Allez on coupe à travers la chaîne. En ce début d’après midi, le but est de relier la coté est via la transversale de Houailou. 70 km à travers les cols de la chaîne et de la foret primaire. Il faut dire que le choc est violent. On passe du décor des mers du sud à un paysage style Amazonie powa. Mais le plus époustouflant n’est pas là. C’est après l’heure et demi de voiture qu’on découvre, comment dire, un choc. Oui un choc, le pacifique là face à vous avec la barrière de corail et ces dégradés de bleu. Bien sur la route longe la plage à flanc de montagne. On est entre terre et mer.
Donc la première étape fut la ville de Ponerihouen. Petite commune de 3 000 habitants, mais au cadre idyllique. La ville possède son petit charme, mais aussi une attraction de choc. Celle-ci se nomme le pont de Ponerihouen. Vestige des années Eiffel, ce pont métallique enjambe la rivière Nimbaye. Rien que de voir ce géant métallique dans cette flore sauvage ne donne au voyage un goût d’aventure post apocalyptique. Tels des aventuriers on redécouvre une civilisation perdu au fond le jungle. Et le traversé, c’est vraiment autre chose. Bref j’ai trippé comme un gosse au volant de ma 205.
le pont de Ponerihouen
Mais bon ce n’est pas tout mais ici la nuit tombe vite donc, il fallait trouver un petit spot pour camper et se reposer de cette journée passé sur les routes Kanacks. Donc rien de mieux que de planter sa tente face à l’océan t braver le vent pour déplier et planter sa toile. Mais le jeu en valait la chandelle. Se réveiller le matin avec dans les yeux un levé de soleil sur l’océan, c’est grandiose. Et il faut le dire la Nouvelle Calédonie c’est vraiment Paradise Island. Surtout la cote est qui est sauvage à souhait.
Voila maintenant direction Poindimié et Hienghene
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