mercredi 26 août 2009

Baïkonour et sa porte aux étoiles


Baïkonour, une ville de lumière bordée de nuit, c’est la première image que j’ai eu de cette cité des étoiles perdu dans le désert Kazakh. Il est plus de deux heures du matin et j’entrevois au loin les lumières du cosmodrome et des tours de télécommunications de la ville. Et c’est du bord de la fenêtre du quatre quatre que je voyais enfin ce site plein de légende mais aussi pionnier dans l’aventure spatiale. Qui dans sa vie n’a jamais rêver d’être cosmonaute de pouvoir ne serais ce qu’un instant mettre un doigt sur une étoile ou toucher ne serais ce que les poussières d’une comète. Et là j’avais face à moi ce lieu de légende ou tout a commencé, enfin pas tout a fait car le site fut construit un peu après l’éveil de la course aux étoiles, mais il en demeure un lieu de légendes qui me fascine tout autant que le cap Canaveral. Ici non pas de Challenger ou de programmes Apollo, mais des Spoutnik et autre Proton sont au rendez vous. Et voir cela ce rapprochez de moi, mettez tous mes sens en émois. J’étais tel un enfant devants des décorations de noël, fasciné par toutes ces lumières et en train de m’imaginer tous les trésors qu’il pouvait y avoir aux pieds de ces lueurs. Certes je n’assisterais pas à un lancement, mais j’espère pouvoir entrer dans le cosmodrome et y voir au moins les reliques de la conquête spatiale. Car ce sont bien les russes qui ont mis le premier satellite en orbite, le premier être vivant dans l’espace mais aussi le premier homme. Et Baikonour et aujourd’hui l’apogée de cette technologie aéronautique russe.
Mais avant de pouvoir entrer dans la ville ou sur le site, on c’est arrêté dans la ville qui juxtapose Baïkonour, Tamopé. Et c’est ici que Hamir vit avec sa famille et qu’il m’a invité à venir dormir chez sa belle sœur en compagnie de sa sœur (oui très compliqué) car cette dernière parle parfaitement anglais. Et je ne vous cache pas le plaisir de pouvoir enfin avoir une discussion rapide plaisante ou tout le monde se comprend sans être obligé de faire des dessins et autre mimes. Donc en compagnie de Zharikasin que j’ai pu découvrir Tamopé et me faire refouler à l’entrée de Baikonour pour la seule et unique raison et qui est valable c’est que pour entrer dans la ville il faut avoir une autorisation. Que malheureusement je n’ai pas. Le policier m a expliqué que Baikonour est une ville Kazak mais aussi russe. Donc pour cela il faut l’aval des Kazakhs que j’ai via mon visa mais aussi des russes, que je n’ai pas. Donc pour cela il faut que je monte à Astana et que j’aille voir l’immigration si ils peuvent faire quelque chose pour moi. Car c’est très rare que des personnes seuls se présente dans la ville. Donc pour cela j’ai une lettre d’invitation de Zharikasin. Mais bon j’y crois pas trop ça serait dommage que de Baikonour je n ai que l’entrée de la ville.

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