dimanche 6 juin 2010

Cote oubliée Jour 4 et 5



Apres le repos, c’est notre quatrième jour de marche. Et pour moi (oui je suis faible) le calvaire devient intense. On descend en direction de la mine de Ouiné et de son aérodrome. Normalement ce point là indique la moitié du parcours. Mais pour nous ce n’est point le cas. On réalise qu’il nous faut encore plus de quatre heures pour rejoindre le site. Et le parcours même si il est plaisant présente ces embuches, mais aussi sont lot de réconfort. On descend à notre rythme vers ce point dit de ravitaillement. Cependant au fur et à mesure qu’on avance on voit la fin de l’aventure qui se dessine. Il nous reste encore une journée et demi et un bonne trentaine de kilomètres mais cette fois ci ce n’est plus sur du platier mais dans la mangrove. Bref on commence à douter. Mais une fois arrivé sur le village de Ouinée d’un accord commun on décide d’arrêter l’aventure. En discutant avec les mineures on négocie un retour en avion vers Nouméa. Et ces derniers nous offre l’hospitalité en nous hébergeant. C’est le moment ou la tension se relâche. On profite de ce temps pour se reposer et profiter de cette fin de week end. C’est la redecouverte des joies simples. Nous sommes tous là allongé sur la pelouse à laisser nos esprtits partir loin de la route. On flane on plonge dans la lecture. C’est la fin, il y a un peu d’amertume mais de savoir que demain on rentrera sur Nouméa nous redonne le sourire. Sourire qu’on avait point perdu car la randonné fut quelque chose d’intense pour nous tous. On était bien sur les plages à avancer et à se demander ce qui pourrait bien nous arriver.

Le lundi le retour se fait sans embuches. Et le matin nous voilà sur Nouméa après un vol de courte durée. On est en ville avec nos gros sacs. Impossible d’etre discret. Mais ce n’est pas grave. On arrive chez Elo pour la derniere action du voyage. Repartir à Yaté récuprer le pick up de Cécile.

Au final on aura passé quatre jours sur la piste à se demander ce qu’on faisait là. Mais au final c’est une expérience qui restera tatoué au fond de nos cranes.

Merci à toi Sire Bichon pour ton Leitmotiv, je te remercie Christelle pour cet entrain que tu nous faisait partager. Merci Elo pour ta bonne humeur et tes sourires communicatif. Et merci encore Cecile pour tous ces instants made in nawak.

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