglaise) un Autrichien qui revenait du Pic Lénine. On c’est rencontré à Bishkek à l’hôtel et en discutant de nos projets dans le pays on a décidé de partir ensemble. Pour nous deux ca sera bien plus fun que de faire la route solo. Et c’est ainsi qu’on est parti en direction de l’est.
Balykchy n’a rien d’exceptionnel hormis le fait que c’est un grand carrefour pour les destinations dans les monts du Tian Shan et des Pamirs. Mais en plus de cela la ville offre de magnifiques plages pour les citadins de Bishkek qui ne veulent pas continuer leurs routes vers Choplon Ata, la grande cité balnéaire du lac. Donc pour notre premier jour dans le cœur du Kirghizstan nous sommes permis un petit tour de ville mais aussi une séance de natation dans le lac. Séance vite raccourci au vu de la température de l’eau. Je ne sais pas à combien elle était. Mais on était très loin des vingt degrés. Et de plus on rajoute un petit vent venant des montagnes et là on est sur de gagné une bonne pneumonie. Bon on a réussi à l’éviter. Mais quand je vois ces Kirghiz rester des heures dans l’eau, je me demande comment ils font. Ou alors c’est moi qui suis trop habitué à la température de l’eau du lagon. Mais bon en attendant l’expérience fut bien sympathique, et je pense qu’elle restera unique. Mais c’est assez plaisant de voir ces plages qui donnent une vue direct sur les monts du Tian Shan encore recouvert de neiges. Le cadre est idyllique et s’il n’y avait pas ce vent glacial on pourrait rester des heures à contempler le lac et les montagnes. C’est ainsi qu’après une nuit passé au bord du lac, qu’on a pris la route du sud en direction de Kochkor. Cinquante cinq kilomètres nous séparé de la ville et il nous a fallut une grosse journée de marche. Levé à six heures du matin nous avons plié nos affaires et suivit la route principale via les chemins pastorales. Mais je sais vous vous demandez comment j’ai fait pour dépassez les quarante kilomètres journaliers. La raison est simple. J’ai laissé la moitié de mes affaires à l’hôtel à Bishkek. Et je n’ai pris que l’essentiel, c'est-à-dire le matos de camping et des vêtements chauds. Le PC, mes vêtements de rechanges et le petit sac à dos ne sont plus de la partie. Et je peux vous dire que ca se ressent sur le rythme. Mais au vu du chemin bien escarpé on est arrivé qu’au crépuscule avec encore assez de lumière pour camper à la sortie de la ville. Le temps de monter les tentes et de partir vers le centre ville juste pour s’acheter quelques samossas et il était temps d’aller dormir. Demain une belle journée nous attendait. L’ascension vers le lac Song Köl. Celui-ci se trouvant à plus de 3100 mètres d’altitude on savait que demain l’ascension sera rude. Et ce fut le cas. 1200 mètres de dénivelé nous sépare entre Kochkor et le lac. Mais il y a pas mal de col à passé et les passages de cols sont épuisants. Mais c’est là qu’on trouve nos joies quand on arrive en haut du col. Il nous aura fallut deux jours complets pour atteindre le lac. Deux jours passés sur les flancs de montagnes à côtoyer ces géants de pierre culminant à plus de 5000 mètres d’altitude. Mais au final quand on a aperçut pour la première fois le lac se fut la délivrance. On approchait de notre « cherkpoint ». Un lieu complètement sauvage. De la steppe, des vaches et des chevaux. Et oui on est vraiment dans un autre univers. Et c’est en arrivant prés du lac qu’on a rencontré Harim. Agé de 22 ans il nous a vus arrivé par le col et il est venu à notre rencontre à cheval. Il faut dire qu’on est loin des sentiers touristiques. Et pour lui ce fut une surprise de nous voir arriver par le col. On sympathise (et oui il parle anglais, en période scolaire il est étudiant et durant l’été il aide des parents à garder les troupeaux) et il nous invite à le rejoindre chez lui dans sa yourte pour passer la nuit. Chose qu’on ne refuse point. Il nous prend nos sacs et il nous invite à découvrir la région pendant que lui repart vers son camp. Délesté de nos packages on erre alors dans ces verres pâturages à plus de 3000 mètres de hauts en compagnie de Bovins et autre ovinés en tout genres. Ainsi après avoir découvert la richesse du lac, nous sommes partis en direction du campement. Harim nous attendait, et nous présenta sa famille. Il nous invita même à passer la nuit dans une yourte. Et c’est au tour d’un bon thé chaud qu’on raconta nos péripéties que nous avions vécu lors de nos voyages. Martin parla de son voyage en cours au Kirghizstan et bientôt au Tadjikistan et moi des mes aventures en Asie Centrale. Et au fur et mesure de la conversation Harim nous proposa de l’accompagner à Kysart. Du lac au village il faut deux jours à Cheval en passant par les différents cols. Et lui il doit redescendre avec son frère et six montures. Donc partir avec lui à cheval est une chance unique de découvrir l’autre visage du Kirghizstan.

jeudi 1 octobre 2009

Entrée en terre Kirghiz


Bon me voilà à Osh et il est 22h. J’en ai finis avec les tracas que d’autre me tombe dessus. Trouver un endroit ou dormir mais aussi un distributeur de billets. Pour le second l’aéroport est là et pour le premier ca sera dans les champs sur la route de Bishkek. Il me faudra plus de quatre jours pour rejoindre la capitale via les contre forts des Pamirs et la vallée de Fergana. Cependant je découvre l’arrière pays Kirghiz et les joies des trecks en montagne. Surtout quand on dépasse les 3000 mètres ou on sent la température descendre. Cependant j’ai put m’acclimater car les six cents kilomètres qui me sépare de la capitale m’ont permis de ne pas trop souffrir des chutes brutales. Il faut dire qu’on commence avec du quarante degrés et qu’une fois arrivé en haut au niveau des cols on avoisine les zéros degrés et la neige est toujours présente sur les versants des pics.
Mais j’ai quand même put faire mon youuu-piii a plus de 3800 mètres. Bon entouré de montagnes mais il le fallait. A défaut de Pic Lénine je me contenterais de ca. Je verrais par la suite si je tente le pic Karakol ou pas ? Mais au vu de la météo ce n’est pas gagner. Mais je ne vais pas me laisser abattre. En attendant c’est à Bishkek ou je me pose pour me refaire un visa Kazakh mais aussi de préparer mon trajet vers le lac Isik Kol et Karakol. Néanmoins je trouve la capitale Kirghiz bien plus accueillante que Almaty ou encore Tashkent. On trouve toujours cette influence russe, mais les gens sont plus, comment dire, libéré. Ce qui me change avec l’arrière pays ou l’influence musulmane se ressentait à chaque coin de rue. Ici on dirait qu’il n’y a pas de jugement et la population vit d’une façon très proche de celle des occidentaux. Je ne dirais pas que je me sens à la maison mais ce n’est pas loin. Et j’ai pris un malin plaisir à flâner et à errer dans les nombreux parcs de la ville.
Le Kirghizstan tient pour le moment toutes ces promesses des montagnes à pertes de vues, des gens accueillant et un soupçon d’aventure qui donnent à ce pays tout ce que j’aime. Et en plus les filles sont en mini jupes ou en mini short. Mais que demande le peuple. Blague a part, la route continue et je sais que je ne suis pas au bout de mes surprises pour cette dernière ligne droite dans mon voyage sur la silk road.


High and Mighty Color : Swamp Man


Apres le départ de Maakii, on se demandait si les High and Mighty Color allaient continuer leur aventure musicale. Mais aujourd’hui soyons rassuré, car le nouvel album est bel et bien là avec une nouvelle chanteuse. Halca c’est son nom et elle sera là pour partager le chant avec Yusuke.

Mais trêve de blabla, que donne ce nouvel album titre swamp man. Et bien c’est du lourd, on retrouve les HaMC de Gou on progressive avec une ligne directrice très Heavy. Tout d’abord Yusuke est bien plus présent que sur les derniers albums et ce n’est pas plus mal. Car on redécouvre le visage qui nous plaisait du groupe. Un chant qui alterne entre la pop le rap et le guttural. Mais aussi des lignes de basses et de batterie très heavy. Si le son avait été plus noir on serait réellement entré dans la case métal. Mais ce n’est point le cas. Car le groupe joue sur cette corde sensible et s’amuse à rester sur la frontière.
Cependant avec l’arrivé d’Halca on voit ou plutôt on entend que le groupe essaye d’aller plus loin avec des titres comme Good Bye (le premier single) ou encore fly me to the other moon ou le duo lyrique signe un titre prometteur mais aussi tres rythmé.

Du grand du tres grand High and Mighty color. Et ce son là me va à ravir. Je ne crache pas sur les anciens albums avec Maakii, mais il faut reconnaitre qu’ils étaient très bons. Mais par moment on voyait Yusuke s’effaçait et perdre de sa hargne au profit de Maakii. Là on assiste à une sorte de renaissance qu’elle soit musicale ou lyrique avec pain ou hate.

mardi 15 septembre 2009

J'irais dormir en Prison

Apres une nuit de repos, j’ais pris la direction de l’est et de Bishkek. Pamirs, me voilà et je suis fin prêt pour arpenter les pistes. Mais il me reste encore deux cent kilomètres à couvrir avant de quitter définitivement l’Ouzbekistan. Si le Kazakhstan m’a laissé un souvenir intarissable et une folle envie d’y revenir l’Ouzbekistan c’est tout le contraire. Et je suis content de le quitter. Hormis Samarkand je n’aurais aucun pincement au cœur. Donc des sept heures du matin j’ai emprunté la route menant à Bishkek. Comme toujours c’est un enfer pour sortir des grandes villes, et là sur la route je passe le énième contrôle routier et je me fais contrôler. Aucun souci j’ai mon passeport et mes papiers. Mais les policiers Ouzbeck comme toujours fort aimable (à Tashkent la veille il m’avait ennuyait comme pas possible me bloquant bien une demi heure pour rien) me dit de ne pas bouger. Bon qu’est ce qu’ils vont me trouver encore… Le policier revient et il m’explique que mon visa n’est pas bon. Pardon lui réponds dans un français plus que correct. Et il me fait comprendre que je suis en état d’arrestation. Je m’insurge et deux autres policiers arrivent et en moins de deux je finis menotter et dans le bureau du poste de contrôle. Je ne vous cache pas que ca a gueulé je demandais à appeler l’ambassade mais rien qui fasse ces têtes de lards n’avait rien à faire surtout que quand j’ai vu qu’ils vidaient mes sacs ca était le pompom les insultes en français ont fusé et j’ai eut droit à joli coup de matraque dans le ventre et sur le coup qui m’ont calmé direct. Plus d’une heure est passé quand enfin une nouvelle personne entre dans le bureau. Je ne comprends pas ce qu’elle raconte mais elle me fait signe de la suivre. Je refuse catégoriquement. Je veux savoir d’une part ce qui se passe et qu’on me rende mes affaires. Dix minutes après j’ai mes deux sacs qui arrivent. On me défait les menottes et je vérifie. Heureusement il ne manque rien. Mais j’ai pris mon temps, hors de questions de laisser quelque chose à ces enflures de premières.
Bref après ces vérifications, je sors enfin de ce bureau aux couleurs fanées et délavés pour le suivre dans sa voiture. Bien sur les menottes sont de retour et j’ai droit à deux policiers qui m’escortent dans la voiture en plus du conducteur et de la personne qui a déboulait dans les bureaux. Mais qu’ai-je donc fait ? Mais qu’est ce qui ce passe ? Cette histoire là je la sens très mal, et je sais même pas sur quoi ca va finir. Apres une demi-heure de route on arrive enfin dans une sorte de bâtiment en rénovation totalement pourris ou plusieurs personnes attendent documents à la main devant l’entrée. En voyant les passeports, je présume qu’on est au bureau de l’immigration. Et après qu’on m’ait emmené dans un bureau tout aussi agréable que le premier mes doutes se sont confirmé. Bien sur sans passeports je risque de ne pas aller bien loin. Puis une nouvelle personne entre avec ô joie mon passeport. Mais il le pose sur le bureau et il commence à me crier, non beugler dessus. Et à ce petit jeu je sais que je peux aussi me la ramener quand on me sort de mes gongs et là c’est le cas. Je ne sais pas ce qu’il disait, mais toutes les insultes françaises sortaient avec ma demande pour appeler l’ambassade française. Que j’ai eut droit en fin de compte. Je passe mon coup de téléphone et j’explique mon problème. Une voix charmante me réponds, et me dit de me calmer et qu’elle va voir de son coté. Me calmer elle est bien gentille mais je suis menotté dans un bureau insalubre avec trois Ouzbecks qui me gueule dessus et moi au milieu qui comprend rien. Plus de trois heures se sont écoulé depuis mon arrivé. Et l’après midi commence à être bien entamé quand arrive deux personnes de l’ambassade de France. Je leur explique le problème ainsi que les brutalités mais pour ces dernières elles ne peuvent rien faire. Ici l’ambassade n’a pas trop de pouvoir. Je crois rêver et les droits de l’homme bordel !!!
Bon elle m’explique mon problème c’est que sur mon visa a expiré. On est le 14 et il prenait fin le 10. Je lui réponds que je ne comprends pas je suis arrivé le quatre et j’ai le droit de rester quinze jours. Oui mais ici les dates inscrites ne correspondent pas aux dates d’entrée mais de séjours. Donc finalement je suis bien clandestin en Ouzbekistan et je risque l’expulsion. Gloups j’en suis ravi mais d’une force. J’essaye de voir avec eux si il y a pas moyen de négocier mais non. En attendant je reste dans ce bureau sans mon passeport. Les autorités me voyent pour le moment comme un criminel donc pas de négociation et renvois au pays. Les diplomates français s’en vont et c’est à moi de débrouiller. Bref je ne parle ni russe ni ouzbeck, la partie folklo commence.
Tout d’abord c’est transfert dans la prison de l’immigration avec enregistrement comme il se doit. Photos, empreintes digitales, mesure, poids, me voilà prisonnier pour un problème de papiers, et je me la ramène pas du tout. Une seule me reste dans l’esprit. Comment ca va finir ? Car je n’ai plus le droit de communiquer et pour l’ambassade je n’existe pas. Le voyage tourne au cauchemard. Certes c’est rigolo quand on en discute. Mais ce retrouver dans une cellule sans lit avec un simple pot de chambre et surtout pas de fenêtres ou de lumières, hormis celle du couloirs, on se demande que tout finesse vite. Et la première journée s’achève sur cette note là, aujourd’hui avec un peu de recul je me dis que j’aurais du demander une balle de baseball. Cependant la deuxième journée fut nettement moins rigolote dans la continuité de la première. On m’annonce en uzbek qu’on va me renvoyer à Nouméa et bien sur à mes frais. Donc les policiers me font comprendre qu’ils vont m’accompagner jusqu'à l’aéroport pour que je puisse payer mon billet d’avion qui s’élève à plus de 3 500 euros pour un vol Tashkent Moscou Singapour Sydney Nouméa. Là j’ai les glandes. Car d’une part le fric je ne l’ai pas. Et être renvoyé comme ca sur Nouméa je ne suis pas trop pour. J’essaye de négocier un renvoi simplement à Bishkek au Kirghizstan, qui d’une part me coutera moins cher et d’autre part me sauvera les vacances. Ils m’annoncent que c’est Niet je suis de Nouméa je rentre sur Nouméa. Oui mais bon vu que c’est à moi de payer je n’ai pas l’argent sur moi. Ils me font comprendre d’appeler ma famille pour qu’elle me prenne le billet. Mais je refuse. Je ne rentrais pas sur Nouméa de cette facon. De plus ils ont mon passeport et il y a mon visa pour le Kirghizstan. Je retente l’amorce en leur expliquant que ca sera plus simple pour tout le monde. Mais bon on est dans un ancien pays russe donc si on veut que ca passe il faut lâcher du fric. Et pour que le responsable du service immigration ferme les yeux sur le changement du protocole j’ai du lui donner 300 dollars, et de là il m’a permis de prendre le vol du lendemain soir pour Osh. Un vol que je me serais passé mais qui m’a quand même couté 180 dollars. Et il me reste encore l’amende à payer qui pour le moment le montant n’a pas encore été fixé. Mais vu que je quitte le territoire j’ai une convocation pour le vendredi à l’ambassade Ouzbeck de Bichkek. Si je me présente pas l’amende me sera envoyer par la poste et transmis aux services des affaires étrangères français. Bon on ne va pas jouer au gaulois et on va suivre les indications du monsieur. En tout cas il aura fallut plus de deux heures pour qu’il m’explique tout cela. Mais bordel ca aurait été pas plus simple qu’ils appellent un traducteur. Puis une fois cela fini et le responsable content avec ces 300 dollars je fut reconduit pour une nuit encore menottes aux poignets dans la prison de l’immigration. Encore une nuit avant mon départ. Et je ne cache pas que le temps fut long. Mais en tout cas là je suis interdit d’Ouzbékistan pendant un an. Super je n’avais pas l’intention d’y revenir en tout cas.

Road to Samarakand



Tashkent Samarkand plus de 300 kilomètres et ce sont les deux seules villes que je verrais du pays avec un visa de 15 jours je ne peux pas me permettre de voir autre chose. De toute façon l’ouest c’est le désert et les champs de cotons. Pour ma part je couvrirais cette distance à pieds et je pense arriver à Syprada je prendrais soit le bus ou le train. Il m’aura fallut au total deux jours pour couvrir ces 80 kilomètres, mon rythme s’accélère il y a un moi je peinais à faire les trente kilomètres journaliers mais aujourd’hui je couvre les quarante sans aucun problèmes malgré mon barda toujours aussi chargés et aussi la chaleur accablante. Pire qu’en Turquie. Mais ca m’étonne point on est quand même au moi d’Aout. Et vu que je transpire comme un américain je repars en mode comme au Kazakhstan douche dans les rivières et c’est bien appréciable.



Tout en profitant de faire rapidement une petite lessive et me voici prêt pour un nouveau jour. Le temps de trouver un emplacement pour dormir et c’est bon, comme le dit si bien bichette ca passe. Et le lendemain j’arrivais enfin à la tombé de a nuit en vu de Spyrda. Mais là manque de bol et surtout d’organisation de ma part plus de bus ni train en direction de Samarkand. Bon ce n’est pas grave. On sort de la ville tout en essayant le stop et si ca marche pas on plante la tente. Mais je fus pris en stop et c’est sur les coups de deux heures du matin que je suis arrivé dans la capitale de la route de la soie.



Et là le calme plat, c’est fou comme la ville est déserte pas une voiture pas un chat, pas une personne. Mais bon je prends la direction du Back pack pour me poser et demain je partirais faire le tour des palais, mosquées et autre mausolées.

Et c’est dés le matin que j’ai arpenté cette ville riche en histoire mais en plein boum de rénovation. Le mausolée de Gumir Amir est en plein travaux et ces alentours aussi. Mais même la présence d’échafaudage ne gâche en rien dans l’architecture musulmane. Tout comme lors de ma visite sur le site du Registan, l’ensemble des mausolées et mosquée étaient fermé au public pour répétition d’un spectacle. Je n’ai pas trop compris en l’honneur de quoi mais les militaires étaient présent en simple porte drapeaux des différentes nations et ils défilaient aux milieux des danseurs. Et je sentais au fil de mes déambulations dans les petites rues que cette cité m’attirait. Et rien que le fait de tomber sur de petits bazar m’enchantait. Cette ville étaient l’opposé direct de Tashkent et au fil des mes pérégrinations je commençais à me ronger de remords de ne pas pouvoir descendre sur Bukchra qui d’après les dire était une Samarkand bis avec la forteresse en plus. Mais malheureusement le temps me tenait je devais être impérativement le douze à Tashkent pour récupérer mon passeport ainsi que mon sésame pour entrer enfin en terre Pamir. Néanmoins je profitais de cette journée comme jamais à flâner et errer dans une ville qui il y a même pas un an était pour moi qu’un simple nom.

samedi 5 septembre 2009

Melissa Auf der Maur : Auf der Maur


Sortie en février 2004, Auf der Maur est le premier album du nouveau groupe de Melissa Auf der Maur, ancienne bassite de Hole et des Smashing Pumpkins.
Il faut dire que a l’époque cet album intrigué. On ne l’attendait pas mais on le surveillait du coin de l’œil. Une curiosité nous habitais pour savoir ce qu’aller donner cet effort solo de la belle et intrigante rousse. Et il faut reconnaitre qu’elle nous aura surpris avec cet effort. Douze titres qui nous plonge dans l’univers de Melissa ou on voyage au frontière du rock et de la pop. Surtout que tout l’album est imprégné d’une sensualité sans limite. Rien que le single Taste You nous donne déjà une image coquine et féline de ce disque. Néanmoins cet album possède une force taillé pour la scène avec Fallowed the waves. Une introduction faites en monté et qui montre tout le génie du duo Melissa et James Iha (guitariste des Smashing pumpkins et de A perfect Circle). Le titre est construit de facon crescendo et quand arrive le refrain on est sous le choc, que ce soit par la voix de la belle ou par les riffs de James.
Et oui pour cet album Melissa a réussi à s’entourer et c’est ainsi qu’on retrouve des membres de Queen of Stones Age ou encore de Marylin Manson. Mais la belle garde les commandes, ce qui donne un ensemble agréable et rock à souhait. Elle a sut garder sa ligne et signer de son style avec Would i I could ou encore Real a Lie.

Pour le moment, et ca va faire cinq ans qu’il est sorti, mais on espère revoir bientôt Melissa dans un nouvel effort tellement que cet éponyme nous avez charmé le jour de sa sortie.

jeudi 3 septembre 2009

Ah la Paperasse !!!

Me voici à Tashkent capitale de l’Ouzbekistan. Ici seulement les visas m’intéressent mais avant d’en arriver là il faut que je retire des Soms la monnaie locale. Et là c’est le drame le beau drame ici pas de distributeur automatique. Et le seul que j’ai trouvé après plus de deux heures d’errance n’accepte que les cartes de types Visa. C’est de la folie j’essaye de me faire comprendre mais bon c’est galère de chez galères. Mais au bout d’un moment surtout en faisant toutes les banques je trouve un distributeur qui accepte les master cards. Victoire et bien non car ce ne sont pas des soms qu’il me délivre mais des dollars. Donc avec mon pécule il faut que je trouve un agent de change, fort heureusement devant la gare lieu ou se trouve aussi mon hôtel le black market y règne en maitre. Si dans mes bureaux un dollars est changé pour 1500 Soms ici il est pour 1850 et croyait on voit la différence je me suis retrouvé avec 185 000 Soms dans les poches en billet de milles. Et rien que cette différence ca m a permis de payer mes trois nuits à l’hôtel sans toucher à mon capital. Mais bon se balader avec une telle liasse ca fait bizarre. Cependant à Tashkent il n’y a pas grand-chose à voir. Pour moi ce fut tourné des ambassades de Chine du Kirghizstan et du Tadjikistan. Pour cette dernière c’est l’anarchie et l’obtention du visa c’est trois semaines minimum. Donc on oubli. Pour la Chine il y a une liste et on attend. Quand je suis arrivé c’était aussi mort la liste était complète jusqu'à 18 aout. Quelque chose de fous surtout qu’on est que le 5. Donc je suis passé à celle du Kirghiz et là l’attente d’obtention est d’une semaine. Mais j’ai quand même perdu ma journée pour remplir tous les papiers. Déjà deux heures d’attentes pour laisser les formulaires et avoir le papier pour payer. Car le paiement ce fait dans une banque, heureusement celle-ci n’est qu’a une demi heure à pieds. Mais bon il faut attendre. Heureusement que j’avais pris avec moi le tome 3 de l’épée de vérité. Ca faisait bien dix jours que j’avais pas avancé dans l’intrigue et cette journée passé à poireauter m’a permis à avancer dans ma lecture. Donc une fois le paiement effectué on repart pour l’ambassade et on repatiente une nouvelle fois. J’ai commencé ma journée à 8h00, à 9h00 j’avais déjà fait les ambassades Tadjik et Chinoise je suis arrivé à 10h 30 à l’ambassade Kirghiz et j’en suis sortit que sur les coups de 17h00 avec convocation pour le 12 aout pour la récupération de mon passeport. Et il parait que pour la Kazakh c’est pire. En l’espace d’un instant je m’étais retrouvé dans les douze travaux d’Astérix. Car pour payer ce n’est pas si simple. D’une part c’est en dollars. On se présente dans un bureau avec notre papier de l’ambassade. On remplit un formulaire en triple exemplaire. Un pour l’ambassade et deux pour la banque. On va ensuite dans un bureau, un personne vérifie et le valide en le signant .On part ensuite dans un autre bureau et là il est tamponné et on peut aller payer. Mais bien sur à chaque fois il faut attendre. Un enfer rien que ca.

Cependant pendant l’attente ca va être direction le sud et Samarkand. Je ne vais pas rester à tourner comme un rat mort dans une ville que je n’accroche point.

mardi 1 septembre 2009

Turkistan


Dernière étape le mausolée de Ahmed Yasawi à Turkistan, c’est ici que ce finit ma découverte du Kazakhstan. Une journée passée à l’intérieur de cet édifice classé aujourd’hui au patrimoine mondiale de l’Unesco. Et quand on arrive et qu’on voit se dôme bleu se dessiné au loin on a du mal à imaginer le lieu. C’est qu’une fois sur place face à cette gigantesque arche, haute de plus de 50 mètres qu’on remarque tout l’art et la manière des architectes musulmans. Pour ma part c’est une partie d’initiation à la culture musulmane avec des détails sur le coran et les différents prophètes. Mais aussi sur le rôle de ce mausolée dans la culture musulmane. Il faut savoir que celui-ci est fait composer d’un premier mausolée construit à la mort du prophète et d’un deuxième construit deux cent ans plus tard. En tout cas rien n’enlève le charme de ce bâtiment perdu au milieu du désert et entouré de vastes jardins aux couleurs multicolores.

Mepki part 2


Et c’est ainsi que c’est terminé cette première soirée. Et oui première soirée car je suis resté à Mepki plus de trois jours. Il faut dire aussi que j’étais un peu l’attraction du centre. Donc le lendemain je suis parti en randonné sur les hauteurs, on pourra même dire au Kirghizstan vu qu’il n’y a pas de poste frontière. Avec au programme une ascension des contreforts des Pamir de quoi s’émerveiller sur l’ensemble de la plaine en contre bas. Le paysage est vraiment unique on trouve un petit coté alpin avec ces petits torrents, mais l’essence même du Kazakhstan est présente avec cette steppes qui se perd au delà de l’horizon. Les montagnes son entièrement rocailleuse pas un soupçon d’herbages ou alors c’est un semblant de garrigues qui y pousse. Mais dés qu’on se rapproche des cours d’eaux. C’est un autre univers avec une herbe bien vertes et des fleurs qui poussent tranquillement sans se soucier de rien. En l’espace de même pas un kilomètre le décor change du tout au rien. En tout cas j’en connais un qui aurait été heureux de voir ce petit torrent déferlé dans la vallée. Bien rapide avec pas mal de lacets je pense qu’avec son Kayak il se serait régalé (Je te laisse contempler les photos Fab).

Et de retour le soir, c’est destination le petit village de Yourte qui se situe au dessus de la maison de repos avec
Edouard et Norbal. Une petite marche d’une demi heure le long de la rivière pour juste déguster du lait de jument. Et au final ce n’est pas si mauvais que ca. Cependant je n’en boirais pas tous les jours. Ce lait a un petit gout bizarre et de plus il picote dans le palais. Mais les Kazakhs en sont fou, il faut dire que c’est aussi dans leurs cultures. Mais après cette aparté ce fut redirection le centre avec ce soir une sorte de bal. Une ambiance musicale très… spéciale entre de la pop Kazakhs, Russes et Turcs mais aussi du Modern Talking et du Alizée. Pour ces deux derniers ils en sont fous. Danser sur du Modern Talking j’ai du mal à le croire et encore plus la naine effarouché qui fait des bulles dans son bain.
En étant l’étranger du centre j’étais très demandé. Donc sur des morceaux totalement ignoble pour moi, imaginer une, enfin je crois chanson romantique en slow chanté en Kazakh. J’ai du dansé avec ces gentes dames de soixante dix voir quatre vingt ans qui était ravis a plus d’un point. Mais fort heureusement à vingt trois heures extinction des feux et fin du spectacle. Je ne cache pas que je n’ai pas dit non. Car là je commençais un peu à saturer avec en moins de deux heures pour la quatrième fois la même chanson de nos deux allemands, enfin je crois qu’ils sont allemands les deux gars de Modern Talking. Bref ce fut finis back home et go to dodo. Demain ca sera direction encore les hauteurs avec une petit groupe de personnes travaillant dans la maison de repos.
Une journée tranquille à suivre un petit sentier qui ne mène sur différentes sources, ou selon les dire l’eau aurait des vertus mais aussi vers des arbres à souhaits. Il suffit d’y accrocher un morceau de tissus et d’y laisser son vœu. Simple et rependu en voyant les branches pliées sous le poids. Apres pour la véracité il faudra attendre.
Une fois ce petit rituel terminé tout le petit groupe a pris la direction du sommet de ces grottes. Un excellent point de vue sur la vallée mais aussi un lieu plaisant pour se restaurer.

vendredi 28 août 2009

MEPKI PART 1

Et c'est d'un pas décidé que je suis partie non pas vers l'est mais vers l'ouest. Un point en vue Shimkent et son poste frontière pour l'Ouzbékistan. Et là les choses se gâtent, comme c'est bizarre me direz vous, ca faisait longtemps n'est ce pas, et oui sortir de Almaty en tant que piéton c'est un enfer sans nom. Entre la circulation et la pollution on frise la crise de nerfs. Et malheureusement c'est la seule route pour quitter l'ex capitale. Marché sur plus de vingt kilomètres avec les voitures qui vous frôlent, c'est d'une euphorie sans fin. Suis-je fou ? Je ne pense pas, mais sur ce coup là j'étais plus inconscient qu'il ne le fallait. Néanmoins j'ai quand même réussie cette épreuve de force et j'ai pu me perdre dans la campagne. Installer mon bivouac et me perdre en regardant les contre fort des Pamirs. Une journée épuisante mais il fallait que je quitte cette ville. Mais bon dans tous malheurs il y a une part de bonheur avec un bon pita (pain rond) et un bon thé Tadjik. Surtout que le lendemain la route sera longue et rude pour rejoindre ne serais ce que Taraz qui est à plus de quatre cent kilomètres.


 

Ainsi après une bonne nuit j'ai repris mon petit bonhomme de chemin. Mais avant de monter mon camp, je vous passe les détails sur la marche rien de très trépidant, un pied devant l'autre et on passe à appuyer sur le talon. Le sprinteur cherche à décoller le randonneur s'accroche à la terre (un carambar pour celui qui trouve la référence.). Donc le soir je m'apprête à monter ma tente quand j'entends quelqu'un me crier dessus. Je ne comprends. Je me rapproche de la personne, et celle-ci commence à me parler en Kazakh. Mais bon je ne comprends pas. Il me sort des niet à tous va. Et je continu à lui dire que je ne comprends. Je m'excuse si je me suis installé dans sa propriété. Bref j'essaye de passer le dialogue mais bon entre russe et français il n'y a pas beaucoup de similitude. Il me fait comprendre de plier ma tente. Chose que j'exécute sans attendre. Mais le plus surprenant c'est qu'il m'aide à ranger mes affaires. A qui ai-je donc à faire ? Je suis les consigne de cette inconnu à la voix rocailleuse dut à la nicotine. Et il me fait signe de rentrer dans sa voiture. Je sais on ne doit pas suivre les inconnus. Mais vu sa corpulence et ma grosse fatigue je n'avais pas envie de chipoter. J'essaye d'engager la conversation, et il me dit Franzous, chose que j'acquise. Et il prend son téléphone baragouine pendant bien trois minutes. Je me demande ce qu'il se passe et j'avoue que là j'étais un peu en eau trouble. Cinq minutes s'écoulent et il dans une maison de repos. Mon chauffeur se nomme Murat ( se prononce Marat') et qu'il m'invite à venir chez lui à la maison de repos. Il sait que ca peut paraitre bizarre mais il m'expliquera en détails sur place à Mepkit. Bon j'accepte l'invitation et on verra ou tout cela me mène. Je ne sais pas ou je vais mais j'y vais. Apres plus de deux heures de routes nous voilà à Mepkit, dans une maison de repos perdus dans les montagnes. Il est bientôt 21h et avec le soleil couchant le cadre est merveilleux. A peine ai-je le temps de descendre que Murat me fait signe de l'attendre. Je me pose sur un banc et je regarde, je suis là en plein milieu d'une maison de repos pour personnes du troisième âge, et avec mon look ma barbe et mon air de baroudeur sortit tout droit du désert j'ai un peu du mal à passer incognito. C'est là que j rencontre Laura et Galiya deux jeunes filles elles aussi pensionnaires de ce lieux pour une durée de une semaine. On ne va pas dire que les Kazakhs sont doués pour l'anglais mais ils arrivent un peu à s'exprimer à la différence de moi qui ne capte aucun mot russe ou Kazakh. Mais bon on essaye de faire connaissance re-baragouine en Kazakh avant de me tendre le téléphone. Et là chose peu commune depuis mon départ une voix française avec un accent russe. Il se présente comme Edouard, et qu'il est pensionnaire avec les questions d'usage. Qui es tu ? D'où tu viens ? Que fais tu ? Ou tu vas ? Tu aimes le Kazakhstan ? Bref les formalités. Puis arrive Murat, avec Edouard et Norbal. Edouard facilement reconnaissable avec son survêtement coq sportif de l'équipe de France. Et il engage la conversation en Français. Et exprimé par un russe ca fait bizarre mais aussi tellement de bien. Il commence à me charrier sur ma rencontre avec les deux filles et il s'amuse à jouer les interprètes. Bien sur, Murat nous invite tous chez lui autour de la table avec thé, gâteaux et un plat à base de canard et de pomme de terre. Bref la soirée va s'annoncer longue. Cependant c'est le jeu. Vu qu'Edouard parle français j'en profite pour en savoir un peu plus sur lui et là je tombe des nus. En commençant avec les questions d'usage. Ou avait il apprit le français que faisait il ici. J'apprends en vérité qu'il est l'entraineur de l'équipe nationale de Boxe du Kazakhstan et que jadis il fut celui du Cameroun et de l'URSS. Bref sans m'en rendre compte j'ai devant moi une star du sport de combat. Quand mon grand père lira ces lignes je crois qu'il va halluciner. Mais bon on ne va se focaliser sur ca quand même. Cependant pour moi après plus de un moi de voyage ca m'a fait plaisir et aussi du bien d'avoir une vrai conversation. Car c'est ca qui est dur dans ce type de voyage. C'est de pouvoir réellement discuter et non baragouiner un semblant de phrase. Et là rien qu'avec Edouard on a put échanger une bonne conversation sur son passé et son actualité sportive, sur mon voyage et sur les relations France Kazakhstan.

Ainsi j'ai put plonger encore un peu plus loin dans le mode de vie Kazakh mais aussi dans ces mœurs. Il m'a expliqué de plus que j'étais le bienvenue et que déjà tout l'établissement était au courant de mon arrivé. C'est ca que je trouve complètement fou. Je ne connaissais point ces gens et je suis accueillis pire qu'un roi. Une chose impassable en France.

Mais ici un étranger est toujours un événement surtout dans lieux comme ici.

Ces attentions me touchent beaucoup, et ne voulant pas abuser je dis que je planterais ma tente dans la jardin. Et ben non j'ai droit à une chambre et à tout le confort. Soit on ne va pas refuser. En tout cas l'heure tourne et je commence à sentir les premiers coups de fatigues, j'ai quand même marché toute la journée et un peu de sommeil serait le bienvenue. Fort heureusement sur les coups d'une heure du matin tout le monde s'en va et moi, je peux enfin me noyer dans les bras de Morphée.

Astana la capitale Kazakh


Astana, capitale du Kazakhstan et qui essaye de s'affirmer. Depuis 1991 la ville est en chantier pour pouvoir rayonner sur l'ensemble du pays. Malheureusement elle ne possède aucune histoire, certes la ville est moderne rien qu'avec le quartier de Bayteleck (La tour en photo), mais aucun bâtiment pour témoigner de son histoire. Cependant on s'y sent bien surtout dans le nouveau centre ville qui se veut ouvert avec des jardins des parcs et des fontaines. C'est surtout ici que sont concentrés tous les mânes du pouvoir mais aussi les bureaux des grandes entreprises Kazakh et étrangères. Mais il y a un point sur lequel on peut être admiratif c'est l'architecture du quartier. Qui peut paraitre aux premiers abords très hétéroclites. Mais qui au final rend un ensemble harmonieux et homogènes. Il faut dire que j'en ai passé du temps dans ce quartier à faire les ambassades Chinoises, Tadjik et Russe. Passé trois jours un peu à blanc car pour les premiers ce fut un refus catégorique pour le visa pour la simple et bonne raison que je ne suis pas Kazakh, les seconds étaient en rénovation donc pour le visa c'est direction Almaty et les derniers, je vous laisse imaginer pas besoin d'un dessin je crois. Mais néanmoins j'aurais put profiter un peu de la ville et de me poser avant d'attaquer la grande descente vers le sud. 1400 kilomètres entre Astana et Almaty de quoi me mettre en forme. Je sens que je suis encore parti pour trois jours de vagabondage de stop et de marronnage sur les routes détruite du pays. Donc avant cela farniente sur le bord du fleuve avec un livre et du Daisybox à fond. Entre les titres Ultra Non et Sourd j'étais sur mon nuage.

Néanmoins j'aurais passé quelques jours bien sympathique avec tout d'abord la rencontre avec Sabiyev un étudiant en langues étrangère originaire d'Aqtöbe. Il était sur Astana pour son inscription en faculté mais aussi pour la recherche d'un logement étudiant. Une chose est sur c'est qu'on a passé de bon moments à arpentez les rues d'Astana tout en discutant des différences et des similitudes en le Kazakhstan et la France. Pour lui son pays s'ouvre comme il faut mais il y a encore trop de différences et ceci je ne peux que l'appuyer entre l'ouest industriel et le centre très campagne. Et là je découvre un Kazakhstan très cosmopolitain. Mais d'après lui ce n'est rien comparé à Almaty. Ce que je penses déouvrir dés que je partirais vers le sud. Encore plus de 1400 kilometres e j'en aurais peut-être finis avec le pays de steppes sauvages.


 


mercredi 26 août 2009

Baïkonour et sa porte aux étoiles


Baïkonour, une ville de lumière bordée de nuit, c’est la première image que j’ai eu de cette cité des étoiles perdu dans le désert Kazakh. Il est plus de deux heures du matin et j’entrevois au loin les lumières du cosmodrome et des tours de télécommunications de la ville. Et c’est du bord de la fenêtre du quatre quatre que je voyais enfin ce site plein de légende mais aussi pionnier dans l’aventure spatiale. Qui dans sa vie n’a jamais rêver d’être cosmonaute de pouvoir ne serais ce qu’un instant mettre un doigt sur une étoile ou toucher ne serais ce que les poussières d’une comète. Et là j’avais face à moi ce lieu de légende ou tout a commencé, enfin pas tout a fait car le site fut construit un peu après l’éveil de la course aux étoiles, mais il en demeure un lieu de légendes qui me fascine tout autant que le cap Canaveral. Ici non pas de Challenger ou de programmes Apollo, mais des Spoutnik et autre Proton sont au rendez vous. Et voir cela ce rapprochez de moi, mettez tous mes sens en émois. J’étais tel un enfant devants des décorations de noël, fasciné par toutes ces lumières et en train de m’imaginer tous les trésors qu’il pouvait y avoir aux pieds de ces lueurs. Certes je n’assisterais pas à un lancement, mais j’espère pouvoir entrer dans le cosmodrome et y voir au moins les reliques de la conquête spatiale. Car ce sont bien les russes qui ont mis le premier satellite en orbite, le premier être vivant dans l’espace mais aussi le premier homme. Et Baikonour et aujourd’hui l’apogée de cette technologie aéronautique russe.
Mais avant de pouvoir entrer dans la ville ou sur le site, on c’est arrêté dans la ville qui juxtapose Baïkonour, Tamopé. Et c’est ici que Hamir vit avec sa famille et qu’il m’a invité à venir dormir chez sa belle sœur en compagnie de sa sœur (oui très compliqué) car cette dernière parle parfaitement anglais. Et je ne vous cache pas le plaisir de pouvoir enfin avoir une discussion rapide plaisante ou tout le monde se comprend sans être obligé de faire des dessins et autre mimes. Donc en compagnie de Zharikasin que j’ai pu découvrir Tamopé et me faire refouler à l’entrée de Baikonour pour la seule et unique raison et qui est valable c’est que pour entrer dans la ville il faut avoir une autorisation. Que malheureusement je n’ai pas. Le policier m a expliqué que Baikonour est une ville Kazak mais aussi russe. Donc pour cela il faut l’aval des Kazakhs que j’ai via mon visa mais aussi des russes, que je n’ai pas. Donc pour cela il faut que je monte à Astana et que j’aille voir l’immigration si ils peuvent faire quelque chose pour moi. Car c’est très rare que des personnes seuls se présente dans la ville. Donc pour cela j’ai une lettre d’invitation de Zharikasin. Mais bon j’y crois pas trop ça serait dommage que de Baikonour je n ai que l’entrée de la ville.

dimanche 26 juillet 2009

Beyneu, road to hell


Alors, le pire j’ai eu droit. La piste pour aller à Beyneu, si on peut appeler ca une piste est un enfer fait de sable de rochers et de nid de poules datant du jurassique. Rien que les franchissements demandent de longs instants de réflexions. Car durant plus de quatre cent kilomètres il y a rien. De la steppe, du sable et la chaleur accablante du soleil. Et là au beau milieu il y a un calédonien perdu qui comme le dise les locaux s’amuse à « pichkum » (marcher). Et puis, certes la piste n’est pas beaucoup fréquenté mais elle demeure l’unique axe entre Aktau et Aqtobe, un camion plus précisément un bon vieux kamaz comme on en fait plus c’est arrêté. Son conducteur m’a fait signe de monter. Chose que j’ai effectué sans attendre. Ca faisait déjà plus de quatre heures que je marchais et sous le soleil de plombs et son invitation fut plus qu’agréable. Et c’est ainsi que au milieu de nulle part j’ai fait la connaissance de Arkhi, un routier, fier de son vieux Kamaz et il remontait jusqu’à Beyneu. Il venait de finir sa semaine de travail et il rentrait chez lui revoir sa famille. D’une chose la prise de contact fut assez folklorique entre nous. Je ne parle pas russe et Kazakh et il ne parle pas du tout anglais ou français. Bref il a fallut faire avec, mais c’est pas ca qui va nous empêcher de communiquer.
Ainsi on a fait connaissance durant les dix heures de trajets. Il faut dire que avec la piste qu’on c’est tapé je me demande comment on fait pour faire le trajet en si peu de temps. Par moment je me disais mais ce n’est pas possible on ne va pas passer, on va accrocher. C’est de la folie pure et dure surtout quand on sait qu’il n’y a rien aux alentours. La moindre casse peut être fatale, c’est peut être pour ca que les Kamaz ont encore de beaux jours devant eux.
Déjà rien qu’avec les photos je vous laisse imaginer la poussière qu’on reçoit à chaque croissement avec un autre véhicule ou alors quand on en double un autre. Car qui dit Kamaz dit pas de clim et donc c’est toutes fenêtres ouvertes qu’on avale les kilomètres qui au passage nous narguent. Car tout le long de la piste il y a des bornes kilométriques. Et quand on voit qu’on met par moment plus de cinq minutes pour faire un kilomètre ca donne des sueurs froides. Mais ca n’a rien changé et au final on est arrivé à destination, avec en plus la fierté de l’avoir fait sans casse. Même si une halte changement de filtres s’imposé.
Mais au final tout c’est bien passé on est arrivé à Beyneu sur les coups de trois heures du matin et Arkhi m’a invité à dormir dans la cabine. Moi j’étais parti pour monter la tête mais il m’a proposer de rester. Il faut dire que pendant toute la journée j’étais une sorte de copilote.
Cependant la route pour Aqtobe était encore longue on avait à peine parcourus que 400 kilometres et il en restait encore plus de 800. Une bonne route 66 bien defoncé.

Celldweller : The voices in my head




Et non ce n’est toujours pas son second album. Et oui, déjà cinq ans qu’on patiente depuis la sortie de l’éponyme en 2005. Mais voilà on est obligé de plonger dans les bas fonds des compositions de Klayton pour garder ce petit frisson qu’il nous procure.
Et là on remonte en septembre 2008 avec la sortie de ce : « the voices in my head ». Cet album n’est d’autre qu’une compilation de différents titre et remix de la bête. Certains de ces titres ne sont pas du tout méconnus du grand public car ils ont accompagnés musicalement les bandes annonces de speed Racer ou encore Iron Man.

On frissonnera alors rien qu’à l’écoute de Birthright dans sa version beta. Un seul titre et on décolle comme il se doit dans l’univers sonore et visuel de Klayton. Leader charismatique mais en même temps compositeur il est une sorte de nouveau Trent Reznor. Et il n’est pas rare de voir les comparaisons se faire entre les deux hommes.
Mais, revennons sur The Voices in my Head, avec le titre The Angle of Io. Une introduction angoissante avec une ligne de sample qui se la joue stressante via une monté progressive et le tout avec un chant étouffé qui confirme cette ambiance. Mais passé cette intro, ou tout s’accélère on découvre un titre rythmé et rapide. Les samples sont toujours là mais accompagné cette fois ci par des guitares qui ne nous lâcherons plus. On reste accroché et on ne demande qu’une seule chose, que ca ne s’arrêté pas. Car comme tout film à suspense. Si ca se calme c’est pour mieux nous surprendre. Et ici c’est la même chose avec des effets atmosphériques. Du grand art !!!

Et oui, on ne s’en lassera jamais
Mais Celldweller sait toujours nous surprendre, et on espère l’arrivé du nouvel opus, car après le double Beta sessions et les remix de l’éponyme on se demande à quoi ressemblera la nouvelle mouvance Indus du groupe, qui avait déjà révolutionné le style en 2005.