vendredi 28 août 2009

MEPKI PART 1

Et c'est d'un pas décidé que je suis partie non pas vers l'est mais vers l'ouest. Un point en vue Shimkent et son poste frontière pour l'Ouzbékistan. Et là les choses se gâtent, comme c'est bizarre me direz vous, ca faisait longtemps n'est ce pas, et oui sortir de Almaty en tant que piéton c'est un enfer sans nom. Entre la circulation et la pollution on frise la crise de nerfs. Et malheureusement c'est la seule route pour quitter l'ex capitale. Marché sur plus de vingt kilomètres avec les voitures qui vous frôlent, c'est d'une euphorie sans fin. Suis-je fou ? Je ne pense pas, mais sur ce coup là j'étais plus inconscient qu'il ne le fallait. Néanmoins j'ai quand même réussie cette épreuve de force et j'ai pu me perdre dans la campagne. Installer mon bivouac et me perdre en regardant les contre fort des Pamirs. Une journée épuisante mais il fallait que je quitte cette ville. Mais bon dans tous malheurs il y a une part de bonheur avec un bon pita (pain rond) et un bon thé Tadjik. Surtout que le lendemain la route sera longue et rude pour rejoindre ne serais ce que Taraz qui est à plus de quatre cent kilomètres.


 

Ainsi après une bonne nuit j'ai repris mon petit bonhomme de chemin. Mais avant de monter mon camp, je vous passe les détails sur la marche rien de très trépidant, un pied devant l'autre et on passe à appuyer sur le talon. Le sprinteur cherche à décoller le randonneur s'accroche à la terre (un carambar pour celui qui trouve la référence.). Donc le soir je m'apprête à monter ma tente quand j'entends quelqu'un me crier dessus. Je ne comprends. Je me rapproche de la personne, et celle-ci commence à me parler en Kazakh. Mais bon je ne comprends pas. Il me sort des niet à tous va. Et je continu à lui dire que je ne comprends. Je m'excuse si je me suis installé dans sa propriété. Bref j'essaye de passer le dialogue mais bon entre russe et français il n'y a pas beaucoup de similitude. Il me fait comprendre de plier ma tente. Chose que j'exécute sans attendre. Mais le plus surprenant c'est qu'il m'aide à ranger mes affaires. A qui ai-je donc à faire ? Je suis les consigne de cette inconnu à la voix rocailleuse dut à la nicotine. Et il me fait signe de rentrer dans sa voiture. Je sais on ne doit pas suivre les inconnus. Mais vu sa corpulence et ma grosse fatigue je n'avais pas envie de chipoter. J'essaye d'engager la conversation, et il me dit Franzous, chose que j'acquise. Et il prend son téléphone baragouine pendant bien trois minutes. Je me demande ce qu'il se passe et j'avoue que là j'étais un peu en eau trouble. Cinq minutes s'écoulent et il dans une maison de repos. Mon chauffeur se nomme Murat ( se prononce Marat') et qu'il m'invite à venir chez lui à la maison de repos. Il sait que ca peut paraitre bizarre mais il m'expliquera en détails sur place à Mepkit. Bon j'accepte l'invitation et on verra ou tout cela me mène. Je ne sais pas ou je vais mais j'y vais. Apres plus de deux heures de routes nous voilà à Mepkit, dans une maison de repos perdus dans les montagnes. Il est bientôt 21h et avec le soleil couchant le cadre est merveilleux. A peine ai-je le temps de descendre que Murat me fait signe de l'attendre. Je me pose sur un banc et je regarde, je suis là en plein milieu d'une maison de repos pour personnes du troisième âge, et avec mon look ma barbe et mon air de baroudeur sortit tout droit du désert j'ai un peu du mal à passer incognito. C'est là que j rencontre Laura et Galiya deux jeunes filles elles aussi pensionnaires de ce lieux pour une durée de une semaine. On ne va pas dire que les Kazakhs sont doués pour l'anglais mais ils arrivent un peu à s'exprimer à la différence de moi qui ne capte aucun mot russe ou Kazakh. Mais bon on essaye de faire connaissance re-baragouine en Kazakh avant de me tendre le téléphone. Et là chose peu commune depuis mon départ une voix française avec un accent russe. Il se présente comme Edouard, et qu'il est pensionnaire avec les questions d'usage. Qui es tu ? D'où tu viens ? Que fais tu ? Ou tu vas ? Tu aimes le Kazakhstan ? Bref les formalités. Puis arrive Murat, avec Edouard et Norbal. Edouard facilement reconnaissable avec son survêtement coq sportif de l'équipe de France. Et il engage la conversation en Français. Et exprimé par un russe ca fait bizarre mais aussi tellement de bien. Il commence à me charrier sur ma rencontre avec les deux filles et il s'amuse à jouer les interprètes. Bien sur, Murat nous invite tous chez lui autour de la table avec thé, gâteaux et un plat à base de canard et de pomme de terre. Bref la soirée va s'annoncer longue. Cependant c'est le jeu. Vu qu'Edouard parle français j'en profite pour en savoir un peu plus sur lui et là je tombe des nus. En commençant avec les questions d'usage. Ou avait il apprit le français que faisait il ici. J'apprends en vérité qu'il est l'entraineur de l'équipe nationale de Boxe du Kazakhstan et que jadis il fut celui du Cameroun et de l'URSS. Bref sans m'en rendre compte j'ai devant moi une star du sport de combat. Quand mon grand père lira ces lignes je crois qu'il va halluciner. Mais bon on ne va se focaliser sur ca quand même. Cependant pour moi après plus de un moi de voyage ca m'a fait plaisir et aussi du bien d'avoir une vrai conversation. Car c'est ca qui est dur dans ce type de voyage. C'est de pouvoir réellement discuter et non baragouiner un semblant de phrase. Et là rien qu'avec Edouard on a put échanger une bonne conversation sur son passé et son actualité sportive, sur mon voyage et sur les relations France Kazakhstan.

Ainsi j'ai put plonger encore un peu plus loin dans le mode de vie Kazakh mais aussi dans ces mœurs. Il m'a expliqué de plus que j'étais le bienvenue et que déjà tout l'établissement était au courant de mon arrivé. C'est ca que je trouve complètement fou. Je ne connaissais point ces gens et je suis accueillis pire qu'un roi. Une chose impassable en France.

Mais ici un étranger est toujours un événement surtout dans lieux comme ici.

Ces attentions me touchent beaucoup, et ne voulant pas abuser je dis que je planterais ma tente dans la jardin. Et ben non j'ai droit à une chambre et à tout le confort. Soit on ne va pas refuser. En tout cas l'heure tourne et je commence à sentir les premiers coups de fatigues, j'ai quand même marché toute la journée et un peu de sommeil serait le bienvenue. Fort heureusement sur les coups d'une heure du matin tout le monde s'en va et moi, je peux enfin me noyer dans les bras de Morphée.

Astana la capitale Kazakh


Astana, capitale du Kazakhstan et qui essaye de s'affirmer. Depuis 1991 la ville est en chantier pour pouvoir rayonner sur l'ensemble du pays. Malheureusement elle ne possède aucune histoire, certes la ville est moderne rien qu'avec le quartier de Bayteleck (La tour en photo), mais aucun bâtiment pour témoigner de son histoire. Cependant on s'y sent bien surtout dans le nouveau centre ville qui se veut ouvert avec des jardins des parcs et des fontaines. C'est surtout ici que sont concentrés tous les mânes du pouvoir mais aussi les bureaux des grandes entreprises Kazakh et étrangères. Mais il y a un point sur lequel on peut être admiratif c'est l'architecture du quartier. Qui peut paraitre aux premiers abords très hétéroclites. Mais qui au final rend un ensemble harmonieux et homogènes. Il faut dire que j'en ai passé du temps dans ce quartier à faire les ambassades Chinoises, Tadjik et Russe. Passé trois jours un peu à blanc car pour les premiers ce fut un refus catégorique pour le visa pour la simple et bonne raison que je ne suis pas Kazakh, les seconds étaient en rénovation donc pour le visa c'est direction Almaty et les derniers, je vous laisse imaginer pas besoin d'un dessin je crois. Mais néanmoins j'aurais put profiter un peu de la ville et de me poser avant d'attaquer la grande descente vers le sud. 1400 kilomètres entre Astana et Almaty de quoi me mettre en forme. Je sens que je suis encore parti pour trois jours de vagabondage de stop et de marronnage sur les routes détruite du pays. Donc avant cela farniente sur le bord du fleuve avec un livre et du Daisybox à fond. Entre les titres Ultra Non et Sourd j'étais sur mon nuage.

Néanmoins j'aurais passé quelques jours bien sympathique avec tout d'abord la rencontre avec Sabiyev un étudiant en langues étrangère originaire d'Aqtöbe. Il était sur Astana pour son inscription en faculté mais aussi pour la recherche d'un logement étudiant. Une chose est sur c'est qu'on a passé de bon moments à arpentez les rues d'Astana tout en discutant des différences et des similitudes en le Kazakhstan et la France. Pour lui son pays s'ouvre comme il faut mais il y a encore trop de différences et ceci je ne peux que l'appuyer entre l'ouest industriel et le centre très campagne. Et là je découvre un Kazakhstan très cosmopolitain. Mais d'après lui ce n'est rien comparé à Almaty. Ce que je penses déouvrir dés que je partirais vers le sud. Encore plus de 1400 kilometres e j'en aurais peut-être finis avec le pays de steppes sauvages.


 


mercredi 26 août 2009

Baïkonour et sa porte aux étoiles


Baïkonour, une ville de lumière bordée de nuit, c’est la première image que j’ai eu de cette cité des étoiles perdu dans le désert Kazakh. Il est plus de deux heures du matin et j’entrevois au loin les lumières du cosmodrome et des tours de télécommunications de la ville. Et c’est du bord de la fenêtre du quatre quatre que je voyais enfin ce site plein de légende mais aussi pionnier dans l’aventure spatiale. Qui dans sa vie n’a jamais rêver d’être cosmonaute de pouvoir ne serais ce qu’un instant mettre un doigt sur une étoile ou toucher ne serais ce que les poussières d’une comète. Et là j’avais face à moi ce lieu de légende ou tout a commencé, enfin pas tout a fait car le site fut construit un peu après l’éveil de la course aux étoiles, mais il en demeure un lieu de légendes qui me fascine tout autant que le cap Canaveral. Ici non pas de Challenger ou de programmes Apollo, mais des Spoutnik et autre Proton sont au rendez vous. Et voir cela ce rapprochez de moi, mettez tous mes sens en émois. J’étais tel un enfant devants des décorations de noël, fasciné par toutes ces lumières et en train de m’imaginer tous les trésors qu’il pouvait y avoir aux pieds de ces lueurs. Certes je n’assisterais pas à un lancement, mais j’espère pouvoir entrer dans le cosmodrome et y voir au moins les reliques de la conquête spatiale. Car ce sont bien les russes qui ont mis le premier satellite en orbite, le premier être vivant dans l’espace mais aussi le premier homme. Et Baikonour et aujourd’hui l’apogée de cette technologie aéronautique russe.
Mais avant de pouvoir entrer dans la ville ou sur le site, on c’est arrêté dans la ville qui juxtapose Baïkonour, Tamopé. Et c’est ici que Hamir vit avec sa famille et qu’il m’a invité à venir dormir chez sa belle sœur en compagnie de sa sœur (oui très compliqué) car cette dernière parle parfaitement anglais. Et je ne vous cache pas le plaisir de pouvoir enfin avoir une discussion rapide plaisante ou tout le monde se comprend sans être obligé de faire des dessins et autre mimes. Donc en compagnie de Zharikasin que j’ai pu découvrir Tamopé et me faire refouler à l’entrée de Baikonour pour la seule et unique raison et qui est valable c’est que pour entrer dans la ville il faut avoir une autorisation. Que malheureusement je n’ai pas. Le policier m a expliqué que Baikonour est une ville Kazak mais aussi russe. Donc pour cela il faut l’aval des Kazakhs que j’ai via mon visa mais aussi des russes, que je n’ai pas. Donc pour cela il faut que je monte à Astana et que j’aille voir l’immigration si ils peuvent faire quelque chose pour moi. Car c’est très rare que des personnes seuls se présente dans la ville. Donc pour cela j’ai une lettre d’invitation de Zharikasin. Mais bon j’y crois pas trop ça serait dommage que de Baikonour je n ai que l’entrée de la ville.