vendredi 17 juillet 2009

Georgie, georgie


Bon, me voilà de retour pour des petites mises à jour. Alors après mes escapades sur l’histoire de la Grèce antique, je suis remonté sur Ankara et la mer noire. Un seul but dans ce trajet !!! Arrivé à Baku via la Géorgie. Et pour cela, je me suis posé l’espace d’un moment à Hopa la ville frontière avant de partir pour Batumi.
Donc le passage c’est effectué sans aucun souci, je me suis pris la journée pour suivre un vieux sentier qui rejoint le poste frontière depuis Hopa. Et vu que mes papiers étaient en règles, c’est passé comme une lettre à la poste. Cependant face tant d’engouement de ma part j’ai remarqué que j’étais vraiment parti à l’arrache pour cette étape. Pas un guide sur moi, mais ceci ce n’est pas grave, mais pas de traducteur ou d’aide à la compréhension. Et les caractères russes il faut y aller pour comprendre ce qu’ils veulent dire. Surtout que ici l’anglais on oublie. You-piiiiiiiiiii !!! Ca va être dantesque je sens. Mais bon arrivé à Batumi je profite un peu de la mer noire avant de prendre mon bus pour la capitale T’bilisi. Plus de quatre cent kilomètres dans l’arrière pays géorgien. Agréable, mais risqué, les géorgiens ne savent pas conduire et on le remarque dés les premières minutes. A une époque j’avais visibilité. Il y a pas dire ca donne des sueurs froides. Mais bon après plus de huit heures de trajets, me voici dans la capitale. Pile poile pour le diner, le temps de me poser et me voilà en train de me balader sur les rives et de capter l’ambiance de T’bilisi.
Et ce n’est pas tip-top, la ville paye encore l’indépendance tout comme la guerre contre la Russie. Les géorgiens montrent une belle haine contre les russes et la misère s’affiche dans les rues. On se sent un peu mal à l’aise, mais le pays essayent de se reconstruire surtout qu’il possède une richesse historique sans pareils comme une nature sauvage perdu entre vallons et montagnes.
Mais pour moi ca sera juste la capitale pour l’ambassade de l’Azerbaïdjan et mon visa. Néanmoins entre temps, je me suis retrouvé entre une charge de policiers sur des russes saouls et comme par comble de ma chance je me suis retrouvé au milieu. Il a fallut que j’insulte un flic en français pour qu’il me laisse tranquille. Ok j’ai une tête de terroriste mais quand même me confondre avec un russe. Résultat des courses une arcade amoché. Mais ca a vite cicatrisé, plus de peur que de mal. Cependant au final T’bilisi ne m’aura pas aidé car mon visa pour l’Azerbaïdjan a été refusé. Donc sans attendre j’ai pris le premier avion pour Aktau au Kazakhstan.

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