vendredi 17 juillet 2009

Aktau


Apres un vol ou j’ai pris conscience que la technologie russe, il faut soit avoir confiance soit prié que sa bonne étoile ne vous abandonne pas. Je ne sais pas quel modèle de coucou j’ai pris mais que soit au décollage, en vol ou à l’atterrissage je me suis dit c’est la fin. Ca grince ca couine, on a l’impression que les rivets sautent les uns apres les autres. Et le pire il n’y a pas de séparation entre la cabine et les passagers. Donc on voit tout ce qui se passe. Et je peux dire que ca ne rassure pas du tout. Je me pose encore la question de savoir comment ces avions peuvent encore voler.
Néanmoins me voilà à AKtau avec vu sur la Mer Caspienne. Le temps de me faire bloquer ma carte bleue par un ATM et je prends les routes. C’est ainsi que le lendemain de mon arrivé j’étais dans le désert à marcher en direction de Beynou a plus de 560 kilomètres de Aktau. Le temps de faire les douze kilomètres de ville, et j’étais dans le désert. Et c’est là que je fus pris en stop par Art et Val deux ingénieurs Kazak en pétrochimie qui rentrait chez eux à Zenghozen. Je leur ai demandé s’ils pouvaient me laisser à Zetibay. Pour eux pas de souci, mais sur les soixante dix kilomètres qui sépare Aktau de Zetibay on a fait connaissance et au final ils m’ont invité chez eux, pour passer quelques jours. Hébergé chez Val, la première soirée fut synonyme de fête ou j’ai dégusté de la vodka maison tout comme de la bière maison, de plus j’ai fait connaissance de leurs potes. Une agréable soirée qui de plus m’a permis d’en apprendre beaucoup sur la région et le pays. Le lendemain ce fut direction Aksou pour un barbecue, mais aussi profiter de la mer caspienne.
Derniere soirée dans la région d’Aktau et je ne regrette en rien cette aparté, j’ai fait la connaissance de deux personnes sympathique et ils m’ont rédigé un mot en russe pour que je me fasse comprendre ou que je sois dans le pays. Ce n’est que lendemain matin ou je suis parti dans le désert pour Beynou en compagnie des chameaux et autres Gazoduc et Oil fields. C’est le désert il n’y a rien et en quittant Zetibay il me fallait plus de 60 kilomètres pour rejoindre Shepte. Donc les provisions en eau sont plus qu’obligatoire. De plus Val m’a dit qu’après Shepte j’allais bien tripper en voyant la route. Je m’attends au pire…

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