mardi 31 mars 2009

Week end en voilier

Ce dernier week-end ce fut sortie en voilier. Alors deux jours de bonheur et de galères. On embarque vendredi soir à bord du Draken, un fier voilier de 13 mètres avec ces 8 membres d équipage. A savoir le capitaine Narco, son second Cécile, le contre maitre Fab, les mousses Charline, Audrey, Elo et Julien et le cuistot JR.
Donc c’est de nuit qu’on quitte Nouméa en direction du Sud et de la région des cinq iles.

Apres une nuit au large de l’ile Ouen on a repris la direction de Mato et Ieroue, cette dernière étant un lieu très poissonneux et aussi offrant un mouillage idéale. Enfin c’est qui était écrit sur les cartes marines. Car l’approche n’est pas aisée surtout avec ces patates et ces récifs qui bordent l’ilot.



Et sur les coups de 9 heures ont été en vu de l’ilot. Le temps de jeter l’ancre et de préparer l’annexe et nous voilà partis en deux groupes. Elo, Cécile, Charline et Julien en direction de la plage. Fab, Audrey et moi en direction des récifs pour ramener du poisson. Narco quand à lui a préféré resté sur le bateau.

Et c’est là que tout ce gâte, déjà pour ma part mon fusil me lâche, le sando se coupe donc obliger de revenir vers l’annexe pour changer de fusil et troquer mon 1m30 contre mon tout petit de 70cm utilisé exprès pour les langoustes et traquer les poissons dans les rochers. Et là vu la taille des saumonés et des quelques perroquets je ne pense pas faire grand-chose.
Et c’est le cas à peine je tirais je ne faisais que piquer les poissons qui en se débattant soit se déchirer soit de « détacher pour aller mourir à plus de 10 mètres de fond. Bref bredouille surtout qu’au final avec le courant j’avais pas mal dérivé et je me retrouver dans une zone pas trop fréquentables avec trois pointes blanches qui commençait à me tourner autour. Attire par les poissons que je n’avais pas tué le coin devenait un peu malsain.

Et là en sortant la tête de l’eau je me trouvais loin de l’annexe. Et quand je leur fit signe de revenir me chercher je voyais que quelque chose clocher. Pourquoi Fab avait sorti les rames. Et en plus le temps commençait à se gâter. Puis au bout d’un quart d’heure les voyant point arrivé et surtout voyant Audrey me faisant de grand signe j’ai pris la direction de l’annexe à contre courant. La ce fut sportif surtout en regardant tout le long derrière moi au cas ou je me ferais charger par un pointe blanche un peu trop entreprenant.
Et au final il m’aura fallut plus de quinze minutes pour arriver à l’annexe. Ou j’ai appris que le moteur nous avez lâché. Et là la pluie qui c’est mêlé à la fête en plus du vent. Audrey dans le bateau avec Julien qui les avait rejoints depuis la plage, on a décide avec Fab de tirer l’annexe vers un petit ilot au large du récif et de s’y poser.
Arrivé la bas on fait des signaux en direction du voilier et aucune réponse. Narco comme son surnom l’indique doit dormir. Ce sont les filles qui sur la plage captent qu’il se passe quelque chose et qui arrive à alerter Mathieu alias Narco de venir vers nous.
De mon coté je regarde le moteur et je vois que c’est la clavette qui entraine l’hélice qui nous a lâché. Et le temps s’y met avec grosse bourrasque et pluie.



Et là il aura fallu plus de vingt minutes à Narco pour venir au plus proche de nous pour que Fab se lance à l’eau et arrive à atteindre malgré le courant le voilier pour récupérer une clavette et la ramener sur l’ilot. Ca a été très folklo surtout avec Julien qui commençait à paniquer. Mais une fois l’annexe ok j’ai ramené tout ce petit monde au voilier avant que Fab et moi on aille chercher les filles qui commençait à se poser trop de questions sur leur plage. Il faut dire qu’elles s’en sont fait des films. Mais forte heureusement la pêche fut excellente et qu’on a put se rassasier.

Et une fois tout le monde à bord, le soleil est apparut pour que l’apres midi soit à son summun. Entre Fab et moi-même qui retournions pêcher et les autres qui allait se reposer.



Et la deuxieme partie de peche fut sans encombre malgres le moteur qui me lache au retour mais bon on avait les rames et puis pas de stress, malgres que Fab ce soit fait piquer son poisson par un pointe blanche un peu agressif.
Mais en tout cas que de bon souvenirs.

Car le retour fut assez violent vu qu’on a traversé plusieurs grains mettant l’équipage à rude épreuve. Mais au final on est rentré au port sain et sauf avec les glacières pleines de saumonées de quoi alimenter de futur barbecues et autres grillades.

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