lundi 30 juillet 2007

Entre terre et mer


Bon, maintenant que je suis bien installé sur le cailloux j’ai put ce week end en profiter pour faire une petite ballade. Sachant que vendredi et samedi on a eu droit à la pluie j’ai préfère laisser le sud et son complexe de Goro pour une prochaine fois.
Donc c’est vers le nord que je me suis amusé à me perdre. Enfin plutôt à vagabonder. C’est ainsi que j’ai quitté pour une journée la vie citadine de Nouméa pour les cotés campagnard de Paita, Todu et Naia. C’est sur ces dernières que j’ai usé mes basques à découvrir ce territoire partager entre terre et mer.
Pour Paita il faudra que j’y retourne en octobre car il paraît qu’à ce moment là c’est la fête du bœuf et que le village se transforme en une véritable ville du Far west tout comme Bourail (autre agglomération de l’île situé au nord). Mais mon premier contact fut plaisant. La vie est tranquille et de plus elle est tournée vers toutes les activités agricoles. Pour la petite anecdote Paita était relié à Nouméa par train de 1914 a 1940. Aujourd’hui pour y accéder on a l’embarras du choix. Soit en voiture, en bus ou encore à pied en traversant la Dumbéa les monts Koghi et la cascade de Yahoué. Pour ceux à qui cela intéresse cette petite ballade s’étend sur plus de 60 kilomètres aller retour.
Mais pour moi cette fois ci je me suis contenté d’une simple ballade pédestre le long du littoral, préférant ainsi rallier Ndé à Naia. Le trajet ne fut bien sur de tout repos. Car le littoral est très escarpé. Ici la montagne se jette dans les bras de l’océan. Donnant ainsi aux promeneurs pas mal de col à passer. Mais à chaque ascension le spectacle est magnifique. Face à nous l’océan et ces petits îlots. Ici on est sur de ne pas être déranger par la marée touristique. Les plages s’offrent à nous.
Pour ceux qui veulent de la tranquillité c’est sur dans les petits village de la nouvelle Calédonie on est sur de ne pas être déranger. C’est ainsi que je mis mon après midi à la relaxation de mon esprit même si il est futile et à le laisser se perdre face à ce calme. Voir la nature encore sauvage ça change.
Ca sera mon instant NATOURE avant de descendre j’espère le week end prochain sur Goro si bien sur la pluie ne s’invite pas. Comme elle le fait ici chaque week end.

dimanche 29 juillet 2007

Need for speed... Nouméa



Apres l’appartement il me fallait trouver un moyen de locomotion. Et aujourd’hui c’est chose faite avec l’acquisition d’une 205 cabriolet. On ne va pas dire que j’ai eu droit à l’affaire du siècle. Mais je pense que je peux être fier de moi. Certains vont dire que je reste fidèle à Peugeot mais bon ce n’est pas de ma faute si je tombe sur de bonnes occasions. Donc pour revenir sur cette 205, celle ci a 131000 kilomètres et elle de 1991. Ca commence à faire pour une essence, vous me direz Martine. Mais attendez de voir la suite. Car cette voiture en plus de cela à passer son contrôle technique sans aucun problème. Il faut juste changer les disques de frein et l’embrayage. Et oui ça fait de frais ma chère Martine. Mais attention car maintenant vous allez voir le prix. Cette magnifique voiture je l’ai acquise pour la modique somme de non pas 2000 euros, non plus pour 1500, encore moins pour 1000. Et oui j’ai acquis ce véhicule pour la somme de 100 000 franc pacifique soit 850 euros. Et en comptant les réparation je m’en sors pour 1200 euros. Une bonne affaire en quelque sorte.
Surtout que sur l’île il fait toujours beau. Alors autant voir le ciel.

Néanmoins revenons à notre titre. Car même si je suis content de mon achat c’est pas avec cette dernière que je vais me frotter aux bolides qu’on peut croiser sur l’île. Ici le tunning est ultra présent et il est pas rare de croiser des Mitsubishi évolution VIII ou encore IX, des Subaru Impreza, des Porshe 911, Peugeot 407, des BMW série 1. Mais quand il fait vraiment beau, que le soleil est au zénith on peut croiser dans les rues de Nouméa un bolide qui fait rêver. Il s’agit de la tres celebre Gallardo de Lamborgini. Vous comprendrez donc en voyant ces bolides entièrement remontés (surtout sur l’esthétique) qu’on puisse se croire dans le monde des need for speed. En parlant de speed, je me demande l’intérêt de remonter ces voitures hors de prix. Surtout ici, on le réseau routier est quasi défoncé. Les nids de poules sont monnaies courantes et avoir des avions de chasse pour juste quelques kilomètres de voies rapides c’est un peu hallucinant. Mais on ne peut pas critiquer sur le visuel de certaines voitures. Apres les goûts et les couleurs, c’est chacun qui décide.

dimanche 22 juillet 2007

Jeune homme sérieux cherche… coin tranquille.


Apres plus de un moi de recherche intensive, j’ai enfin touché au but. Bon ce n’est pas la panacée, mais il faut faire avec les moyens du bord. Donc ce week end j’ai enfin put emménager dans mon magnifique T2 de 35m² avec vu sur le parking et le tout pour à peine 600 Euros charge comprise. Et vu qu’on arrête pas le progrès j’ai droit aux dernières innovations technologique comme chauffe eau à la bouteille de gaz. Bon trêve de plaisanterie. Pour le moment j ai réussi à trouver ce petit T2 sans trop exploser mon budget. Pour le meuble et non ikéa n’est pas là mais il y a les dépôt vente et les brocantes. Bon en passant la semaine entre midi et deux à fouiner j’ai put trouver un minimum de minimum vital comme un clic-clac ou encore une grande TV de 72 cm, sur laquelle j’ai put (re)mater les mad max. Et oui j’ai aussi trouvé le coffret des trois. Donc avec un bon marchandage et une machine à laver en plus j’ai put m’équiper en attendant l’arrivé de mes affaires.
Mais le week end fut aussi dédié à découvrir plus calmement mon quartier. Donc si vous ouvrez une carte de Nouméa vous verrez un aérodrome qui porte le nom de Magenta. Vous voyez, bien… Ben c’est pas là remonter les yeux. Bien là vous voyez les tours de Magenta. Et oui je ne suis pas là j’habite dans une ruelle proches des ces tours à proximité c’est à dire à 400m de champion à 600 de leader price et juste à coté j’ai un traiteur chinois, une baraque poulet frites et une pizzeria. C’est sur je suis proche des commodités. Me manque plus qu’un vélo et une tuture.
Cependant mes découvertes ne furent point gastronomiques car je suis aussi proche de la route stratégique. Et oui en cas d’invasion il y a une route stratégique !!! (Nota cette dernière phrase c’est une counnerie de ma part). Donc la route stratégique c’est une bonne cote qui permet de rallier les hauteurs de Nouméa et de découvrir la tour OPT qui nous relie au monde extérieur. C’est par cette magnifique tour que ceux qui veulent, peuvent regarder les âneries de TF1 ou de Ruquier. Mais bon comme à mon habitude la télé est juste là pour la dame blanche ainsi que pour le lecteur dvd. Cependant de cette colline on a une vue magnifique sur la ville et ces environs. Bref si on veut s’echapper c’est par là qu’il faut aller.
Ah oui j’oublié je suis à dix minutes de la plage. Mais bon il faut aimer la compagnie des helicos et des avions qui décollent, aucune craintes ils décollent soit le matin à 6h00 soit le soir. Donc pépère pour la chasse aux coquillages.
Bien situé mais sans terrasse et ça manque un peu surtout quand on a droit à de belles journées.

dimanche 15 juillet 2007

Make a Move



Allez un petit interlude dans mes billets, Et celui-ci est musical. Je tenais à le faire car ce court instant musical à bercer toute la durée de mon voyage. Issue des terres galloises, leurs musiques surtout un titre résonne encore dans ma tête mais aussi dans les collines Laotienne dans les vallées vietnamienne ou encore sur les plages thaïlandaise. Ce titre n’est d’autre que Make a move du groupe Lostprohet.
Et oui pour certain c’est un article qui veut rien dire mais, pour moi j’y tiens. Et de toute façons c’est mon blog et je fais ce que je veux (avec mes cheveux même si j’ai crane rasé aujourd’hui…). Donc déjà merci à la famille et tout le blabla, mais ce billet fera sourire Miky. Et merci à lui, car moi comme un abruti de première quand j’ai fiat ma playlist pour mon voyage je savais que j’oubliais quelque chose. Et ce quelque chose c’était l’album start something. Et là drame et calamité sur moi. Bon c’est pas grave jusqu’à que Mike me donne sa playlist. Et là, oh joie…. Oh oui joie totale, car perdu entre un titre des Pussy cat dolls et de Justin Timberlake je trouvais mon Saint Graal le titre Make a move des Lostprophet. Et durant six semaines ce titre va tourner en boucle et nous accompagner dans l’ensemble de nos trips.
Aujourd’hui cette chanson est associé à notre traversé en bus dans le Lao ou encore à notre rode trip dans les rues d’Hanoi et j’en passe des meilleurs comme les déambulations dans Bangkok ou Singapore.
Mais vous, vous dites pourquoi ce titre. C’est simple l’introduction toute en monté vous alarme et le refrain vous propulse sur une autre planète. Certes c’est un titre formaté pour la radio mais il possède une puissance sonore que j’adore. Et rien que ça, ça nous faisait tripper. Et de reprendre en chœur le refrain encore plus.
Voilà juste un message pour vous immerger aussi dans l’atmosphère de notre trip. Et peut être à vous replonger dans le rock puissant des gallois de Lostprophet.
Fin de l’interlude on retourne en Asie.

So are we lost or do we know
Which direction we should go
Sit around and wait for someone to take our hands and lead the way

Cause every day we're getting older
And every day we all get colder
We're sick of waiting for our answers

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so sick of waiting, for us to make a move

Are we meant to take the pain
Should we sit around and wait
Are we being saved
Or was I another lie you made to make us hate

Cause every day we're getting older
And every day we all get colder
We're sick of waiting for our answers

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so sick of waiting, for us to make a move

Wake up, Wake up, Wake up,
And we will never lose
Wake up, Wake up, Wake up,
it's time to make a move
Wake up, Wake up, Wake up,
And we will never lose
Wake up, Wake up, Wake up,
it's time to make a... move!

It's not enough
To let it run
Where's the truth
It's all wrong

So sick of waiting for our answers...

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah I'm so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah I'm so sick of waiting, for us to make a move

Wake up, wake up, wake up
And we will never lose
Wake up, wake up, wake up
It's time to make a move
Wake up, wake up, wake up
And we will never lose
Wake up, wake up, wake up
Make a move (move, move, move, move)

mardi 10 juillet 2007

Mont Dore


Au sud de Nouméa se trouve le Mont Dore. Culminant à plus de 772 mètres d’altitude, cette montagne est une des premières ou le nickel fut exploité. Depuis 1875 l’homme à lacérer les flanc de la montagne pour y extraire le minerais. Aujourd’hui ce cette activité il ne reste que les cicatrices béantes sur le flanc de la montagne et les cratères de l’exploitation a ciel ouvert.
L’ascension se fait sans mal quand on suit l’ancienne piste minère. De plus le paysage donne lieux à rêver car même si l’homme est passé par ici pour piller la fière montagne de ces richesses, les autorités locales ont quand même lance un programme de réimplantation forestière. Donc on est loin des anciennes friches minières.
De plus cette montagne à donner son nom à la célèbre eau minérale Mont Dore. Et une fois arrivé à sa source on peut se désaltérer avec une eau fraîche jaillissant tout droit du cœur de la montagne.
Malheureusement si on veut profiter pleinement du panorama il faut partir tôt le matin. Car la brume se lève vite et ainsi on ne peut plus se repaître de la magnifique vue sur l’ensemble du territoire. Ce qui est dommage. Et pour moi sans exception j’ai eu droit à la brume. Surtout que ici on est hiver donc même pas la peine d’y songer d’entrevoir qu’une seule parcelle du sol calédonien ou de la baie de Plum ou de Boulari. Dommage ça sera pour une prochaine fois
Mais le spectacle ne s’arrête pas là, bon pour les photos oui car mon appareil a eu la bonne idée de me dire low battery. Donc c’est un jour sans, mais sur le retour je décide d’aller vers Plum et je tombe sur un paysage tout a fait différent. Et oui ici aussi les éoliennes ont leur place. Tout droit importé du Danemark en 1996, plus d’une vingtaine d’éolienne sont en activités. Celles ci fournissent plus des trois quarts de l’énergie nécessaire pour la commune du Mont Dore. Prévu pour résister a des rafales de vents dépassant les 270 kilomètres, ces éoliennes hautes de 35 mètres sont soumise en réalité à un vent moyen de 60 kilomètres heures.
La nuit commence à tomber et en moins d’une demi heure il va faire nuit noire. Donc c’est l’heure pour moi de retourner vers la civilisation de Nouméa.

jeudi 5 juillet 2007

Vientiane Hanoi


On y est, ce soir on quitte le Lao pour le Vietnam. Normalement le trajet entre Vientiane et Hanoi dure plus de 22 heures. C’est ainsi que Mike et moi on s’engage dans ce qui va devenir le bus de l’enfer. Mais ceci on ne le sait pas encore. On s’en doute au vu du témoignage qu’on avait lu sur le net. Mais cette hantise ne nous ronge pas, moi spécialement mais à Mike qui a prévu déjà de me maudire sur dix générations.
Bon allons y fièrement vers cette expérience à travers les pistes laotiennes et vietnamiennes. Déjà la première surprise est de taille. Le bus n’est d’autre qu’un vieux bus des années quatre vingt. Donc la clim on oublie, mais ça on le savait. On n’est pas parti ici pour avoir du confort. Mais on oublie aussi la ventilation naturel car les vitres ne s’ouvrent que partiellement et de nuit ça sera soit l’air frais et les moustiques soit on cuit mais on est tranquille. Je vous laisse deviner quelle solution a été choisie. Alors pour le départ, on n’est pas nombreux dans le bus, mais celui-ci est surchargé. On a droit sur le toit aux bonne demi douzaine de cyclo mais aussi à pas mal de gros sac de transports de gabarits 50 kilos. C’est sur on va être charger pour ce trajet.
On est parti et sur les chapeaux de roues, pour dire le bus n’a pas fait le plein et il est 21 heures. Donc il faut trouver une station service et dans les plus bref délais. Car d’après le deuxième chauffeur le bus est déjà sur la réserve. Ca ne fait pas 5 minutes qu’on est parti qu’on a droit à un avant de goût de ce qui nous attends pour la suite du trajet. Mais pour nous occuper, on a quand même la télé. Oh joie et bonheur, de la variété thai et vietnamienne en boucle. Désolé pour les fans mais cette variété correspondrait à du Cloclo et du Sheila remixé à la mode eighties, avec un soupçons de variété de l’entre deux guerre. Bref c’est un régal, on prie un maximum que les batteries de nos ds et psp respective ne nous lâche pas pendant le voyage (pour les curieux en mode mp3 la DS a une autonomie de 17 heures contre 3 pour la psp). Bon après avoir tourné pendant une demi heure on trouve enfin une station service d’ouverte.
Here weeeeeeeee gooooooo ! En route pour le Vietnam! Durant le voyage on fait la rencontre d’un canadien. Dans le bus on était les seul falang. On sympathise et on raconte nos anecdotes respectives. Ben dans la case bourrins il fait très fort. Son but rejoindre le Bengladesh et le Népal en traversant tous les pays de l’Asie du sud est. Son point de départ l’Indonésie et son budget pas plus de 10 dollars par jours. Et à son buget il y tiens et ces aventures ça c’est une à part entière vaut le détour. Déjà en Malaisie il a du traverser les rivières a la nage avec son barda pour éviter de payer les bacs qui était pour lui trop cher. Bourrin moi je dirais flinguer mais j’adhère à sa façon de voyager. Bon le coup de la nage c’est pechu mais il pourra dire qu’il a fait comme dormir sur le bord du Mékong, tout en jouant le rôle de dîner pour les moustiques. Car sa tente a eu le malheur de rendre l’âme dés le début du voyage. Donc c’est avec ce joyeux drille qu’on va traverser le lao et le vietnam.
Mais à notre grande surprise la route laotienne est goudronnée. Oh joie, oh bonheur, c’est le rêve car d’après l’unique témoignage qu’on avait lu c’était les pistes laotienne qui étaient les plus dangereuses et les plus éprouvante. On peut alors sortir un ouf de soulagement. Malheureusement celui-ci sera de courte durée car le bus à un bruit suspect que j’identifie rapidement. Il s’agit du roulement de la roue arrière droite. Ypeee le bus va nous lâcher et ça commence par les roues. Donc on a droit à une halte forcée d’une demi heure pour que les deux conducteurs vérifient le train arrière. Bon plus de peur que de mal. On repart sur les routes avec les joies, la bonne humeur, la chaleur et les moustiques.
Puis à 7h00 pile et j’y tiens à mon pile on aperçoit enfin la frontière. Victoire on remplit nos formalités et on a enfin le droit d’entrée au Vietnam. Et je vous laisse deviner ce que gueules un belge,un canadien et un français quand ils passent la frontière.
Un magnifique GOOOOOOOOD MOOOOORNIIIING VIETNAM !!!! Bon on doit pas être les premiers à le faire mais notre gueulante matinale doit encore résonner sur les falaises de Nam Xoi.



En passant le poste frontière, on pensait que le calvaire était fini et en parlant de calvaire le voyage fut en réalité agréable. Donc on se laisse imaginer que la traversé Vientiane Hanoi n’est d’autre qu’une légende urbaine. Pour ma part cette arrivé au Vietnam se fait bien sur avec l’album péril jaune et Hanoi dans les oreilles. On est enfin au Vietnam, un rêve qui se réalise.
Mais voilà à peine une heure sur le territoire que les ennuis commencent par un nuage blanc qui traverse l’ensemble du bus. Et oui ça vient du bloc moteur, le circuit de refroidissement vient de lâcher. Et quand on voit l’état du moteur ça ne m’étonne point. De toute façon dans ces régions tous les bus roulent avec le capot ouvert pour avoir un maximum de ventilation. Mais cette halte durera plus d’une heure et je fut obliger de contribuer à réparer le bus sinon on était bon pour attendre un bon moment. Malheureusement cette réparation ne durera que cent kilomètres mais grâce à ça on est arrivé à Vinh. On sort de la jungle pour se perdre dans le béton. Mais cette première impression nous donne un visage familier. Le Vietnam est comme on l’imaginer. Le choc culturel est toujours présent mais moindre. Mais je reviendrais dans le billet suivant sur le Vietnam. Là retournons à notre Hellbus.



On est sorti de Vinh et le bus nous lâche une nouvelle fois. C’est la fin le moteur vient de rendre l’âme, tous les efforts sont vain. Nous voici abandonné sur le bord de la route, cela fait plus de seize heures qu’on a quitté Vientiane et le trajet semble s’arrêter là. Mais pour notre part il est hors de question d’attendre sur la route qu’un signe du ciel vienne nous aider. Et on décide de forcer la chance. Car les réparations sur le bus sont inutiles. Le bloc moteur est complètement détruit, la chaleur a eu raison de la mécanique.



Mais revenons à nos moutons, on est sur le bord de la route et on décide d’arrêter un bus. Celui-ci accepte de nous prendre pour la somme de deux dollars par personnes. On accepte et on repart sur la route. On the road again. Et là Malheur et calamite pour moi la fin du trajet je la fait avec les genoux qui me caresse le menton mais aussi avec la peur de ma vie. On sait que à Marseille on ne sait pas conduire mais ici c’est pire. Ils ne conduisent pas, ils ne pilotent pas ils improvisent. Les vietnamiens ne savent pas conduire ils dépassent à tout va, même si un 38 tonnes arrivent en face. Et ainsi les queues de poissons sont fréquentes comme les sorties de routes pour éviter le véhicule qui arrive en face. A chaque instant on a l’impression de jouer avec notre mort ou avec celle des autres. La suite du trajet ce fera avec des sueurs froides. Mais on arrivera quand même dans les temps à Hanoi. Il est 21 heures et on est enfin arrivé. 23 heures sur les pistes laotienne et sur les routes vietnamienne et le tout sous une chaleur accablante. Mais on l’a fait, le trajet ne fut pas de tout repos mais on est y enfin arrivé.

dimanche 1 juillet 2007

Vientiane



Voilà, nous voici enfin arrivé au Lao. Et maintenant direction Vientiane, la capitale, ou nous avons décidé de nous poser quelques jours. Déjà on découvre une capitale paisible, ce qui est rare dans cette région. A peine 200 000 habitants et pas un building, ça change des mégalopoles asiatiques.

Mais ville paisible ne veut pas dire ville sans intérêts, certes ici à partir de minuits c’est le couvre feu. Celui ci n’est pas là pour contrer la violence mais pour éviter les accidents de la route. Et oui le Lao possède une mauvaise réputation sur la sécurité routière, ici le deux roues est roi et en moto / scooter les accidents arrivent vite. Pour notre court séjour on aura vu plus de 6 accidents. De la simple chute au carton mortel. Bref ce couvre feu est là pour éviter ces accidents en sortie de boites.
La pour nous c’est plus tôt vagabondage dans les rues. Malheureusement la ville est plein travaux. Mais ça ne nous empêche pas de visiter certains grands centres d’intérêts comme le PHA THAT LUANG, ou encore le VAT SI SAKET. Mais une chose m’a frappé ce sont ici encore les berges du MEKONG. Et manger sur ces berges dans ces petits restos enchantera tout le monde. Malheureusement, étant le pays le plus pauvre de la région le LAO perd peu à peu son identité face au géant Thaïlandais. Car il faut savoir que le LAO est le premier exportateur d’électricité pour l’ancien royaume du SIAM. Et ce dernier envahis le LAO sur tous les points.

Mais je ne suis pas là pour faire un exposé socioculturel. Donc on reprend, on profite de ces journées pour s’imprégner de l’essence même de la ville. Ici la vie est très simpliste, et elle est de plus magnifique. Même si la France lors de sa période coloniale n’a pas porté le LAO dans son cœur, mais le LAO a gardé quand même beaucoup d’attache dans son passé coloniale. Et même dans les rues les devantures se vantent de leur passé français. Mais cependant ça s’arrête ici car comme au CAMBODGE, la langue française a disparut pour laisser place à l’anglais. C’est dommage mais c’est ainsi.
Cette première visite nous fait remarquer que comme la Thaïlande, il y a plusieurs Lao il y a celui de Vientiane que vous allez découvrir maintenant, celui de Luang Parang et celui de Champasak. Donc retour à Vientiane, ou nous logeons dans un petit Guesthouse avec sur le Mekong.
Apres la folie thaïlandaise on se remet au vert en attendant de prendre notre billet pour l’enfer.

Maintenant pour le coté tourisme il y a de sympathique monument à voir dont le célèbre PATUXAI qui s’amuse à jouer les arc de triomphes. De plus le président actuel ne le cache pas il veut rendre That Lan Xang, l’axe principale qui relie le monument au palais présidentiel, une artère principale de la ville comme les champs élysées à Paris. Et pour cela il invite les plus grandes entreprises à s’installer. Pour le moment on y trouve l’école française, certaines ambassades et des boutiques de téléphonie mobile. Pas de quoi jouer de la concurrence à la célèbre avenue française. Mais revenons au PATUXAI. Déjà quand vous le visiter, n’oublier pas de lever les yeux pour admirer les gravures internes qui sont de toutes beautés. Pour l’anecdote il ne faut savoir que ce monument date des années 60 et que le béton qui a servis à sa construction fut à la base destinée à la nouvelle piste de l’areoport américain de Vientiane. Mais ceci n’empêche pas a cette porte de dominer la ville est de lui donner enfin des airs de capitale.



Le véritable clou du spectacle en plus du centre ville c’est le PHA THAT LUANG, le grand stupa de Vientiane connu à travers le monde. Facilement reconnaissable par sa forme. Il peut nous faire penser à une batterie de missiles dorés, mais cette forme agressive s’arrête là. Car ce stupa, selon la légende aurait accueillis au III siècle avant JC, un morceau du sternum de Bouddha. Mais rien n’est là pour le prouver, sauf peut être les traces d’un monastère Khmer construit entre le XI et le XIII siècle. Mais malheureusement le PHA THAT LUANG connut des heures malheureuses, son pillage et sa destruction par les armées Siamoises et Birmanes durant le XVIII et le XIX siècle. Et ainsi il resta à l’abandon et aux mains des pillards. Les feuilles d’or qui constitué sa toiture furent dérobé et ces pièces vandalisés. Ce n’est qu’en 1900 que la France s’attela à sa restauration. Grave erreur, car cette dernière fut de très mauvaise facture. Il faudra alors attendre les années trente pour qu’une véritable restauration redonne ces lettres de noblesses au stupa.

Et c’est avec ces images qu’on découvre un Lao qu’on n’imaginait pas. Ce fut une grande surprise pour moi. Et une surprise qui va me pousser plus tard à revenir sur ces lieux et à découvrir les autres visages de ce pays. A ce stade du voyage le Lao et le nord de la Thailande m’ont enchanté et séduit. Même si je garde encore de très belles images de Phnom Phen.