jeudi 27 septembre 2007

Blackjack


Aujourd’hui je demande une nouvelle. Mon jeu se compose de onze cartes, et avec celle ci je vous fais un Blackjack. Bienvenue dans l’enfer du jeu dans le monde de Lolicon.
Depuis le 22 septembre Blackjack leur premier opus peut enfin résonner sur nos platines. Ce jeune groupe du sud de la France nous livre onze titre de fusion nu métal. A la croisée entre Aqme, Pleymo, Incubus ou Silverchair, Lolicon assoit de sa présence par ces prestations scéniques. Il faut dire que leur frontman Méderic enflamme la scène par sa présence. Et quand il déboule avec des titres comme otage où j’en rêve encore on ne peut que regarder et se délecter du son qu’ils offrent à leur public.
Mais Lolicon ce n’est par que Blackjack, c’est aussi une formidable aventure humaine, ou des potes qui ont usé sur les bancs du lycée leurs baggys pour fournir un rock énervé qui enivre quiconque qui l’écoute. Et c’est album c’est enfin une réponse à ces années passés à enflammer les salles de France.
Et c’est avec Blackjack qu’ils vont se défendre sur scène. Et l’écoute de cet album ne va pas vous laisser de marbre. Rien que l’envers du décor montre déjà la ligne de conduite de ce disque. Quelque chose de fort vous traverse et vous donne envie de jumper. Bon je ne vais pas aborder le poids des mots, titre violent interprété avec Mike des Fis(ch)er qui fera trembler le sol plus d’une fois. Mais ce featuring n’est qu’une goutte dans l’océan musical qu’est Blackjack. Le titre je m’affole est une belle image pour illustrer cette image. Un chant clame sur une batterie bien présente qui fourni un son bien lourd avec des grattes tres discrètes mais omniprésente. Bref un titre fort qui en charmera plus d’un. Tout comme les images nocturnes qui concluent cette première aventure avec une ambiance intimiste et qui nous pousse à dire encore. Oui encore de ce son si fort qui nous touche au fond de nous même.

http://lolicon.collectifg.free.fr/

lundi 17 septembre 2007

Yate !!!!! ( ah ne pas confondre avec Yatta)


Week end, temps libre, beau temps, alors pourquoi ne pas aller vers la cote est admiré le pacifique.
A plus de 80 kilomètres de Nouméa, sur la cote est se trouve la petit village de Yaté. Mais avant d’arriver vers la bourgade on doit longer le lac artificiel de Yaté. Réserve d’eau réparti sur plus de 40km² qui fait le bonheur des pécheurs. Mais cette eau n’a pas pour but d’alimenter principalement le lobby de ces messieurs. Son activité principale est d’alimenté l’usine hydro-électrique de Yaté via un barrage. Ce dernier ne va pas tarder à fêter ces cent ans. Projet lancé en 1903, il fut réellement érigé en 1912, ou plus tôt il commença à sortir de terre à cette date là. Car les travaux ne furent finis qu’en 1925. La raison d’un chantier si long est archi simple. Que c’est il passé entre 1914 et 1918 ? Vous avez dix secondes. A cause du conflit le chantier fut arrêté, mais il reprit en 1921, pour être officiellement inauguré quatre ans plus tard.
Certes aujourd’hui le barrage à évolué et il fait aujourd’hui plus de 60 mètres de haut sur une distance de 641 mètres. Et les derniers travaux d’agrandissement remonter à 1954. Mais bon assez de technique repartons vers notre coté pacifique, et sur les terre de la tribus des Touaourous. Il faut reconnaître que la route est un plaisir pour les yeux. On découvre toute la richesse de la flore Calédonienne mais aussi on est surpris par cette terre rouge omniprésente sur le parcours. Mais en plus de cela c’est aussi l’impression de désert qui nous frappe, sur tout le parcours on ne croise pas âme qui vive ni même un village ou une maison isolé. Ici l’homme n’est pas encore arrivé. Mais bon vu le terrain vallonné l’implantation humaine est un peu limitée. Donc on découvre le long de cette route transversale un des vrais visages de la Nouvelle Calédonie. Puis après avoir passe les cols des deux tétons de Mouirance on découvre face à nous une vaste étendu bleu. La Pacifique Sud est devant nous. Et à ces pieds les quelques habitations de Yaté. Voilà le Pacifique est là face à nous, cette grande étendu d’eau. Et de l’autre coté les îles Loyautés.

Une petite escapade sympathique même si arrivé au niveau du lac j’ai eu droit au bon déluge made in bretagne.




le pacifique ^^

vendredi 14 septembre 2007

Number one, ouais si ils le disent


Blonde, brune, rousse ces couleurs nous enivrent et nous portent vers d’autres cieux. On adore les enlacer, et on attend langoureusement le moment propice pour déguster de nos lèvres leurs goûts subtils. Vous l’aurez compris ce billet d’adresse à tous les fans de…. De bières bien sur. Qu’est ce que vous vous étiez imaginé encore.
Donc ici, dans les mers du sud on a la number one. La bière officielle de la nouvelle calédonie. Et il faut reconnaître qu’on n’a pas trop l’embarras du choix. Ici c’est Kro, 16, Heineken, Fischer, Foster et Number one. Alors déjà au revoir les brunes ici pas de bières brunes ni de blanche et pour les rousses ou ambré il faut attendre la période des fête pour les voir débarquer.
Donc comme tout bon maître d’orge que nous sommes ici la number one coule à flot. Malheureusement on se contente que de ce qu’on a et puis bon il y a plus dégeu comme l’Asahi la bière japonaise. Mais il y a aussi bien meilleur comme la Tiger la bière Laotienne. Mais je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Ca aurait pu être pire genre tombé dans un endroit sans bières. Ah horreur !!! Je tiens aussi à préciser je ne suis pas alcollo mais j’aime bien déguster une bière fraîche le soir entre amis en levant nos verres aux étoiles (qui bien sur je ne connais pas, il faudra que je songe à retrouver une carte du ciel).
Bon j’ai l’impression que entre le Kava et la number one on va me prendre pour une personne qui aime se mettre la tête à l’envers. Mais je tiens à dire que c’est le cas. Cependant j’ai plus d’un tour dans mon sac. Vu que la Calédonie est assez loin de vous je vais vous offrir une recette d’ici. Ce n’est pas le bougna qui aura son propre papier mais le poulet au coco. Petite recette bien sympathique et facile à préparer.
Donc il vous faut :
- Quatre filets de poulets ou quatre cuisses (obligatoire me direz vous)
- un oignon
- deux cueilleres a soupes d’huile
- un bol de lait de coco
- du sel et du poivre

Pour la préparation c’est assez simple
Faite dorer votre poulet dans l’huile, tout en y faisant revenir l’oignon émincés. Salez poivrez à votre goût. Quand le poulet commence à se dorer, recouvrer le de lait de coco, puis faites mariner le tout à feu doux.
Une fois que c’est prêt, vous pouvez déguster.
Pour l’accompagnement pas besoin de casser la noix (de coco), les légumes de saisons s’accommode facilement avec cette recette même si les touts petit auront une préférence pour les frites.

mercredi 12 septembre 2007

La Tontouta c'est par là !!!

Alors quand vous arrivez en nouvelle Caledonie, vous êtes obligé de passez par la case La Tontouta. De même si vous voulez quitter l’îlot. Certes il y a toujours le bateau comme alternative mais bon il faut aimer alors prendre son temps comme il faut. Métropole Nouméa c’est quand même entre trente et quarante cinq jours. Là on sens que le voyage est long très long même. Surtout c’est du direct, sans escale, sans surprises. Bref vous l’aurez compris le voyageur opte plus tôt pour l’avion. Et c’est ainsi que son premier contact avec l’ile se fait par l’intermédiaire de la vielle aérogare de La Tontouta. A plus de cinquante kilomètre de la capitale on découvre ici les premières images du territoire calédonien. Si on part vers le nord on entre dans la brousse au sud on dit bonjours à la civilisation urbaine, à l’est c’est la montagne et son trésor qu’est le nickel et à l’ouest (rien de nouveau on connaît le refrain) la barrière de corail et le bleu du lagon. Et au centre un aérogare qui commence à accuser son age mais aussi qui ne vas tarder à répondre aux attentes des calédoniens.

Pour la petite histoire La Tontouta c’etait au début une exploitation minière de nickel et de de chrome. Les principaux sites de ces anciennes extractions sont la mine de Galiéni et de Liliane. Aujourd’hui désaffecté ces deux sites sont de bon parcours de randonnés surtout qu’ils longent la rivière Tontouta et son confluent Kalouehole. Mais bon aujourd’hui ces révolus et la ville est maintenant connus par son Aéroport, le seul qui est ouvert vers l’international.

Vous devez vous demandez pourquoi je parle de La Tantouta plus de trois mois après mon arrivé. Et bien c’est simple aujourd’hui un appel d’offre a été lancé pour l’extension et la rénovation de l’aérogare. Et (mal) heureusement pour moi, c’est sur moi que c’est tombé, enfin toute l’équipe. Donc c’est avec plaisir qu’on va se lancer dans l’aventure en espérant décrocher le marché. Il faut savoir que la réalisation de cette nouvelle aérogare s’élève à plus de 80 millions d’euros et que les travaux sont étalés sur plus de trois ans. De plus le gouvernement calédonien espère lancer les travaux avant le début d’année 2008. C’est une gigantesque course qui s’offre à moi.

Voilà je suis aujourd’hui perdu dans la paperasse, dans les chiffres et dans les pronostics, tout en essayant de trouver des solutions techniques. Ypeeeee, c’est le moment ou jamais de se déchaîner et d’avancer et aussi de montrer tout ce que j’ai dans les trippes.
Donc pour les futur voyageurs bientôt vous serez accueillis par un bâtiment tout neuf à l’image de la caledonie comme ce fut le cas pour le centre culturel Tjibaou.




la futur aérogare imaginé par le bureau d'architecture Jacques Rougerie

lundi 10 septembre 2007

Hurt...



Dans quinze jours sort le nouvel album de Hurt. Ce volume II, je l’attends de pieds fermes. Mais avant d’aborder leur nouvel opus que je ne connais point. Je prefere remonter le temps et vous présenter l’album Volume I sorti en 2006.
A cette époque j’étais en plein dans le dernier Taproot et le dernier Nin ainsi que le dernier Tool. Du bon me direz vous. Puis au détour d’une conversation avec ma Flexouille je découvre Forever. Flex me disait que des éloges sur ce jeune groupe prometteur, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter un extrait de ce premier essai. Mais ce fut chose faite ce soir là.
Alors qui sont Hurt ? C’est du bon voir du très bon. C’est tout d’abord la rencontre entre J.Loren et Evan Johns. Si ce dernier vous semble inconnu, il faut savoir que c’est le fils de Andy Johns le producteur de Van Halen de Led Zeppelin et bien d’autre. Derrière les fûts il offre une batterie au son clair et prenant. Tandis que J.Loren, nourri au gospel nous offre, non nous enivre d’un voix proche d’un Trent Reznor ou d’un Eddie Vedder. Et pour compléter ce duo on a Joshua Ansley à la basse et Paul Spatola à la gratte. C’est ainsi que à eux quatre ils vont déblouler sur les ondes avec leur premier single Rapture.
Le titre ne passera pas inaperçu avec son son très heavy aux sonorités d’introduction western. Mais, cependant ce titre n’est pas représentatif du groupe. Car pour beaucoup d’entre nous on reconnaîtra des influences de Staind ou de Nickelback. Mais comme toute pierre précieuse le groupe se présente dans sa version brute.
Apres une écoute attentive on découvrira toute la finesse de Hurt surtout sur des titres comme Falling Appart ou sur l’enivrant Forever. Ce jeune groupe joue sur une certaine noirceur, dans ces compositions et ceci ne gâche rien à son charme. A-t-on ici les successeur de Tool je ne saurais le dire, et j’attend le volume II pour me prononcer mais ce premier opus m’a scotché surtout par son ambiance générale et par la structure des ces morceaux. On est loin des compositions d’un nouveau groupe de Grunge Metal. Chaque morceau présente une particularité propre comme le double chant de Forever, l’ambiance religieuse de falls appart ou alors l’hystérie de Unkind.

Voilà mon (re)coup de cœur du moment et si voulez en savoir plus et écouter Volume I voici l’adresse de leur myspace myspace.com/hurt

Le Kava c'est plus fort que toi

Bon quand j’étais en métropole, le soir c’était sorti entre potes dans les pubs, ou on pouvait savourer ce doux breuvage qu’on nomme bière. Et le must du must pour moi c’était la Guiness. Rien que d’en parler je revois devant mes yeux une pinte tout juste remplie, ou l’éclat noir de cette substance m’attire. Mais bon ici la Guiness il faut l’oublier tout comme la Strongbow, la Kierk ou encore la Welscoth. Triste réalité, mais c’est comme ça.
Mais pour les moments de détentes vu qu’il n’y a pas de pub, ou alors ce sont des avants boites huppes et sans cachets, on se retrouve entre amis dans des Nakamal.
Et dans les Nakamals on lève notre shell de Kava.

Alors qu’est ce le Kava ? C’est tout d’abord des racines du poivrier sauvage. Issu de la culture du Vanuatu le Kava est une substance issue du pressage de ces racines. Au début réservé à des offices religieuses. Mais aujourd’hui cette boisson a perdu tout son sens de tradition. Car à la base les racines ou rhizome étaient mâché par des enfants puis ensuite recraches sur des feuilles de bananiers. Ainsi la pâte produite sécher pour ensuite être filtré avec un peu d’eau. Puis cette étrange mixture est servi dans des shells ( moitié de noix de coco évidé). Aujourd’hui tout le coté traditionnel à disparut. Mais la consommation se fait toujours à l’aide de shells. Cependant cette banalisation est insultante pour les communautés du Vanuatu mais aujourd’hui on peut consommer du Kava à Hawaï ou il porte le nom de ‘awa au Samoa ou c’est ‘ava ou encore au Fidji ou on le retrouve sous le sobriquet de yaqona.
Néanmoins restons en Nouvelle Calédonie, ou il fut introduit durant les années 80, par des communautés du Vanuatu qui avaient fuit l’indépendance. Voici pour la petite histoire passons maintenant a ce qui nous intéresse tous l’ambiance et les effets de cette boisson.

Alors les Nakamal, sont facilement identifiable par les lupiotes rouges qui illuminent les entrées. Les gens se retrouvent dans ces espaces en fin de journées. En métropole à la sortie du boulot on allait boire un coup, et bien ici on va lever. Et oui on ne boit pas le Kava on le lève, et on le boit cul sec. On est peu obliger car le goût est aigre et amer, comme si vous buviez de la terre. Mais il a des propriétés relaxantes, euphorisantes ou encore anesthésiantes. Mais attention ce n’est pas une drogue. Même si en France il est considéré comme un stupéfiant. Pour simplifier il a des effets légèrement identiques à une douille de beu sans provoquer d’effet d’accoutumance. Ces effets qui permettent de bien décompresser après une bonne journée de travail et d’appercier la soirée qui se profile. Surtout que les Nakamal sont tous à ciel ouvert. Et le fait de lever sous les étoiles donne une autre atmosphère à la situation. Les Nakamal peuvent facilement ressembler à des salons de thés ou de narguilés. L’ambiance est très calme et sereine. Vous entendrez personne crier, et si il y a un fond de musique celui-ci est alors discret. Bref tout est là pour vous faire aimer la vie du pacifique.

Donc si vous venez dans le pacifique sud et qu’une personne vous propose de lever, accepter et n’oubliez pas de dire Oletti ( merci). Et pour les craintifs au niveau du goût. N’ayez pas peur on vous propose des petits gobelets de sirops qui vous permettront de mieux apprécier le goût. Surtout qu’il y a plusieurs tailles de shell qui vont de cinquante à cinq cent. Je ne saurai pas vous dire la capacité car ici la valeur du contenu ce compte directement en franc. Pour cinquante francs on un petit shell et pour cinq cent le maouss costo.

Voilà a défaut de trouver des pubs on a les Nakamal ou on se retrouve entre amis un soir sur deux ou l’on profite pleinement d’un ciel étoilé dans une ambiance plus qu’amicale.

La liste des nakamals de nouméa c'est sur le cri du cagou