mercredi 28 novembre 2007

Koumac



Retour sur la côte ouest, et arrivé Koumac, le pays ou les moustiques t’empallent. On va pouvoir vérifier si Patrick Timsit avait raison. Pour le moment je suis sur le choc du changement de payasage. Il y à peine une heure et demi j’étais perdu en plein milieu de la jungle et maintenant je suis sur une terre assez rocailleuse mais aussi qui présente beaucoup de similitude avec la Normandie surtout quand on remonte vers Pum.

Cependant la nuit approche donc c’est direction le spot pour planter sa tente. Pour cela on a pris la route du Nord dépassé le village fantôme de Tiebaghi pour arriver sur une petite plage bien sympathique. De plus j’ai put voir que ma 205 tiens bien la piste. Sur les quatre kilomètres qui nous séparé du spot j’ai pu effectuer du bon 4x4. C’est fou comme c’est robustes ces petites peugeots.

Donc nous voici face au couchant, et pour le moment rien à redire hormis le coté un peu aride de la région. Mais grave erreur, car tout d’abord impossible de faire démarrer le feu du barbecue. Pour le lancer on a du sacrifier presque la moitié d’une bouteille de Whisky. Et même avec cela ca n’a pas pris. Enfer et damnation on va manger froid. Donc on se résigne à cette éventualité quand soudain vingt minutes après un brasier, que dis je un feu de joies s’embrasse sur notre foyer qu’on croyait mort. Bref c’est un chance, donc ce soir ça sera steak mariné de cerf et camembert à la braise. Oh joie !!Oh bonheur !!

Apres cet excellent repas et un posage dans les règles de l’art pour contempler un ciel sans pollution lumineuse il est temps d’aller dormir. Et là on a put vérifier que dans cette région les moustiques sont plutot morfales. Par chance on n’a pas été piqué mais on pouvait entendre leur bourdonnement a travers les toiles de la tente. Pour vous dire un Airbus (pub inside) au décollage c’est plus silencieux qu’une armée de moustiques. Une chance que la moustiquaire est là sinon je pense qu’on aurait servi de dessert.

dimanche 18 novembre 2007

la vallé des Cascades


Apres avoir dépassé Hiengene, on continua notre route direction le nord et la ville de Pouebo. Cependant pour ce trajet on prit notre temps pour admirer la vallée des cascades mais avant de pouvoir profiter du paysage nous dûmes traverser la Ouaime. Ce bras de rivière n’est traversé par aucun pont. Donc pour rejoindre la rive d’en face, il faut prendre le bac. Et oui la Ouaime se traverse en bac. Et ce passage nous plonge dans un dépaysement total. Car face à nous ce dresse le mont panier qui culmine à plus de 1629 mètres. Et derrière lui le mont Colnet (1505m).

Que de verdure et de flore tropical, on est perdu en plein milieu de la jungle et si il n y avait pas ce semblant de route, on pourrait se croire en amazonie. Bien sur la faune en moins.

Mais le trajet s’annonce plein de surprises. Tout le long de la route on peut entrevoir sur les versants des deux monts des dizaines de cascades. Et c’est sur celle de Tao que nous sommes arrêtés. Apres une ascension d’une heure on a put s’émerveiller face à cette nature sauvage mais aussi sur la vu qu’on avait sur la barrière de corail. Un lieu où on pourrait rester des heures à contempler le bleu du lagon.

Un spot tranquille pour se détendre se relaxer et contempler le monde qui nous entoure. De plus l’ascension offre à ces visiteurs des dizaines de piscines naturelles. C’est à nous alors de décider si on continu l’ascension vers le mont Colnet ou si on préfère s’arrêter et profiter de la fraîcheur de l’eau.

Voilà l’apres midi file et il nous reste pas mal de route pour rejoindre la cote ouest et Koumac tout en retraversant la chaine. Mais cette foi-ci on passe par le col d’Amos et la ville d’Ouegoa.




le bac de la Ouaime


La cascade de Tao

mercredi 7 novembre 2007

Hiengene et sa poule

On continue la ballade. Apres une halte à Takian pour passer la nuit, on reprend la route vers le nord et vers Poindimé et Hienghene Même si la nuit fut assez difficile. Le camping face à l’océan et au bourrasque de vent ça le fait moyen. Ce n’était pas une tempête mais on n’était pas loin.

Donc après une nuit à se demander si la tente aller tenir le coup, le réveil fût agréable avec une vision d’un pacifique sans vagues. Et puis ce fut le temps de reprendre la route et de longer l’océan. Chose qui choquera plus d’un c’est le coté désert mais aussi la diversité des paysages. Pour ma part c’était un retour en Thaïlande La cote est ressemble comme deux gouttes d’eaux au îles de Kho Samui ou de Koh Phanang. Et le pire ou plutôt le plus fascinant vient de Hienghene avec ces roches noires de linderaliques et sa poule sculptée par les alizés et l’érosion. Rien que ces roches qui longent l’unique route vous donneront un petit aperçu de ce qui vous attend au Vietnam. Mais bon je préfère laisser la place aux images.


les roches noires


La poule de Hienghene


la baie de Hienghene

De toute façon je reviendrais sur Hiengene car il sur que mes prochains week end vont être dédié à l’exploration des monts panié, du lagon et des environs de la petite commune. Bien sur je vais m’attarder sur la vallée des cascades qui jouit ici d’une renommé sans nom surtout celle de Toho.

lundi 5 novembre 2007

Arrivée sur la cote est


Allez on coupe à travers la chaîne. En ce début d’après midi, le but est de relier la coté est via la transversale de Houailou. 70 km à travers les cols de la chaîne et de la foret primaire. Il faut dire que le choc est violent. On passe du décor des mers du sud à un paysage style Amazonie powa. Mais le plus époustouflant n’est pas là. C’est après l’heure et demi de voiture qu’on découvre, comment dire, un choc. Oui un choc, le pacifique là face à vous avec la barrière de corail et ces dégradés de bleu. Bien sur la route longe la plage à flanc de montagne. On est entre terre et mer.
Donc la première étape fut la ville de Ponerihouen. Petite commune de 3 000 habitants, mais au cadre idyllique. La ville possède son petit charme, mais aussi une attraction de choc. Celle-ci se nomme le pont de Ponerihouen. Vestige des années Eiffel, ce pont métallique enjambe la rivière Nimbaye. Rien que de voir ce géant métallique dans cette flore sauvage ne donne au voyage un goût d’aventure post apocalyptique. Tels des aventuriers on redécouvre une civilisation perdu au fond le jungle. Et le traversé, c’est vraiment autre chose. Bref j’ai trippé comme un gosse au volant de ma 205.



le pont de Ponerihouen

Mais bon ce n’est pas tout mais ici la nuit tombe vite donc, il fallait trouver un petit spot pour camper et se reposer de cette journée passé sur les routes Kanacks. Donc rien de mieux que de planter sa tente face à l’océan t braver le vent pour déplier et planter sa toile. Mais le jeu en valait la chandelle. Se réveiller le matin avec dans les yeux un levé de soleil sur l’océan, c’est grandiose. Et il faut le dire la Nouvelle Calédonie c’est vraiment Paradise Island. Surtout la cote est qui est sauvage à souhait.

un levé de soleil made in pacifique

Voila maintenant direction Poindimié et Hienghene

samedi 3 novembre 2007

Nouméa - Bourail


Grand week end de la toussaint, j’avais donc quatre jours pour faire le tour de la nouvelle Calédonie. Au programme halte a Bourail la ville des cow-boys, traversé de la chaîne, remonté jusqu’à l’extrême nord de l’île par la façade est et faire halte à Koumac pour rendre hommage au scketch de Patrick Timsit.
C’est ainsi que le jeudi matin nous primes la route du nord, direction Bourail. Le départ ne fut pas très glorieux. Car d’après la météo la chaîne serait sous les nuages et les risques de précipitations étaient assez élevés. Mais bon, ce n’est pas ceci qui allait nous faire peur. Certes à peine avoir longés les monts Koghi qu’on eut droit à une belle pluie d’été. Visibilité nulle de quoi nous dire : « super le week-end commence bien ».
Mais après être sortie de cette mésaventure, la RT1 était face à nous et 170 kilomètres d’asphalte nous séparaient de notre première destination.

Bourail la ville du bétail calédonien, l’Abilene caldoche, ici tout est fait pour replonger dans le far west. Les gens circulent à cheval et la ville est construite selon les mêmes principes que les villes du grand ouest américain. Mais Bourail c’est aussi ces plages et sa roche percée. Cette dernière sculptée par la force des vagues ressemble à un bonhomme. Cependant l’intérêt sur ce cailloux ne se porte pas que sur son esthétique car à ces pieds on peut admirer des tortues qui viennent ici se pour se reposer. Malheureusement aucune tortue à l’horizon, c’est dommage mais ça sera pour une autre fois. Donc on préfère se poser ici pour le midi et profiter des joies de la plongés sous marine.


La roche percé


Maintenant d’un coté historique, Bourail c’est aussi la première ville arabe de l’île. Cette présence s’explique par la déportation de révoltés Kabyles lors des événements de 1871. Internés sur les différents bagnes de l’île ces personnes d’origine magrébines sont les pionniers de cette communauté arabes en terre Kanacks. Et aujourd’hui Bourail est devenu leur fief. On y trouve un cimetière musulman et depuis 10 une mosquée est sortie de terre. Même le col qui précède l’arrive dans la ville porte le nom de col des arabes.
Quand on vous dit que la Calédonie c’est une terre de métissage, ce ne sont pas des paroles dans le vents. Voici pour le petit aparté historique, l’après midi est bien entamé et on encore plus de deux heures de routes pour rallier la coté est par la transversale de Houialou.



Voila un petitmoment de détente à regarder le bleu de l’océan avant de reprendre la route vers l’est et rejoindre Houialou par le col des roussettes.