jeudi 14 octobre 2010

Junk Punk In Calédonia


La junk Punk attitude, la junk life… What’s the fuck ? Et oui ca commence ainsi mais je ne me voyais pas faire une introduction avec le il était une fois et tous le touin touin pour voir des elfes et des farfadets en collant vert gambader dans des champs sous l’influence de l’ecstasy locale. Le junk Punk c’est quoi c’est un futur alternatif. Il en existe plusieurs, attention je suis geek et fan de roleplay donc il est possible que j’en perde pas mal d’entre vous en route. Donc si vous décrochez revenez à la première page et réessayer. Si vous n’y arrivez pas faites comme les elfes essayer l’ecstasy locale. Vous verrez ca passera mieux.
Donc ou en étais-je ? Ah oui le futur enfin les futurs alternatif, il en existe plusieurs qui sont classé sous différentes catégories. Je ne vais que les survoler en vous donnant des exemples. Mais au moins vous comprendrez ce qui c’est passé dans le cerveau gangréné de deux mecs en manque d’events.
On a le cyberpunk un futur ou la technologie a pris le dessus. L’homme est assisté et il vie sous le joug de l’informatique et de l’information mass média. Des œuvres comme Blade Runner et Ghost in the shell sont de très bon exemple.
Ensuite nous trouvons le gothic punk. Non non ce n’est pas le mélange d’un fan de Manson et d’un fan de Sid Visious. C’est un monde ou la religion a pris le dessus. L’homme est traqué pour toute entrave à la doctrine de masses. Pour cela il faut plonger dans le monde de Warhammer 40 000
Une troisième futur assez connu c’est le steam punk. L’humanité c’est arrêté à la révolution de la vapeur. La technologie est bien là mais dans un monde ou deux univers cohabitent. Pour cela des films comme Steam boy ou full metal alchémists sont de bon exemple.
Et pour finir il y a le Junk Punk un monde apocalyptique ou l’humanité survie face aux affres d’une troisième guerre mondiales ou d’une grande épidémie. Les rescapes vivent sur les ruines d’un monde en essayant de le reconstruire. Pour cela il faut se plonger dans Mad Max, Waterworld.
Donc c’est sous ce thème que Bichon, mon fidèle acolyte et moi-même nous nous sommes lancés dans une aventure dépassant l’entendement humain. Comment est né ce projet ? Pour cela il faut remonter le temps. A une époque béni des dieux ou les départs et les retours étaient légions. Perdu sur le vaste parking de la Tontouta on refaisait le monde avec des bouteilles de Baileys à moitié fraiche. Tiède par moment. Et oui la vie peut être cruelle. Et là ce n’est pas la fée verte qui est venu nous dire bonjour. Mais l’esprit de démence et de l’inconcevable. Et depuis il suffit d’une étincelle pour qu’un brasier sans noms s’emparent de nous. Le premier effet connus fut la soirée pirates et le second effet la soirée Junk Punk. Mais comme je vous le disais ici pas de fées ou de prince charmant. Ici tout est chaos tout est désenchanté (bordel Myléne shut up !!!).
Apres des préparatifs houleux et c’est le mot car on avait vu gros pour cette soirée. On est arrivé le vendredi matin sur le lieux de la soirée. A notre bord plus de 130 000 franc d’alcool (plus de 1000 euros pour les européens, a peu prés 110 000 yens pour les japonais et pour nos amis canadiens et anglais je vous laisse faire la conversion), une sono pour faire jumper le dancefloor, 10 futs d’huiles pour le décor, des tonnelles pour les abris et notre savoir faire pour transformer un spot désert en quelque chose de totalement apocalyptique. Et pour cela le ciel nous a entendus pas de la bonne oreille je le conçois. Car à peine nous nous sommes installé que la pluie est venu nous prêter sa compagnie. Et c’est sans attendre qu’on a quitté le spot sans demander notre reste. L’angoisse venait de rejoindre la fête. On est vendredi soir il pleut dans le sud, la météo nous joue des tours et nous pauvres pécheurs (oui je fais mon religieux car en ce moment de crises les sacrifices furent légion, et je vous rassure je ne vous parlerais pas du mien). Le samedi s’annonce anxiogène à souhait on ne sait pas si on doit maintenir la soirée mais on prend notre courage et on fait vœux de chasteté (enfin moi) on prie et on espère que le temps ne bougera pas. Et une fois arrivé sur la plaine de la futur New Heaven le ciel demeuré menaçant. Mais menaçant tant qu’il ne passe pas à l’action ca nous va. C’est ainsi qu’on passe en mode batisseur et que New Heaven sort de terre. On est quatre à mettre la main à la patte, Bichon, Lilian, Seb and Me. Il est sept heures du mat et les participants ne seront ici pas avant trois voir quatre bonnes heures. Il faut tout transformer et on s’y met de bon cœur malgré les petits soucis techniques tel que le groupe électrogène qui nous joue des caprices ou la consommation accru de disque pour la disqueuse.
Cependant la consécration arrive sur les coups de onze heures. On attend au loin les klaxons des voitures. Et ils sont là nos soixante participants. Ils ont signés pour vivre un enfer, et là c’est l’apocalypse qu’on leur vend pas celle selon St Jean mais celle selon la Soundskull Team.



Le temps que les concurrents se posent la sono crachent déjà le ton avec un Highway to Hell qui sonne le glas de toute utopie. L’ére madmaxienne vient de commencer.



En tant qu’Apostat de New Heaven je cree une nouvelle caravane de l’étrange. Le but de ces équipes sera de s’affronter pour entrer dans New Heaven. Malheureusement le ciel nous joue des tours et la pluie fait son apparition. Les priorités sont de protéger le matériel. Refugié tels des naufrages sous les tonnelles on attend… Le rhum arrive et réchauffe les cœurs. Pendant ce temps le staff prend la décision d’abandonner le spot par sécurité et de repartir vers Plum. Il faut trouver une solution de rechange mais celle-ci ne viendra pas de l’équipe d’orga mais de Math et Vince qui nous offre leur maison pour continuer la soirée. Et là tout s’enchaine les Djs lancent les watts et la foule se retrouve sur la piste de danse. Les tracasseries de la journée sont oubliées et les corps de déchainent sur le dancefloor. Aux rythmes d’une musique endiablés tout le monde se laisse aller dans un monde d’extase ou l’alcool coule à flot. Et pour couler il coule. C’est l’orgie à 23 heures c’est panne sèche mais pour tout le monde l’ambiance et là et c’est du jamais vu sur Nouméa.

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