samedi 10 mai 2008

Restrospect : Unleashed


Premier album, premier choc. C’est ce qu’on retient de cette bombe qu’est Unleashed, le premier opus de Retrospect. Ces quatre jeunes garçons ont conquis en l’espace d’un disque le cœur de la Thaïlande.
Sales gosses, c’est la première impression qu’ils donnent mais quand on entend Look kuen soo, le titre d’ouverture joué avec Screamlab, on sait qu’ils ne sont pas là pour rester dans le bac à sable. Quatre minutes durant lesquelles ils donnent tout ce qu’ils ont. Le Trash métal thaïlandais est là et il s’impose par sa prestance, son lyrisme mais aussi sa structure. Nap n’hésite pas à alterner son chant en passant du guttural au calme. On est lancé, et on se prend en pleine face un mur du son nommé Retrospect. Birth le batteur le sait bien, car sa batterie tient le morceau à elle seule.
Mais nous n'allons pas rester sur une simple impression, le second titre Khon bon fah confirme et signe cette dernière. Surtout que Nap explose vocalement sur les riffs ravageurs de Bom. De quoi nous tenir en haleine durant tout cet album. En plus le single phare Plor wa ruk n’est pas très loin. Mais avant d’en arriver là, on succombe au charme de la ballade Ploi chun, où la ligne de basse de Not danse avec les notes de Bom. On s’élève et on découvre une autre facette du quatuor... qui nous est point déplaisante, surtout que ce morceau nous ouvre une autre vision sur l’écoute de l’album, on se sent pris entre deux eaux, un couplet et un refrain calmes et enivrants et un pont où la violence prend le dessus. Ce n’est plus de l’amour mais de la passion qui s’exprime et qui nous happe dans une mélopée qui s’ancre au fond de nous.

Puis c’est au tour de Plor wa ruck d’envahir notre monde. Une introduction calme et légère s’égare dans notre esprit. On découvre la glace mais aussi le feu, ce morceau navigue entre deux courants. Cela va vite, métal, rapcore ou tout simplement fusion on ne sait pas. Mais nous pouvons certifier une chose, c’est le son Retrospect, que eux seuls peuvent donner. Calme, violent, passionné, nonchalant, Retrospect c’est tout cela.
Et ce n’est point les morceaux qui vont suivre qui vont nous faire douter. Avec Kor qui part sur un son grunge garage. Batterie rapide, un son de guitare digne des années 90. Mais quand arrive le pont, Kor surfe sur un mouvement mené par une batterie très roots. Cependant le morceau revisite le genre en y ajoutant le son de ce début de siècle. C’est un retour en arrière sans décalage. C’est fort, c’est mené de main de maître et il n’y a que nos oreilles pour se délecter de cette passe théâtrale.
Et la suite n’est que régal et enchantement, avec la violence Kuen haeng kwan ngao, ou la douceur de Sood tee ruk.

Ecouter Retrospect, c’est comme tomber amoureux en l’espace d’un regard. Un simple baiser volé et nous voilà transposés dans un autre monde. Retrospect c’est cela, un enchantement venu de Thaïlande et vu leur prestation scénique on sait que Nap, Bom, Birth et Notont de magnifiques jours devant eux.

Track List

1. Look kuen soo : ลุกขึ้นสู้ (Feat. Scremlab)
2. Khon bon fah : คนบนฟ้า
3. Ploi chun : ปล่อยฉัน
4. Kwam fun kong rao : ความฝันของเรา
5. Plor wa ruk : เพราะว่ารัก
6. Hai chun luem ter : ให้ฉันลืมเธอ
7. Kor : ขอ
8. Kuen haeng kwam ngao : คืนแห่งความเหงา
9. Pluek : เปลือก
10. Mai mee ter : ไม่มีเธอ (Bonus track)
11. Sood tee ruk : สุดที่รัก
12. Ploi chun : ปล่อยฉัน (accoustic version) (ghost track)


Date de sortie : 27 avril 2007

jeudi 8 mai 2008

Week end ile des pins jour 2


Bon après une nuit très folko animé par sir JB et mister coca, le réveil du matin fut un peu douloureux. Mais ce levé au aurore fut pour la bonne cause. Ce matin c’est direction la baie St Joseph pour une traversé en pirogue jusqu’à la baie d’Upi.

Malheureusement la mer était d’huile pas un souffle de vent, rien nada, même pas un pet de mouette. Donc la balade c’est faite en moteur. La voile était juste là pour le style, c’est dommage mais c’est ainsi. Cependant ceci n’a rien enlevé au charme de la lagune et c’est avec un émerveillement qu’on pouvait se délecter des joies du rivage mais aussi des rochers perdu au milieu du bras de mer. Même si c’était éparse, la baie d’Upi avait des semblant de baie d’Halong. Certes le charme asiatique en moins, mais la douceur de la Calédonie en plus. Et durant plus de deux heures on a navigué sur cette eau turquoise à contempler les rivages mais aussi le fond avec ces petits poissons et ces patates. De plus il parait que defois les dauphins sont là tout comme les raie manta. Malheureusement ce fut un jour sans. Une prochaine peut être…



Une fois arrivé dans la baie d’Upi une randonné de trois quart d’heure nous attendait pour rallier la baie d’Oro et sa piscine naturelle. Et la ballade fut pleine de surprise. Une forte impression de retomber dans le film Jurassick Park avec l’impression qu’au détour d’un palmier ou d’un buisson qu’un vélociraptor va surgir. Et…. Et oui ce fut presque le cas, on eu droit à plusieurs rencontres comme celle de crabes de cocotiers ou encore de sauterelles. Je vous laisse imaginer les engins qui vous font la taille d’une main pour les sauterelles et defois d’un avant bras pour les crabes. Des rencontres qui étonnent, et qui passionnent. Malheureusement toujours trop rapide pour dégainer l’appareil à photo.



Fort heureusement qu’une fois arrivée à la piscine on a put y aller sans problèmes. Réserve naturelle il est plaisant de nager dans ce lieu idyllique entoure par les pins colonnaires. Masque tuba et c’est bon nous voici fin prêt pour partir à la rencontre des petits nemos et autres poissons au couleurs multicolore. « Pas besoin de chercher le bonheur mon fils, il est ici au fond de l’eau. Une explosion de couleurs avec des poissons qui viennent nager prêt de toi. Il n y a pas à dire quand j’étais sous l’eau je suis repassé au stade gosse qui découvre le monde. Mais bon place aux photos sous marine ça sera mieux qu’un long discours.





Suite à ca, direction chez Régis (touriste powa) pour déguster un Bougnat, plat local, au poulet et au poisson. Explosage de ventre assuré. Puis ce fut le moment de repartir en direction du camp pour ranger les tentes et prendre le chemin du retour. Mais pour revenir au campement on à longer l’ile. Et c’est là ou on voit que l’ile des pins est vraiment une ile hors du temps. Les habitations sont rares, les habitants sont regroupés autours des principales tribu et sur le littoral. Mais au détour de l’unique route, on est passé devant l’ancien bagne. Aujourd’hui à l’abandon il est une petite attraction sur l’ile. Seul son château d’eau fonctionne encore le reste n’est plus que ruines. Et ce n’est pas plus mal. Cette trace de colonisation française rappel la politique de la métropole sur l’ile. Une politique qu’on se serait bien passé.

De toute façon il est bientôt 16h et notre bateau est à 17h.

Donc on se dépêche on remballe le matériel et direction le Betico ou une belle surprise nous attends. En ce week end de mai, c’était la fête de l’avocat à Maré, et le Betico revient de cette ile. Et nous quand on arrive avec notre barda on en croit pas nos yeux. C’est le souk sur le quai. Pourquoi un tel « bordel », c’est simple, le bateau est complet et même si on a réservé nos place on est sur le carreau. Pas moyen d’embarquer, le bateau est full de chez full et on est quarante sur le quai. Les galères commencent car le dernier avion vient de décoller et qu’on est dimanche. Donc on se demande comment on va faire pour rentrer sur Nouméa. Pour nous point de panique, on s’amuse même pas à négocier pour monter. On demande juste comment va se passer la crise. Et le capitaine nous reponds que nous allons être hébergé au Kou buny l’hôtel qui donne sur la baie de Kuto et que demain ils essayeront de nous faire embarquer sur les deux vols régulier de l’île.

Que demander de plus. Une journée offert par le Betico sur l’ile des pins dans un hôtel trois étoiles avec vu sur mer. Certes c’est le panard, mais la gestion de la crise fut tres mal géré car d’une part l’hôtel n’etait point au courant et d’autre part aucune information de la part de Betico fut envoyé à nous les passager leser mais aussi aux responsables de air calédonie.

Donc on savait que demain sera une journée détente mais aussi prise de tête pour notre rapatriement sur le territoire.

mercredi 7 mai 2008

Week end ile des pins


Bon alors week end du premier mai que faire de beau sur le cailloux. Surtout que enfin depuis trois mois il fait beau.

Donc avec la clika on a décidé de partir samedi et dimanche en direction de l’île des pins.

Situé à 100 kilomètres de Nouméa, ce petit bout de terre est une ouverture vers le paradis. Et même Andrew Cheyne c’est extasié devant cette île en disant « un si beau de la création… ». Et il n’avait pas tort. Car ce petit îlot coupé du monde est un régal pour les photographes et aussi pour les personnes qui veulent se couper du monde.

Une île pas si petite que ça car elle mesure quand même dix huit km de long sur quatorze de large. De plus sa population est à peine de deux mille habitants. De quoi se couper du monde en toute sérénité et de profité de la magie de l’île sans être dérangé.

Donc pour notre petite aventure le départ fut donné samedi matin à 7h30 avec embarquement dans le Betico. Unique liaison public vers l’île entre Nouméa et la baie de Kuto. Le trajet dure environ entre deux heures et trois heures. Tout dépend de l’état de l’océan. Et il faut dire qu’il ne faut pas avoir le mal de mer, car une fois sortie du lagon ça secoue et les maux de cœurs sont assez fréquents. Pour l’anecdote pour ma part le trajet fut sans soucie mais Sahra et Vivi ont eut droit à l’option petit sachet avec le bonus on ressort tout ce qu’on mangé avant de partir. Et pour cela vaut mieux manger léger.

Puis sur les coups de 10h00 on voyait enfin se découpé l’île au loin avec son débarcadère. L’île des pins, Island of pins pour les japonais et australien, a step for heaven pour nous tous. Et arrivé sur place il a fallut récupérer les glacières, les tentes et les sacs avec le matos de plongé et rejoindre le gîte du Nataiwatch pour planter le camp. Bon le trajet c’est fait sans aucun souci. Une petite ballade de 20 minutes en traversant la baie de Kanuméra.

Donc j’annonce, le sable il est blanc, mais blanc, un blanc jamais vu auparavant. Et on peut même en faire des boules. Alors en France c’est bataille de boules de neiges, et bien ici c’est bataille de boules de sables dans l’eau turquoise du lagon. Un regal pour les yeux, le corps et l’esprit. On est déconnecté du monde et le pire et oui le pire, c’est que la baie de Kanuméra n’est pas la plus belle de l’ile comparé à celle d’Oro avec sa piscine naturelle ou encore avec l’ile d’Ouvéa ou le sable est comparable à de la farine. Alors que dire que laissez parler les photos elle-même.

Ainsi on pose les sacs on monte le camps et on part direct vers la plage jouer les gosses et plongé dans l’eau. La baie en elle-même est magnifique surtout autour de son rocher qui la coupe de la baie de Kuto. Ce rocher est malheureusement devenu celebre au Japon, car c’est sur ce lieu que le 2 mai 2002 fut retrouvé le corps d’une touriste japonaise tué à coup de pierre. Mais ceci est une autre histoire. Pour le moment pour nous c’est plage et plongeon dans le lagon. Les poissons sont au rendez vous comme le gout exquis de vacances loin de tout.

On continue l’apres midi en se déplaçant vers la baie de Kuto on là on s’amuse comme des gosses sur la sable en attendant le coucher de soleil. Effet carte postal garantie avec cette explosion de couleurs.

Donc apres une bonne après midi, comme on les aime c’est direction l’apero et le barbec sous le regards des etoiles qui fait leurs apparitions dans la voute celeste.

Et là ce sont les joies du camping. On est tous sous le faré à rigoler et à deconner. La vie la vraie…

Voici pour ce premier jour ou on a pris plein les mirettes et demain c’est voyage en pirogue dans la baie d’Upi pour rejoindre la piscine de la baie d’Oro.

jeudi 1 mai 2008

Un squekk ca vit ou ?

Allez les curieux et les curieuses, voici des photos de mon petit loft. Cela va faire plus de 5 moi que j’ai investis ce faux T3 avec terrasse. Et il faut dire que je m’y sens bien. Un petit appartement de 45m² avec un terrasse et une mezzanine. Et il y a de quoi faire avec une hauteur de sous plafonds de plus de 7m. Ca laisse rêveur non ?
Bon on va commencer la visite avec le bâtiment en lui-même. Perdu sur la monté de Porte de fer, il est très bien situé. Je suis à 20 minutes de mon taf et à 10 minutes du centre-ville. La mer quand à elle est à peine 5 minutes. Bien sur en voiture, a pattes je dirais bien deux heures pour rejoindre le col de Numbo mon lieu de travail.
Mais bon là n’est pas la question, donc je suis au dernier étage l’appartement avec la petite terrasse qui m’offre une vue sympathique. Elle aurait pu être plus agréable si il n’y avait pas ce complexe immobilier de la colline des poètes avec ces trois bâtiments. Cependant le cadre est agréable et la végétation bien présente. Sur le parking vous verrez en plus mon cheval de bataille, ma très célèbre 205 bleu ciel cabriolet.
Donc voici les photos de l’ensemble.



Donc le batiment





les vues depuis ma terrasse


Ensuite l’intérieur rien de très fou hormis un appartement un peu geek sur le bord et otaku vers le centre avec un soupçon (gros le soupçon) d’adolescent. Bon la c’est mon fief c’est d’ici qu’un jour je régnerais en maître sur le monde. Pour le moment ce règne s’étend de 3 mètres à ma gauche, de deux mètres à ma droite et de 5 mètres derrière moi. Mais bon c’est un bon début.
Donc voici mon espace de vie…