Grand week end de la toussaint, j’avais donc quatre jours pour faire le tour de la nouvelle Calédonie. Au programme halte a Bourail la ville des cow-boys, traversé de la chaîne, remonté jusqu’à l’extrême nord de l’île par la façade est et faire halte à Koumac pour rendre hommage au scketch de Patrick Timsit.
C’est ainsi que le jeudi matin nous primes la route du nord, direction Bourail. Le départ ne fut pas très glorieux. Car d’après la météo la chaîne serait sous les nuages et les risques de précipitations étaient assez élevés. Mais bon, ce n’est pas ceci qui allait nous faire peur. Certes à peine avoir longés les monts Koghi qu’on eut droit à une belle pluie d’été. Visibilité nulle de quoi nous dire : « super le week-end commence bien ».
Mais après être sortie de cette mésaventure, la RT1 était face à nous et 170 kilomètres d’asphalte nous séparaient de notre première destination.
Bourail la ville du bétail calédonien, l’Abilene caldoche, ici tout est fait pour replonger dans le far west. Les gens circulent à cheval et la ville est construite selon les mêmes principes que les villes du grand ouest américain. Mais Bourail c’est aussi ces plages et sa roche percée. Cette dernière sculptée par la force des vagues ressemble à un bonhomme. Cependant l’intérêt sur ce cailloux ne se porte pas que sur son esthétique car à ces pieds on peut admirer des tortues qui viennent ici se pour se reposer. Malheureusement aucune tortue à l’horizon, c’est dommage mais ça sera pour une autre fois. Donc on préfère se poser ici pour le midi et profiter des joies de la plongés sous marine.
La roche percé
Maintenant d’un coté historique, Bourail c’est aussi la première ville arabe de l’île. Cette présence s’explique par la déportation de révoltés Kabyles lors des événements de 1871. Internés sur les différents bagnes de l’île ces personnes d’origine magrébines sont les pionniers de cette communauté arabes en terre Kanacks. Et aujourd’hui Bourail est devenu leur fief. On y trouve un cimetière musulman et depuis 10 une mosquée est sortie de terre. Même le col qui précède l’arrive dans la ville porte le nom de col des arabes.
Quand on vous dit que la Calédonie c’est une terre de métissage, ce ne sont pas des paroles dans le vents. Voici pour le petit aparté historique, l’après midi est bien entamé et on encore plus de deux heures de routes pour rallier la coté est par la transversale de Houialou.
Voila un petitmoment de détente à regarder le bleu de l’océan avant de reprendre la route vers l’est et rejoindre Houialou par le col des roussettes.
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