mercredi 28 novembre 2007

Koumac



Retour sur la côte ouest, et arrivé Koumac, le pays ou les moustiques t’empallent. On va pouvoir vérifier si Patrick Timsit avait raison. Pour le moment je suis sur le choc du changement de payasage. Il y à peine une heure et demi j’étais perdu en plein milieu de la jungle et maintenant je suis sur une terre assez rocailleuse mais aussi qui présente beaucoup de similitude avec la Normandie surtout quand on remonte vers Pum.

Cependant la nuit approche donc c’est direction le spot pour planter sa tente. Pour cela on a pris la route du Nord dépassé le village fantôme de Tiebaghi pour arriver sur une petite plage bien sympathique. De plus j’ai put voir que ma 205 tiens bien la piste. Sur les quatre kilomètres qui nous séparé du spot j’ai pu effectuer du bon 4x4. C’est fou comme c’est robustes ces petites peugeots.

Donc nous voici face au couchant, et pour le moment rien à redire hormis le coté un peu aride de la région. Mais grave erreur, car tout d’abord impossible de faire démarrer le feu du barbecue. Pour le lancer on a du sacrifier presque la moitié d’une bouteille de Whisky. Et même avec cela ca n’a pas pris. Enfer et damnation on va manger froid. Donc on se résigne à cette éventualité quand soudain vingt minutes après un brasier, que dis je un feu de joies s’embrasse sur notre foyer qu’on croyait mort. Bref c’est un chance, donc ce soir ça sera steak mariné de cerf et camembert à la braise. Oh joie !!Oh bonheur !!

Apres cet excellent repas et un posage dans les règles de l’art pour contempler un ciel sans pollution lumineuse il est temps d’aller dormir. Et là on a put vérifier que dans cette région les moustiques sont plutot morfales. Par chance on n’a pas été piqué mais on pouvait entendre leur bourdonnement a travers les toiles de la tente. Pour vous dire un Airbus (pub inside) au décollage c’est plus silencieux qu’une armée de moustiques. Une chance que la moustiquaire est là sinon je pense qu’on aurait servi de dessert.

dimanche 18 novembre 2007

la vallé des Cascades


Apres avoir dépassé Hiengene, on continua notre route direction le nord et la ville de Pouebo. Cependant pour ce trajet on prit notre temps pour admirer la vallée des cascades mais avant de pouvoir profiter du paysage nous dûmes traverser la Ouaime. Ce bras de rivière n’est traversé par aucun pont. Donc pour rejoindre la rive d’en face, il faut prendre le bac. Et oui la Ouaime se traverse en bac. Et ce passage nous plonge dans un dépaysement total. Car face à nous ce dresse le mont panier qui culmine à plus de 1629 mètres. Et derrière lui le mont Colnet (1505m).

Que de verdure et de flore tropical, on est perdu en plein milieu de la jungle et si il n y avait pas ce semblant de route, on pourrait se croire en amazonie. Bien sur la faune en moins.

Mais le trajet s’annonce plein de surprises. Tout le long de la route on peut entrevoir sur les versants des deux monts des dizaines de cascades. Et c’est sur celle de Tao que nous sommes arrêtés. Apres une ascension d’une heure on a put s’émerveiller face à cette nature sauvage mais aussi sur la vu qu’on avait sur la barrière de corail. Un lieu où on pourrait rester des heures à contempler le bleu du lagon.

Un spot tranquille pour se détendre se relaxer et contempler le monde qui nous entoure. De plus l’ascension offre à ces visiteurs des dizaines de piscines naturelles. C’est à nous alors de décider si on continu l’ascension vers le mont Colnet ou si on préfère s’arrêter et profiter de la fraîcheur de l’eau.

Voilà l’apres midi file et il nous reste pas mal de route pour rejoindre la cote ouest et Koumac tout en retraversant la chaine. Mais cette foi-ci on passe par le col d’Amos et la ville d’Ouegoa.




le bac de la Ouaime


La cascade de Tao

mercredi 7 novembre 2007

Hiengene et sa poule

On continue la ballade. Apres une halte à Takian pour passer la nuit, on reprend la route vers le nord et vers Poindimé et Hienghene Même si la nuit fut assez difficile. Le camping face à l’océan et au bourrasque de vent ça le fait moyen. Ce n’était pas une tempête mais on n’était pas loin.

Donc après une nuit à se demander si la tente aller tenir le coup, le réveil fût agréable avec une vision d’un pacifique sans vagues. Et puis ce fut le temps de reprendre la route et de longer l’océan. Chose qui choquera plus d’un c’est le coté désert mais aussi la diversité des paysages. Pour ma part c’était un retour en Thaïlande La cote est ressemble comme deux gouttes d’eaux au îles de Kho Samui ou de Koh Phanang. Et le pire ou plutôt le plus fascinant vient de Hienghene avec ces roches noires de linderaliques et sa poule sculptée par les alizés et l’érosion. Rien que ces roches qui longent l’unique route vous donneront un petit aperçu de ce qui vous attend au Vietnam. Mais bon je préfère laisser la place aux images.


les roches noires


La poule de Hienghene


la baie de Hienghene

De toute façon je reviendrais sur Hiengene car il sur que mes prochains week end vont être dédié à l’exploration des monts panié, du lagon et des environs de la petite commune. Bien sur je vais m’attarder sur la vallée des cascades qui jouit ici d’une renommé sans nom surtout celle de Toho.

lundi 5 novembre 2007

Arrivée sur la cote est


Allez on coupe à travers la chaîne. En ce début d’après midi, le but est de relier la coté est via la transversale de Houailou. 70 km à travers les cols de la chaîne et de la foret primaire. Il faut dire que le choc est violent. On passe du décor des mers du sud à un paysage style Amazonie powa. Mais le plus époustouflant n’est pas là. C’est après l’heure et demi de voiture qu’on découvre, comment dire, un choc. Oui un choc, le pacifique là face à vous avec la barrière de corail et ces dégradés de bleu. Bien sur la route longe la plage à flanc de montagne. On est entre terre et mer.
Donc la première étape fut la ville de Ponerihouen. Petite commune de 3 000 habitants, mais au cadre idyllique. La ville possède son petit charme, mais aussi une attraction de choc. Celle-ci se nomme le pont de Ponerihouen. Vestige des années Eiffel, ce pont métallique enjambe la rivière Nimbaye. Rien que de voir ce géant métallique dans cette flore sauvage ne donne au voyage un goût d’aventure post apocalyptique. Tels des aventuriers on redécouvre une civilisation perdu au fond le jungle. Et le traversé, c’est vraiment autre chose. Bref j’ai trippé comme un gosse au volant de ma 205.



le pont de Ponerihouen

Mais bon ce n’est pas tout mais ici la nuit tombe vite donc, il fallait trouver un petit spot pour camper et se reposer de cette journée passé sur les routes Kanacks. Donc rien de mieux que de planter sa tente face à l’océan t braver le vent pour déplier et planter sa toile. Mais le jeu en valait la chandelle. Se réveiller le matin avec dans les yeux un levé de soleil sur l’océan, c’est grandiose. Et il faut le dire la Nouvelle Calédonie c’est vraiment Paradise Island. Surtout la cote est qui est sauvage à souhait.

un levé de soleil made in pacifique

Voila maintenant direction Poindimié et Hienghene

samedi 3 novembre 2007

Nouméa - Bourail


Grand week end de la toussaint, j’avais donc quatre jours pour faire le tour de la nouvelle Calédonie. Au programme halte a Bourail la ville des cow-boys, traversé de la chaîne, remonté jusqu’à l’extrême nord de l’île par la façade est et faire halte à Koumac pour rendre hommage au scketch de Patrick Timsit.
C’est ainsi que le jeudi matin nous primes la route du nord, direction Bourail. Le départ ne fut pas très glorieux. Car d’après la météo la chaîne serait sous les nuages et les risques de précipitations étaient assez élevés. Mais bon, ce n’est pas ceci qui allait nous faire peur. Certes à peine avoir longés les monts Koghi qu’on eut droit à une belle pluie d’été. Visibilité nulle de quoi nous dire : « super le week-end commence bien ».
Mais après être sortie de cette mésaventure, la RT1 était face à nous et 170 kilomètres d’asphalte nous séparaient de notre première destination.

Bourail la ville du bétail calédonien, l’Abilene caldoche, ici tout est fait pour replonger dans le far west. Les gens circulent à cheval et la ville est construite selon les mêmes principes que les villes du grand ouest américain. Mais Bourail c’est aussi ces plages et sa roche percée. Cette dernière sculptée par la force des vagues ressemble à un bonhomme. Cependant l’intérêt sur ce cailloux ne se porte pas que sur son esthétique car à ces pieds on peut admirer des tortues qui viennent ici se pour se reposer. Malheureusement aucune tortue à l’horizon, c’est dommage mais ça sera pour une autre fois. Donc on préfère se poser ici pour le midi et profiter des joies de la plongés sous marine.


La roche percé


Maintenant d’un coté historique, Bourail c’est aussi la première ville arabe de l’île. Cette présence s’explique par la déportation de révoltés Kabyles lors des événements de 1871. Internés sur les différents bagnes de l’île ces personnes d’origine magrébines sont les pionniers de cette communauté arabes en terre Kanacks. Et aujourd’hui Bourail est devenu leur fief. On y trouve un cimetière musulman et depuis 10 une mosquée est sortie de terre. Même le col qui précède l’arrive dans la ville porte le nom de col des arabes.
Quand on vous dit que la Calédonie c’est une terre de métissage, ce ne sont pas des paroles dans le vents. Voici pour le petit aparté historique, l’après midi est bien entamé et on encore plus de deux heures de routes pour rallier la coté est par la transversale de Houialou.



Voila un petitmoment de détente à regarder le bleu de l’océan avant de reprendre la route vers l’est et rejoindre Houialou par le col des roussettes.

lundi 29 octobre 2007

Hanoi jour deux


Hanoi !!!!! Ca y est, on y est. Que dire mais que dire, c’est Marseille version vietnam. Vous remplacez les Kebab par du riz sauté et la bonne mère par le mausolée d’Hochi minh. Certes j’exagère mais je ne blague pas. Même la circulation est aussi pourrie que sur la cannebière ou sur castellane.

Bon laissons Marseille à sa place et revenons au but de notre voyage. Apres avoir essuyé un dur calvaire en bus, il a fallut faire face à un autre problème. Le vol des papiers de Mike. Et boum rebelote, courir après les autorités pour bloquer la carte bleu mais le mal était déjà fait. En l’espace d’une heure on a perdu plus de 400 euros. La suite du voyage s’annonçait charmante. Plus de cartes bleu et il nous reste encore trois semaines de périples. Je vous le cache pas que là on faisait moins les malins. Donc pour continuer l’aventure ce fut allo maman bobo et western union. Une fois ces problèmes règles on a put jouer un peu au touristes en faisant gaffe à nous.
No pas nous ont mené au lac Hoan Kiem. Véritable lieux de rendez vous de la jeunesse vietnamienne, on découvre le long de ces berges tout le charme de ce pays. Ca va des simples vendeurs de mets locaux aux séances de gyms. Cependant nos pas nous menèrent à un lieu un peu spécial pour moi. Certes je risque de jouer sur la ligne du fan service et fan boys de base. Mais à Hanoi se tient le célèbre opéra d’Hanoi réplique parfait de l’opéra Garnier de Paris. Et c’est dans ce lieu qu’Indochine fêta ces vingt cinq ans avec le l’orchestre philharmonique d’Hanoi. De quoi me faire rêver. Et dire qu’au début je songeais faire le déplacement pour ce live unique.
Pas besoin d’avoir regrets, car maintenant je fais un voyage d’anthologie. Mais la déambulation dans les rues de la cité ne c’est point limité à l’opéra. Fort heureusement car malgré une pluie battante on a continué à errer dans ces petites ruelles et à découvrir les charmes que cache Hanoi. Ainsi on pu découvrir le temple Bach Ma ou alors le musée de la prison de Hoa Lo connu aussi sous le sobriquet de Hanoi Hilton.



L’après midi touchant à sa fin on commença à réfléchir aux activités de la soirée. Donc ce fut sortie au Apocalyspe Now la grande boite de la ville. Et pour s’y rendre ce sont deux amies qui nous ont mène en cyclo. Et là moi qui croyais avoir tout vu avec le voyage en bus, et bien j’étais loin du compte. Combien de fois on faillit se retrouver encastré dans un camion ou alors fauché par une voiture. Et je ne parle même pas des piétons. Rouler en deux roues à Hanoi c’est joué avec sa vie.

B

I come back



Bon maintenant que je suis bien installé chez moi, je vais pouvoir reprendre l’activité de mon blog plus sérieusement. Donc quoi de neuf depuis tout ce temps. Ben si on fait les comptes ça va faire bientôt six mois que j’ai quitté cette bonne ville France. Et quand je vois tout le retard que j’ai pris au niveau des mes petits papiers j’en tremble d’avance. Si on reprend depuis le début je dois finir de raconter mon périple en Asie du sud est. Il manque à l’appel la traversé du Vietnam la halte à Singapour et le retour au Lao. Mais ce n’est pas tout il y a ensuite toute l’actualité du caillou avec l’arrivé prochaine mais lointaine de la fibre optique (youpi fini le 256k à 100 euros), la victoire de la nouvelle Calédonie au jeux du pacifique. Mais aussi les sorties plongé et pédestre, et bientôt dans 3 jours le tour du cailloux pour le pont de la toussaint. Rien que ça va en faire des papiers sans parler aussi du nouvel album de l’Arc en ciel, du volume II de Hurt et de mon prochain voyage.

Mais bon avant d’aller trop loin revenons au week end dernier. Apres l’arrivé de mes affaires il fallait que j’emménage un peu mieux mon appart mais aussi que je trouve un biblio pour tous mes bouquins et une partie de mes Mites Close ( dédicace à Tinou). Ici le coup des meubles c’est tres cher mais tres cher la simple biblio made in confo de 60cm par 1.60 coûte la modique somme de 115 euros. Bref j’ai déjà mal au derrière rien qu’en payant mon abonnement internet alors payer des meubles aussi cher je préfère me les monter. Donc j’ai décidé de monter moi-même ma biblio et en plus aux dimensions qui me conviennent le mieux. Ainsi pour la même somme je me suis monté une biblio de deux mètres par deux en sapin de Nouvelle Zélande. Il m’aura fallu une bonne apres midi pour lui donner forme. Mais je suis assez fier du résultat. Ainsi good bye les cartons et bonjour le rangement. Et le tout pour pas trop cher. Bref en voyant ca d’un autre œil je sens que je suis parti pour monter moi-même tout mes meubles. Surtout que prochainement j’espère déménager pour un appart avec une terrasse. Donc pour la table et les bancs ça va être du fait maison.

mardi 9 octobre 2007

Touk-ké

Je vous présente Touk-ké mon ami le Gecko. Il faut dire que ici ce n’est pas rare de les croiser. Bon à Marseille aussi ils étaient présents, mais ici ils sont réellement dans leurs milieux naturels. Donc Touk-ké, c’est son nom (gecko en thaïlandais), a élu domicile dans mon appartement. Et il faut dire que ça me dérange le moins du monde. Car ces lézards, même si ils sont des cousins proches, m’aide beaucoup dans la chasse aux moustiques et aux araignées. Grâce à lui j’ai droit à des soirées très tranquille. Et il faut dire que comme animal de compagnie il n’y a guère mieux. Bon certes il joue le squatteur et se fait remarquer par ces cris très caractéristiques. Mais pour moi ça me dérange le moins du monde. Déjà habitué, à Marseille mais aussi en Thaïlande ou au Cambodge.
C’est ainsi que ce petit squatteur vit tranquillement sous mon toit.
Allez un petit poste pour rien dire mais je me devais de vous le présenter. Surtout qu’avec sa couleur brune, le petit Touk-ké s’amuse à se cacher dans les moindres recoins de l’appartement.

lundi 8 octobre 2007

Un d'mi s'you plait


Alors en France la diffusion était à 21h ici à Nouméa c’était au aurores qu’il fallait se lever pour suivre le choc de ces quart de finales. Le quinze tricolore face aux terrible All blacks. Donc réveil à cinq heures du mat et direction la Fiesta à la baie des citron. Ce petit restaurant-bar basque était le seul à retransmettre le match. Donc face à l’écran géant on était une centaine à vivre ce match. Un match qui fut éprouvant pour toute l’assemblé. Jusqu’au dernières secondes on a du retenir notre souffle.
Mais l’ambiance mes enfants, cette ambiance, du jamais vu surtout quand il est à peine six heures du mat. Donc les formules guiness, match en nocturne que je connaissait à Marseille ont été remplacé ici par chocolat chaud, café jus d’orange et croissant. Donc c’est au tour d’un petit déjeuné qu’on a vécu ce choc des titans et assisté à un événement de taille.
De plus parmi le public se trouvait des vacanciers Zélandais. Donc l’atmosphère était encore plus conviviale entre les petites piques que se lançaient les supporters français et all blacks.
Mais bon on connaît toute la finalité de cette rencontre. Et à huit du mat l’ambiance était plus qu’enflammée dans la salle du restaurant. Mais la fête ne c’est pas arrêté là. Car parmi les supporters se trouvait le commercial Heineken qui offrit une tournée générale à l’ensemble du public. Et un heineken à huit du mat ça passe tout seul surtout quand on fait face à l’océan et qu’on chante comme des demeurés l’hymne française ou alors les chants des supportes de Bayonne.
Allez maintenant on fait tomber les rosebeff et c’est direction la finale.

Je vous laisse avec Steve et son demi ^^

jeudi 27 septembre 2007

Blackjack


Aujourd’hui je demande une nouvelle. Mon jeu se compose de onze cartes, et avec celle ci je vous fais un Blackjack. Bienvenue dans l’enfer du jeu dans le monde de Lolicon.
Depuis le 22 septembre Blackjack leur premier opus peut enfin résonner sur nos platines. Ce jeune groupe du sud de la France nous livre onze titre de fusion nu métal. A la croisée entre Aqme, Pleymo, Incubus ou Silverchair, Lolicon assoit de sa présence par ces prestations scéniques. Il faut dire que leur frontman Méderic enflamme la scène par sa présence. Et quand il déboule avec des titres comme otage où j’en rêve encore on ne peut que regarder et se délecter du son qu’ils offrent à leur public.
Mais Lolicon ce n’est par que Blackjack, c’est aussi une formidable aventure humaine, ou des potes qui ont usé sur les bancs du lycée leurs baggys pour fournir un rock énervé qui enivre quiconque qui l’écoute. Et c’est album c’est enfin une réponse à ces années passés à enflammer les salles de France.
Et c’est avec Blackjack qu’ils vont se défendre sur scène. Et l’écoute de cet album ne va pas vous laisser de marbre. Rien que l’envers du décor montre déjà la ligne de conduite de ce disque. Quelque chose de fort vous traverse et vous donne envie de jumper. Bon je ne vais pas aborder le poids des mots, titre violent interprété avec Mike des Fis(ch)er qui fera trembler le sol plus d’une fois. Mais ce featuring n’est qu’une goutte dans l’océan musical qu’est Blackjack. Le titre je m’affole est une belle image pour illustrer cette image. Un chant clame sur une batterie bien présente qui fourni un son bien lourd avec des grattes tres discrètes mais omniprésente. Bref un titre fort qui en charmera plus d’un. Tout comme les images nocturnes qui concluent cette première aventure avec une ambiance intimiste et qui nous pousse à dire encore. Oui encore de ce son si fort qui nous touche au fond de nous même.

http://lolicon.collectifg.free.fr/

lundi 17 septembre 2007

Yate !!!!! ( ah ne pas confondre avec Yatta)


Week end, temps libre, beau temps, alors pourquoi ne pas aller vers la cote est admiré le pacifique.
A plus de 80 kilomètres de Nouméa, sur la cote est se trouve la petit village de Yaté. Mais avant d’arriver vers la bourgade on doit longer le lac artificiel de Yaté. Réserve d’eau réparti sur plus de 40km² qui fait le bonheur des pécheurs. Mais cette eau n’a pas pour but d’alimenter principalement le lobby de ces messieurs. Son activité principale est d’alimenté l’usine hydro-électrique de Yaté via un barrage. Ce dernier ne va pas tarder à fêter ces cent ans. Projet lancé en 1903, il fut réellement érigé en 1912, ou plus tôt il commença à sortir de terre à cette date là. Car les travaux ne furent finis qu’en 1925. La raison d’un chantier si long est archi simple. Que c’est il passé entre 1914 et 1918 ? Vous avez dix secondes. A cause du conflit le chantier fut arrêté, mais il reprit en 1921, pour être officiellement inauguré quatre ans plus tard.
Certes aujourd’hui le barrage à évolué et il fait aujourd’hui plus de 60 mètres de haut sur une distance de 641 mètres. Et les derniers travaux d’agrandissement remonter à 1954. Mais bon assez de technique repartons vers notre coté pacifique, et sur les terre de la tribus des Touaourous. Il faut reconnaître que la route est un plaisir pour les yeux. On découvre toute la richesse de la flore Calédonienne mais aussi on est surpris par cette terre rouge omniprésente sur le parcours. Mais en plus de cela c’est aussi l’impression de désert qui nous frappe, sur tout le parcours on ne croise pas âme qui vive ni même un village ou une maison isolé. Ici l’homme n’est pas encore arrivé. Mais bon vu le terrain vallonné l’implantation humaine est un peu limitée. Donc on découvre le long de cette route transversale un des vrais visages de la Nouvelle Calédonie. Puis après avoir passe les cols des deux tétons de Mouirance on découvre face à nous une vaste étendu bleu. La Pacifique Sud est devant nous. Et à ces pieds les quelques habitations de Yaté. Voilà le Pacifique est là face à nous, cette grande étendu d’eau. Et de l’autre coté les îles Loyautés.

Une petite escapade sympathique même si arrivé au niveau du lac j’ai eu droit au bon déluge made in bretagne.




le pacifique ^^

vendredi 14 septembre 2007

Number one, ouais si ils le disent


Blonde, brune, rousse ces couleurs nous enivrent et nous portent vers d’autres cieux. On adore les enlacer, et on attend langoureusement le moment propice pour déguster de nos lèvres leurs goûts subtils. Vous l’aurez compris ce billet d’adresse à tous les fans de…. De bières bien sur. Qu’est ce que vous vous étiez imaginé encore.
Donc ici, dans les mers du sud on a la number one. La bière officielle de la nouvelle calédonie. Et il faut reconnaître qu’on n’a pas trop l’embarras du choix. Ici c’est Kro, 16, Heineken, Fischer, Foster et Number one. Alors déjà au revoir les brunes ici pas de bières brunes ni de blanche et pour les rousses ou ambré il faut attendre la période des fête pour les voir débarquer.
Donc comme tout bon maître d’orge que nous sommes ici la number one coule à flot. Malheureusement on se contente que de ce qu’on a et puis bon il y a plus dégeu comme l’Asahi la bière japonaise. Mais il y a aussi bien meilleur comme la Tiger la bière Laotienne. Mais je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Ca aurait pu être pire genre tombé dans un endroit sans bières. Ah horreur !!! Je tiens aussi à préciser je ne suis pas alcollo mais j’aime bien déguster une bière fraîche le soir entre amis en levant nos verres aux étoiles (qui bien sur je ne connais pas, il faudra que je songe à retrouver une carte du ciel).
Bon j’ai l’impression que entre le Kava et la number one on va me prendre pour une personne qui aime se mettre la tête à l’envers. Mais je tiens à dire que c’est le cas. Cependant j’ai plus d’un tour dans mon sac. Vu que la Calédonie est assez loin de vous je vais vous offrir une recette d’ici. Ce n’est pas le bougna qui aura son propre papier mais le poulet au coco. Petite recette bien sympathique et facile à préparer.
Donc il vous faut :
- Quatre filets de poulets ou quatre cuisses (obligatoire me direz vous)
- un oignon
- deux cueilleres a soupes d’huile
- un bol de lait de coco
- du sel et du poivre

Pour la préparation c’est assez simple
Faite dorer votre poulet dans l’huile, tout en y faisant revenir l’oignon émincés. Salez poivrez à votre goût. Quand le poulet commence à se dorer, recouvrer le de lait de coco, puis faites mariner le tout à feu doux.
Une fois que c’est prêt, vous pouvez déguster.
Pour l’accompagnement pas besoin de casser la noix (de coco), les légumes de saisons s’accommode facilement avec cette recette même si les touts petit auront une préférence pour les frites.

mercredi 12 septembre 2007

La Tontouta c'est par là !!!

Alors quand vous arrivez en nouvelle Caledonie, vous êtes obligé de passez par la case La Tontouta. De même si vous voulez quitter l’îlot. Certes il y a toujours le bateau comme alternative mais bon il faut aimer alors prendre son temps comme il faut. Métropole Nouméa c’est quand même entre trente et quarante cinq jours. Là on sens que le voyage est long très long même. Surtout c’est du direct, sans escale, sans surprises. Bref vous l’aurez compris le voyageur opte plus tôt pour l’avion. Et c’est ainsi que son premier contact avec l’ile se fait par l’intermédiaire de la vielle aérogare de La Tontouta. A plus de cinquante kilomètre de la capitale on découvre ici les premières images du territoire calédonien. Si on part vers le nord on entre dans la brousse au sud on dit bonjours à la civilisation urbaine, à l’est c’est la montagne et son trésor qu’est le nickel et à l’ouest (rien de nouveau on connaît le refrain) la barrière de corail et le bleu du lagon. Et au centre un aérogare qui commence à accuser son age mais aussi qui ne vas tarder à répondre aux attentes des calédoniens.

Pour la petite histoire La Tontouta c’etait au début une exploitation minière de nickel et de de chrome. Les principaux sites de ces anciennes extractions sont la mine de Galiéni et de Liliane. Aujourd’hui désaffecté ces deux sites sont de bon parcours de randonnés surtout qu’ils longent la rivière Tontouta et son confluent Kalouehole. Mais bon aujourd’hui ces révolus et la ville est maintenant connus par son Aéroport, le seul qui est ouvert vers l’international.

Vous devez vous demandez pourquoi je parle de La Tantouta plus de trois mois après mon arrivé. Et bien c’est simple aujourd’hui un appel d’offre a été lancé pour l’extension et la rénovation de l’aérogare. Et (mal) heureusement pour moi, c’est sur moi que c’est tombé, enfin toute l’équipe. Donc c’est avec plaisir qu’on va se lancer dans l’aventure en espérant décrocher le marché. Il faut savoir que la réalisation de cette nouvelle aérogare s’élève à plus de 80 millions d’euros et que les travaux sont étalés sur plus de trois ans. De plus le gouvernement calédonien espère lancer les travaux avant le début d’année 2008. C’est une gigantesque course qui s’offre à moi.

Voilà je suis aujourd’hui perdu dans la paperasse, dans les chiffres et dans les pronostics, tout en essayant de trouver des solutions techniques. Ypeeeee, c’est le moment ou jamais de se déchaîner et d’avancer et aussi de montrer tout ce que j’ai dans les trippes.
Donc pour les futur voyageurs bientôt vous serez accueillis par un bâtiment tout neuf à l’image de la caledonie comme ce fut le cas pour le centre culturel Tjibaou.




la futur aérogare imaginé par le bureau d'architecture Jacques Rougerie

lundi 10 septembre 2007

Hurt...



Dans quinze jours sort le nouvel album de Hurt. Ce volume II, je l’attends de pieds fermes. Mais avant d’aborder leur nouvel opus que je ne connais point. Je prefere remonter le temps et vous présenter l’album Volume I sorti en 2006.
A cette époque j’étais en plein dans le dernier Taproot et le dernier Nin ainsi que le dernier Tool. Du bon me direz vous. Puis au détour d’une conversation avec ma Flexouille je découvre Forever. Flex me disait que des éloges sur ce jeune groupe prometteur, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter un extrait de ce premier essai. Mais ce fut chose faite ce soir là.
Alors qui sont Hurt ? C’est du bon voir du très bon. C’est tout d’abord la rencontre entre J.Loren et Evan Johns. Si ce dernier vous semble inconnu, il faut savoir que c’est le fils de Andy Johns le producteur de Van Halen de Led Zeppelin et bien d’autre. Derrière les fûts il offre une batterie au son clair et prenant. Tandis que J.Loren, nourri au gospel nous offre, non nous enivre d’un voix proche d’un Trent Reznor ou d’un Eddie Vedder. Et pour compléter ce duo on a Joshua Ansley à la basse et Paul Spatola à la gratte. C’est ainsi que à eux quatre ils vont déblouler sur les ondes avec leur premier single Rapture.
Le titre ne passera pas inaperçu avec son son très heavy aux sonorités d’introduction western. Mais, cependant ce titre n’est pas représentatif du groupe. Car pour beaucoup d’entre nous on reconnaîtra des influences de Staind ou de Nickelback. Mais comme toute pierre précieuse le groupe se présente dans sa version brute.
Apres une écoute attentive on découvrira toute la finesse de Hurt surtout sur des titres comme Falling Appart ou sur l’enivrant Forever. Ce jeune groupe joue sur une certaine noirceur, dans ces compositions et ceci ne gâche rien à son charme. A-t-on ici les successeur de Tool je ne saurais le dire, et j’attend le volume II pour me prononcer mais ce premier opus m’a scotché surtout par son ambiance générale et par la structure des ces morceaux. On est loin des compositions d’un nouveau groupe de Grunge Metal. Chaque morceau présente une particularité propre comme le double chant de Forever, l’ambiance religieuse de falls appart ou alors l’hystérie de Unkind.

Voilà mon (re)coup de cœur du moment et si voulez en savoir plus et écouter Volume I voici l’adresse de leur myspace myspace.com/hurt

Le Kava c'est plus fort que toi

Bon quand j’étais en métropole, le soir c’était sorti entre potes dans les pubs, ou on pouvait savourer ce doux breuvage qu’on nomme bière. Et le must du must pour moi c’était la Guiness. Rien que d’en parler je revois devant mes yeux une pinte tout juste remplie, ou l’éclat noir de cette substance m’attire. Mais bon ici la Guiness il faut l’oublier tout comme la Strongbow, la Kierk ou encore la Welscoth. Triste réalité, mais c’est comme ça.
Mais pour les moments de détentes vu qu’il n’y a pas de pub, ou alors ce sont des avants boites huppes et sans cachets, on se retrouve entre amis dans des Nakamal.
Et dans les Nakamals on lève notre shell de Kava.

Alors qu’est ce le Kava ? C’est tout d’abord des racines du poivrier sauvage. Issu de la culture du Vanuatu le Kava est une substance issue du pressage de ces racines. Au début réservé à des offices religieuses. Mais aujourd’hui cette boisson a perdu tout son sens de tradition. Car à la base les racines ou rhizome étaient mâché par des enfants puis ensuite recraches sur des feuilles de bananiers. Ainsi la pâte produite sécher pour ensuite être filtré avec un peu d’eau. Puis cette étrange mixture est servi dans des shells ( moitié de noix de coco évidé). Aujourd’hui tout le coté traditionnel à disparut. Mais la consommation se fait toujours à l’aide de shells. Cependant cette banalisation est insultante pour les communautés du Vanuatu mais aujourd’hui on peut consommer du Kava à Hawaï ou il porte le nom de ‘awa au Samoa ou c’est ‘ava ou encore au Fidji ou on le retrouve sous le sobriquet de yaqona.
Néanmoins restons en Nouvelle Calédonie, ou il fut introduit durant les années 80, par des communautés du Vanuatu qui avaient fuit l’indépendance. Voici pour la petite histoire passons maintenant a ce qui nous intéresse tous l’ambiance et les effets de cette boisson.

Alors les Nakamal, sont facilement identifiable par les lupiotes rouges qui illuminent les entrées. Les gens se retrouvent dans ces espaces en fin de journées. En métropole à la sortie du boulot on allait boire un coup, et bien ici on va lever. Et oui on ne boit pas le Kava on le lève, et on le boit cul sec. On est peu obliger car le goût est aigre et amer, comme si vous buviez de la terre. Mais il a des propriétés relaxantes, euphorisantes ou encore anesthésiantes. Mais attention ce n’est pas une drogue. Même si en France il est considéré comme un stupéfiant. Pour simplifier il a des effets légèrement identiques à une douille de beu sans provoquer d’effet d’accoutumance. Ces effets qui permettent de bien décompresser après une bonne journée de travail et d’appercier la soirée qui se profile. Surtout que les Nakamal sont tous à ciel ouvert. Et le fait de lever sous les étoiles donne une autre atmosphère à la situation. Les Nakamal peuvent facilement ressembler à des salons de thés ou de narguilés. L’ambiance est très calme et sereine. Vous entendrez personne crier, et si il y a un fond de musique celui-ci est alors discret. Bref tout est là pour vous faire aimer la vie du pacifique.

Donc si vous venez dans le pacifique sud et qu’une personne vous propose de lever, accepter et n’oubliez pas de dire Oletti ( merci). Et pour les craintifs au niveau du goût. N’ayez pas peur on vous propose des petits gobelets de sirops qui vous permettront de mieux apprécier le goût. Surtout qu’il y a plusieurs tailles de shell qui vont de cinquante à cinq cent. Je ne saurai pas vous dire la capacité car ici la valeur du contenu ce compte directement en franc. Pour cinquante francs on un petit shell et pour cinq cent le maouss costo.

Voilà a défaut de trouver des pubs on a les Nakamal ou on se retrouve entre amis un soir sur deux ou l’on profite pleinement d’un ciel étoilé dans une ambiance plus qu’amicale.

La liste des nakamals de nouméa c'est sur le cri du cagou

dimanche 19 août 2007

Mont Dore, toujours... plus haut




Samedi soir apres un barbec bien arrosé, on c’est dit des amis et moi de se faire la piste du Mont Dore. Une bonne piste de créte de plus de dix kilometres aller retour. Celle ci suit les anicennes mines à ciel ouvert du Mont Dore.

Donc apres une decuite tres rapide, on c’est lancé sur les coups de dix heures du matin à l’ascencion du mont. Celui ci culmine a plus de 710 metres de hauteurs. Et une fois à son sommet on peut contempler tout le lagon mais aussi la region de Plum et du Vallon Dore. Mais avant de profiter de ce paysage il faut monter, grimper et eviter de tomber. Car malheureusement vendredi la pluie c’est abattu sur la region. Et la piste n’est pas devenu impraticable, elle est devenue tres glissante. Et quand on arrive au niveau des relais hertzien la moindre erreur peut faire tres mal. Cependant en ce magnifique dimanche on a put s’emmerveiller sur les couleurs azuré du lagon et sur le paysage valonné de la Chaine.



Vu sur le Vallon Dore




Vu sur Prony et Plum

mercredi 15 août 2007

Mon pote le Malaoui


Que faire un jour férié. Normalement c’est grasse mat, farniente, on en profite pour se faire une toile, se caler à la terrasse d’un café ou encore on va à la plage. Pour d’autre c’est le moment de faire des petites bricoles sur leur voiture ou maison et pour d’autre on se lève à 8h du mat pour aller se tuer la santé sur les pistes abruptes des Monts Koghi.
Aujourd’hui notre dévolu c’est posé sur le Pic du Malaoui. Mais quel idée a t on eu d’écouter Thierry et de partir s’aventurer sur plus de quatre heures d’ascension. De plus la météo n’était pas très rassurante. On annonçait de la pluie pour l’après midi. Bref des conditions excellentes pour une rando en plein milieu de la flore calédonienne. Car le chemin ou la piste coupe à travers un belle foret tropicale.
Même si le départ fut difficile voir très harassant, la surprise au final était de taille. Un magnifique vu sur le lagon et les environs de Nouméa.

Je vous laisse quelques photos pour que vous puissez voir.





Cependant c’est bien beau de monter, mais il faut redescendre, et avec l’humidité de la foret et la terre argileuse on a intérêt d’avoir de bon appui, car c’est pas en marchant qu’on arrivera en bas mais en roulé boulet.

Mais rassurez vous on est arrivé entier sans aucun souci et on a même éviter la pluie. Néanmoins nos jambes nous font sentir la dure journée.

vendredi 10 août 2007

Mais c'est Nickel !!!!




Bon suite à certains événements j’ai pu découvrir la véritable richesse de l’île. Oui celle qu’on a tous en son cœur, qui est l’amour et tout tointoin. Bon on va laisser ça aux rêves de gosses et repasser dans le sujet. Donc la richesse de cette terre du bout du monde c’est le nickel. Qui est aujourd’hui une belle source de débats. Car la nouvelle Calédonie possède plus de 20% des réserves mondiales. Donc il est un peu normal que tout le monde lorgne sur l’exploitation du caillou.
Cependant l’exploitation ne se fait pas comme ça. Les dégâts sur l’environnement sont très important surtout quand ce sont des mines à ciel ouvertes. Aujourd’hui encore on trouve les cicatrices des exploitations du siecle dernier sur les flancs de certaines montagnes. Mais quand la concurrence et les intérêts financiers s’y mêlent alors là, c’est comme à la guerre. Aujourd’hui sur l’île il y a deux acteurs. Tout d’abord la SLN (société le nickel) qui exploite plus de 50% des gisements mais dans le sud on eu droit à l’ouverture du site de Goro Nickel. Ce dernier est vérité rattaché à la société Inco devenue en 2006 CVRD. Le site est encore en construction mais son exploitation ne saurait tarder. Et ensuite ce sera au tour du nord d’accueillir une nouvelle structure.
Mais pourquoi je vous parle de ça ? Car l’économie et les ressources je le dis je m’en tape comme l’an 40. Et excuse le langage familier mais bon, c’est comme si je m’amusais à dresser un bilan sur les exploitations minières en provence. Bref pour moi c’est sans plus.
Mais cette semaine je fut confronté à ce qu’on appel une course à l’armement surtout sur le site de Tiebaghi ou cette semaine on a droit à la destruction d’un réservoir. Plus précisément un décanteur qui a laissé échapper sous la pression tout son contenus. Fort heureusement pas de dégâts humains mais des dégâts matériels assez conséquent. Comme le prouve certaines photos le choc fut violent. Les 4x4 furent projeté comme des fêtus de pailles et les installations provisoire simplement soufflé par la vague. Mais pour ma part ce sont les retombés sur la faune et la flore environnante qui me préoccupent. Bref si des structures qui contiennent des produits chimiques commencent à lâcher l’île va vite à devenir un no mans land radioactif. Bon n’étant pas sur place la seule chose que je sais c’est que le chantier a repris que la structure tourne encore. Mais être réveiller à trois heures du matin pour entendre que Tiebaghi c’est devenu le monde de Mad Max ça peut laisser rêveur.
Cependant moi je retourne sous ma couette et je vous laisse les photos pour le fun.





Avant



Apres

lundi 6 août 2007

Le retour de la vengance du fils de la revanche...II


Chose que je pensais révolu. Je me souviens encore quand j’étais mome que je descendais avec mon père chercher la vignette automobile chez le buraliste du coin. C’était au moi de novembre et le dimanche matin on descendait ensemble au centre ville de Gardanne s’acquitter de cet impôt pour les deux voitures qu’on possédait. A l’époque déjà la note était salée. Surtout pour la vielle Audi 100 de type coupé. Je ne me souviens plus combien il avait payé à l’époque, cependant ça le faisait pester de devoir donné de l’argent à l’état juste pour avoir l’autorisation de rouler.
Mais bon en tant que jeune conducteur. Enfin jeune, on va dire que je fais parti de la génération qui n’a pas connu l’époque maudite de la vignette. Ce qui a permis au final a pas mal de jeune de se permettre de rouler dans des voitures de grosse cylindrée.
Soit le débat n’est pas là. Quand j’ai acheté ma voiture j’ai remarqué que ici en nouvelle Calédonie cet impôt était toujours présent. Super moi qui pensais ne jamais connaître ce petit macaron, et bien j’en suis ravi. De plus ici la vente finie au moi d’août donc il fallait que je me hâte un minimum et que je m’affranchisse de cette impôt.
Chose faite en ce vendredi ou je fut enchanter de débourser 3500 francs soit a peu près un peu moins de 30 euros. Forte heureusement ma voiture est une petite cylindré. Car la note pour les gros bolides peut être salé. Le maximum ici étant de 75000 francs. Allez petit calcul de tête avec un joli produit en croix. Comment ça ? Vous n’y arriviez pas, bande de feignants. Bon ça fait a peu près 630 euros. On est content au final de rouler avec des tacots, car pour cette somme là on peut quand même se permettre pas mal de chose. Donc soit on joue au caké avec des bolides surdimensionnés soit on se paye un petit aller retour vers l’australie. Pour moi c’est déjà choisit, direction Sidney. Et en plus j’ai mon coffret collector de Cowboy Bebop.

lundi 30 juillet 2007

Entre terre et mer


Bon, maintenant que je suis bien installé sur le cailloux j’ai put ce week end en profiter pour faire une petite ballade. Sachant que vendredi et samedi on a eu droit à la pluie j’ai préfère laisser le sud et son complexe de Goro pour une prochaine fois.
Donc c’est vers le nord que je me suis amusé à me perdre. Enfin plutôt à vagabonder. C’est ainsi que j’ai quitté pour une journée la vie citadine de Nouméa pour les cotés campagnard de Paita, Todu et Naia. C’est sur ces dernières que j’ai usé mes basques à découvrir ce territoire partager entre terre et mer.
Pour Paita il faudra que j’y retourne en octobre car il paraît qu’à ce moment là c’est la fête du bœuf et que le village se transforme en une véritable ville du Far west tout comme Bourail (autre agglomération de l’île situé au nord). Mais mon premier contact fut plaisant. La vie est tranquille et de plus elle est tournée vers toutes les activités agricoles. Pour la petite anecdote Paita était relié à Nouméa par train de 1914 a 1940. Aujourd’hui pour y accéder on a l’embarras du choix. Soit en voiture, en bus ou encore à pied en traversant la Dumbéa les monts Koghi et la cascade de Yahoué. Pour ceux à qui cela intéresse cette petite ballade s’étend sur plus de 60 kilomètres aller retour.
Mais pour moi cette fois ci je me suis contenté d’une simple ballade pédestre le long du littoral, préférant ainsi rallier Ndé à Naia. Le trajet ne fut bien sur de tout repos. Car le littoral est très escarpé. Ici la montagne se jette dans les bras de l’océan. Donnant ainsi aux promeneurs pas mal de col à passer. Mais à chaque ascension le spectacle est magnifique. Face à nous l’océan et ces petits îlots. Ici on est sur de ne pas être déranger par la marée touristique. Les plages s’offrent à nous.
Pour ceux qui veulent de la tranquillité c’est sur dans les petits village de la nouvelle Calédonie on est sur de ne pas être déranger. C’est ainsi que je mis mon après midi à la relaxation de mon esprit même si il est futile et à le laisser se perdre face à ce calme. Voir la nature encore sauvage ça change.
Ca sera mon instant NATOURE avant de descendre j’espère le week end prochain sur Goro si bien sur la pluie ne s’invite pas. Comme elle le fait ici chaque week end.

dimanche 29 juillet 2007

Need for speed... Nouméa



Apres l’appartement il me fallait trouver un moyen de locomotion. Et aujourd’hui c’est chose faite avec l’acquisition d’une 205 cabriolet. On ne va pas dire que j’ai eu droit à l’affaire du siècle. Mais je pense que je peux être fier de moi. Certains vont dire que je reste fidèle à Peugeot mais bon ce n’est pas de ma faute si je tombe sur de bonnes occasions. Donc pour revenir sur cette 205, celle ci a 131000 kilomètres et elle de 1991. Ca commence à faire pour une essence, vous me direz Martine. Mais attendez de voir la suite. Car cette voiture en plus de cela à passer son contrôle technique sans aucun problème. Il faut juste changer les disques de frein et l’embrayage. Et oui ça fait de frais ma chère Martine. Mais attention car maintenant vous allez voir le prix. Cette magnifique voiture je l’ai acquise pour la modique somme de non pas 2000 euros, non plus pour 1500, encore moins pour 1000. Et oui j’ai acquis ce véhicule pour la somme de 100 000 franc pacifique soit 850 euros. Et en comptant les réparation je m’en sors pour 1200 euros. Une bonne affaire en quelque sorte.
Surtout que sur l’île il fait toujours beau. Alors autant voir le ciel.

Néanmoins revenons à notre titre. Car même si je suis content de mon achat c’est pas avec cette dernière que je vais me frotter aux bolides qu’on peut croiser sur l’île. Ici le tunning est ultra présent et il est pas rare de croiser des Mitsubishi évolution VIII ou encore IX, des Subaru Impreza, des Porshe 911, Peugeot 407, des BMW série 1. Mais quand il fait vraiment beau, que le soleil est au zénith on peut croiser dans les rues de Nouméa un bolide qui fait rêver. Il s’agit de la tres celebre Gallardo de Lamborgini. Vous comprendrez donc en voyant ces bolides entièrement remontés (surtout sur l’esthétique) qu’on puisse se croire dans le monde des need for speed. En parlant de speed, je me demande l’intérêt de remonter ces voitures hors de prix. Surtout ici, on le réseau routier est quasi défoncé. Les nids de poules sont monnaies courantes et avoir des avions de chasse pour juste quelques kilomètres de voies rapides c’est un peu hallucinant. Mais on ne peut pas critiquer sur le visuel de certaines voitures. Apres les goûts et les couleurs, c’est chacun qui décide.

dimanche 22 juillet 2007

Jeune homme sérieux cherche… coin tranquille.


Apres plus de un moi de recherche intensive, j’ai enfin touché au but. Bon ce n’est pas la panacée, mais il faut faire avec les moyens du bord. Donc ce week end j’ai enfin put emménager dans mon magnifique T2 de 35m² avec vu sur le parking et le tout pour à peine 600 Euros charge comprise. Et vu qu’on arrête pas le progrès j’ai droit aux dernières innovations technologique comme chauffe eau à la bouteille de gaz. Bon trêve de plaisanterie. Pour le moment j ai réussi à trouver ce petit T2 sans trop exploser mon budget. Pour le meuble et non ikéa n’est pas là mais il y a les dépôt vente et les brocantes. Bon en passant la semaine entre midi et deux à fouiner j’ai put trouver un minimum de minimum vital comme un clic-clac ou encore une grande TV de 72 cm, sur laquelle j’ai put (re)mater les mad max. Et oui j’ai aussi trouvé le coffret des trois. Donc avec un bon marchandage et une machine à laver en plus j’ai put m’équiper en attendant l’arrivé de mes affaires.
Mais le week end fut aussi dédié à découvrir plus calmement mon quartier. Donc si vous ouvrez une carte de Nouméa vous verrez un aérodrome qui porte le nom de Magenta. Vous voyez, bien… Ben c’est pas là remonter les yeux. Bien là vous voyez les tours de Magenta. Et oui je ne suis pas là j’habite dans une ruelle proches des ces tours à proximité c’est à dire à 400m de champion à 600 de leader price et juste à coté j’ai un traiteur chinois, une baraque poulet frites et une pizzeria. C’est sur je suis proche des commodités. Me manque plus qu’un vélo et une tuture.
Cependant mes découvertes ne furent point gastronomiques car je suis aussi proche de la route stratégique. Et oui en cas d’invasion il y a une route stratégique !!! (Nota cette dernière phrase c’est une counnerie de ma part). Donc la route stratégique c’est une bonne cote qui permet de rallier les hauteurs de Nouméa et de découvrir la tour OPT qui nous relie au monde extérieur. C’est par cette magnifique tour que ceux qui veulent, peuvent regarder les âneries de TF1 ou de Ruquier. Mais bon comme à mon habitude la télé est juste là pour la dame blanche ainsi que pour le lecteur dvd. Cependant de cette colline on a une vue magnifique sur la ville et ces environs. Bref si on veut s’echapper c’est par là qu’il faut aller.
Ah oui j’oublié je suis à dix minutes de la plage. Mais bon il faut aimer la compagnie des helicos et des avions qui décollent, aucune craintes ils décollent soit le matin à 6h00 soit le soir. Donc pépère pour la chasse aux coquillages.
Bien situé mais sans terrasse et ça manque un peu surtout quand on a droit à de belles journées.

dimanche 15 juillet 2007

Make a Move



Allez un petit interlude dans mes billets, Et celui-ci est musical. Je tenais à le faire car ce court instant musical à bercer toute la durée de mon voyage. Issue des terres galloises, leurs musiques surtout un titre résonne encore dans ma tête mais aussi dans les collines Laotienne dans les vallées vietnamienne ou encore sur les plages thaïlandaise. Ce titre n’est d’autre que Make a move du groupe Lostprohet.
Et oui pour certain c’est un article qui veut rien dire mais, pour moi j’y tiens. Et de toute façons c’est mon blog et je fais ce que je veux (avec mes cheveux même si j’ai crane rasé aujourd’hui…). Donc déjà merci à la famille et tout le blabla, mais ce billet fera sourire Miky. Et merci à lui, car moi comme un abruti de première quand j’ai fiat ma playlist pour mon voyage je savais que j’oubliais quelque chose. Et ce quelque chose c’était l’album start something. Et là drame et calamité sur moi. Bon c’est pas grave jusqu’à que Mike me donne sa playlist. Et là, oh joie…. Oh oui joie totale, car perdu entre un titre des Pussy cat dolls et de Justin Timberlake je trouvais mon Saint Graal le titre Make a move des Lostprophet. Et durant six semaines ce titre va tourner en boucle et nous accompagner dans l’ensemble de nos trips.
Aujourd’hui cette chanson est associé à notre traversé en bus dans le Lao ou encore à notre rode trip dans les rues d’Hanoi et j’en passe des meilleurs comme les déambulations dans Bangkok ou Singapore.
Mais vous, vous dites pourquoi ce titre. C’est simple l’introduction toute en monté vous alarme et le refrain vous propulse sur une autre planète. Certes c’est un titre formaté pour la radio mais il possède une puissance sonore que j’adore. Et rien que ça, ça nous faisait tripper. Et de reprendre en chœur le refrain encore plus.
Voilà juste un message pour vous immerger aussi dans l’atmosphère de notre trip. Et peut être à vous replonger dans le rock puissant des gallois de Lostprophet.
Fin de l’interlude on retourne en Asie.

So are we lost or do we know
Which direction we should go
Sit around and wait for someone to take our hands and lead the way

Cause every day we're getting older
And every day we all get colder
We're sick of waiting for our answers

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so sick of waiting, for us to make a move

Are we meant to take the pain
Should we sit around and wait
Are we being saved
Or was I another lie you made to make us hate

Cause every day we're getting older
And every day we all get colder
We're sick of waiting for our answers

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah so sick of waiting, for us to make a move

Wake up, Wake up, Wake up,
And we will never lose
Wake up, Wake up, Wake up,
it's time to make a move
Wake up, Wake up, Wake up,
And we will never lose
Wake up, Wake up, Wake up,
it's time to make a... move!

It's not enough
To let it run
Where's the truth
It's all wrong

So sick of waiting for our answers...

Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah I'm so tired of waiting, waiting for us to
Wake up, Wake up, Wake up,
Yeah I'm so sick of waiting, for us to make a move

Wake up, wake up, wake up
And we will never lose
Wake up, wake up, wake up
It's time to make a move
Wake up, wake up, wake up
And we will never lose
Wake up, wake up, wake up
Make a move (move, move, move, move)

mardi 10 juillet 2007

Mont Dore


Au sud de Nouméa se trouve le Mont Dore. Culminant à plus de 772 mètres d’altitude, cette montagne est une des premières ou le nickel fut exploité. Depuis 1875 l’homme à lacérer les flanc de la montagne pour y extraire le minerais. Aujourd’hui ce cette activité il ne reste que les cicatrices béantes sur le flanc de la montagne et les cratères de l’exploitation a ciel ouvert.
L’ascension se fait sans mal quand on suit l’ancienne piste minère. De plus le paysage donne lieux à rêver car même si l’homme est passé par ici pour piller la fière montagne de ces richesses, les autorités locales ont quand même lance un programme de réimplantation forestière. Donc on est loin des anciennes friches minières.
De plus cette montagne à donner son nom à la célèbre eau minérale Mont Dore. Et une fois arrivé à sa source on peut se désaltérer avec une eau fraîche jaillissant tout droit du cœur de la montagne.
Malheureusement si on veut profiter pleinement du panorama il faut partir tôt le matin. Car la brume se lève vite et ainsi on ne peut plus se repaître de la magnifique vue sur l’ensemble du territoire. Ce qui est dommage. Et pour moi sans exception j’ai eu droit à la brume. Surtout que ici on est hiver donc même pas la peine d’y songer d’entrevoir qu’une seule parcelle du sol calédonien ou de la baie de Plum ou de Boulari. Dommage ça sera pour une prochaine fois
Mais le spectacle ne s’arrête pas là, bon pour les photos oui car mon appareil a eu la bonne idée de me dire low battery. Donc c’est un jour sans, mais sur le retour je décide d’aller vers Plum et je tombe sur un paysage tout a fait différent. Et oui ici aussi les éoliennes ont leur place. Tout droit importé du Danemark en 1996, plus d’une vingtaine d’éolienne sont en activités. Celles ci fournissent plus des trois quarts de l’énergie nécessaire pour la commune du Mont Dore. Prévu pour résister a des rafales de vents dépassant les 270 kilomètres, ces éoliennes hautes de 35 mètres sont soumise en réalité à un vent moyen de 60 kilomètres heures.
La nuit commence à tomber et en moins d’une demi heure il va faire nuit noire. Donc c’est l’heure pour moi de retourner vers la civilisation de Nouméa.

jeudi 5 juillet 2007

Vientiane Hanoi


On y est, ce soir on quitte le Lao pour le Vietnam. Normalement le trajet entre Vientiane et Hanoi dure plus de 22 heures. C’est ainsi que Mike et moi on s’engage dans ce qui va devenir le bus de l’enfer. Mais ceci on ne le sait pas encore. On s’en doute au vu du témoignage qu’on avait lu sur le net. Mais cette hantise ne nous ronge pas, moi spécialement mais à Mike qui a prévu déjà de me maudire sur dix générations.
Bon allons y fièrement vers cette expérience à travers les pistes laotiennes et vietnamiennes. Déjà la première surprise est de taille. Le bus n’est d’autre qu’un vieux bus des années quatre vingt. Donc la clim on oublie, mais ça on le savait. On n’est pas parti ici pour avoir du confort. Mais on oublie aussi la ventilation naturel car les vitres ne s’ouvrent que partiellement et de nuit ça sera soit l’air frais et les moustiques soit on cuit mais on est tranquille. Je vous laisse deviner quelle solution a été choisie. Alors pour le départ, on n’est pas nombreux dans le bus, mais celui-ci est surchargé. On a droit sur le toit aux bonne demi douzaine de cyclo mais aussi à pas mal de gros sac de transports de gabarits 50 kilos. C’est sur on va être charger pour ce trajet.
On est parti et sur les chapeaux de roues, pour dire le bus n’a pas fait le plein et il est 21 heures. Donc il faut trouver une station service et dans les plus bref délais. Car d’après le deuxième chauffeur le bus est déjà sur la réserve. Ca ne fait pas 5 minutes qu’on est parti qu’on a droit à un avant de goût de ce qui nous attends pour la suite du trajet. Mais pour nous occuper, on a quand même la télé. Oh joie et bonheur, de la variété thai et vietnamienne en boucle. Désolé pour les fans mais cette variété correspondrait à du Cloclo et du Sheila remixé à la mode eighties, avec un soupçons de variété de l’entre deux guerre. Bref c’est un régal, on prie un maximum que les batteries de nos ds et psp respective ne nous lâche pas pendant le voyage (pour les curieux en mode mp3 la DS a une autonomie de 17 heures contre 3 pour la psp). Bon après avoir tourné pendant une demi heure on trouve enfin une station service d’ouverte.
Here weeeeeeeee gooooooo ! En route pour le Vietnam! Durant le voyage on fait la rencontre d’un canadien. Dans le bus on était les seul falang. On sympathise et on raconte nos anecdotes respectives. Ben dans la case bourrins il fait très fort. Son but rejoindre le Bengladesh et le Népal en traversant tous les pays de l’Asie du sud est. Son point de départ l’Indonésie et son budget pas plus de 10 dollars par jours. Et à son buget il y tiens et ces aventures ça c’est une à part entière vaut le détour. Déjà en Malaisie il a du traverser les rivières a la nage avec son barda pour éviter de payer les bacs qui était pour lui trop cher. Bourrin moi je dirais flinguer mais j’adhère à sa façon de voyager. Bon le coup de la nage c’est pechu mais il pourra dire qu’il a fait comme dormir sur le bord du Mékong, tout en jouant le rôle de dîner pour les moustiques. Car sa tente a eu le malheur de rendre l’âme dés le début du voyage. Donc c’est avec ce joyeux drille qu’on va traverser le lao et le vietnam.
Mais à notre grande surprise la route laotienne est goudronnée. Oh joie, oh bonheur, c’est le rêve car d’après l’unique témoignage qu’on avait lu c’était les pistes laotienne qui étaient les plus dangereuses et les plus éprouvante. On peut alors sortir un ouf de soulagement. Malheureusement celui-ci sera de courte durée car le bus à un bruit suspect que j’identifie rapidement. Il s’agit du roulement de la roue arrière droite. Ypeee le bus va nous lâcher et ça commence par les roues. Donc on a droit à une halte forcée d’une demi heure pour que les deux conducteurs vérifient le train arrière. Bon plus de peur que de mal. On repart sur les routes avec les joies, la bonne humeur, la chaleur et les moustiques.
Puis à 7h00 pile et j’y tiens à mon pile on aperçoit enfin la frontière. Victoire on remplit nos formalités et on a enfin le droit d’entrée au Vietnam. Et je vous laisse deviner ce que gueules un belge,un canadien et un français quand ils passent la frontière.
Un magnifique GOOOOOOOOD MOOOOORNIIIING VIETNAM !!!! Bon on doit pas être les premiers à le faire mais notre gueulante matinale doit encore résonner sur les falaises de Nam Xoi.



En passant le poste frontière, on pensait que le calvaire était fini et en parlant de calvaire le voyage fut en réalité agréable. Donc on se laisse imaginer que la traversé Vientiane Hanoi n’est d’autre qu’une légende urbaine. Pour ma part cette arrivé au Vietnam se fait bien sur avec l’album péril jaune et Hanoi dans les oreilles. On est enfin au Vietnam, un rêve qui se réalise.
Mais voilà à peine une heure sur le territoire que les ennuis commencent par un nuage blanc qui traverse l’ensemble du bus. Et oui ça vient du bloc moteur, le circuit de refroidissement vient de lâcher. Et quand on voit l’état du moteur ça ne m’étonne point. De toute façon dans ces régions tous les bus roulent avec le capot ouvert pour avoir un maximum de ventilation. Mais cette halte durera plus d’une heure et je fut obliger de contribuer à réparer le bus sinon on était bon pour attendre un bon moment. Malheureusement cette réparation ne durera que cent kilomètres mais grâce à ça on est arrivé à Vinh. On sort de la jungle pour se perdre dans le béton. Mais cette première impression nous donne un visage familier. Le Vietnam est comme on l’imaginer. Le choc culturel est toujours présent mais moindre. Mais je reviendrais dans le billet suivant sur le Vietnam. Là retournons à notre Hellbus.



On est sorti de Vinh et le bus nous lâche une nouvelle fois. C’est la fin le moteur vient de rendre l’âme, tous les efforts sont vain. Nous voici abandonné sur le bord de la route, cela fait plus de seize heures qu’on a quitté Vientiane et le trajet semble s’arrêter là. Mais pour notre part il est hors de question d’attendre sur la route qu’un signe du ciel vienne nous aider. Et on décide de forcer la chance. Car les réparations sur le bus sont inutiles. Le bloc moteur est complètement détruit, la chaleur a eu raison de la mécanique.



Mais revenons à nos moutons, on est sur le bord de la route et on décide d’arrêter un bus. Celui-ci accepte de nous prendre pour la somme de deux dollars par personnes. On accepte et on repart sur la route. On the road again. Et là Malheur et calamite pour moi la fin du trajet je la fait avec les genoux qui me caresse le menton mais aussi avec la peur de ma vie. On sait que à Marseille on ne sait pas conduire mais ici c’est pire. Ils ne conduisent pas, ils ne pilotent pas ils improvisent. Les vietnamiens ne savent pas conduire ils dépassent à tout va, même si un 38 tonnes arrivent en face. Et ainsi les queues de poissons sont fréquentes comme les sorties de routes pour éviter le véhicule qui arrive en face. A chaque instant on a l’impression de jouer avec notre mort ou avec celle des autres. La suite du trajet ce fera avec des sueurs froides. Mais on arrivera quand même dans les temps à Hanoi. Il est 21 heures et on est enfin arrivé. 23 heures sur les pistes laotienne et sur les routes vietnamienne et le tout sous une chaleur accablante. Mais on l’a fait, le trajet ne fut pas de tout repos mais on est y enfin arrivé.

dimanche 1 juillet 2007

Vientiane



Voilà, nous voici enfin arrivé au Lao. Et maintenant direction Vientiane, la capitale, ou nous avons décidé de nous poser quelques jours. Déjà on découvre une capitale paisible, ce qui est rare dans cette région. A peine 200 000 habitants et pas un building, ça change des mégalopoles asiatiques.

Mais ville paisible ne veut pas dire ville sans intérêts, certes ici à partir de minuits c’est le couvre feu. Celui ci n’est pas là pour contrer la violence mais pour éviter les accidents de la route. Et oui le Lao possède une mauvaise réputation sur la sécurité routière, ici le deux roues est roi et en moto / scooter les accidents arrivent vite. Pour notre court séjour on aura vu plus de 6 accidents. De la simple chute au carton mortel. Bref ce couvre feu est là pour éviter ces accidents en sortie de boites.
La pour nous c’est plus tôt vagabondage dans les rues. Malheureusement la ville est plein travaux. Mais ça ne nous empêche pas de visiter certains grands centres d’intérêts comme le PHA THAT LUANG, ou encore le VAT SI SAKET. Mais une chose m’a frappé ce sont ici encore les berges du MEKONG. Et manger sur ces berges dans ces petits restos enchantera tout le monde. Malheureusement, étant le pays le plus pauvre de la région le LAO perd peu à peu son identité face au géant Thaïlandais. Car il faut savoir que le LAO est le premier exportateur d’électricité pour l’ancien royaume du SIAM. Et ce dernier envahis le LAO sur tous les points.

Mais je ne suis pas là pour faire un exposé socioculturel. Donc on reprend, on profite de ces journées pour s’imprégner de l’essence même de la ville. Ici la vie est très simpliste, et elle est de plus magnifique. Même si la France lors de sa période coloniale n’a pas porté le LAO dans son cœur, mais le LAO a gardé quand même beaucoup d’attache dans son passé coloniale. Et même dans les rues les devantures se vantent de leur passé français. Mais cependant ça s’arrête ici car comme au CAMBODGE, la langue française a disparut pour laisser place à l’anglais. C’est dommage mais c’est ainsi.
Cette première visite nous fait remarquer que comme la Thaïlande, il y a plusieurs Lao il y a celui de Vientiane que vous allez découvrir maintenant, celui de Luang Parang et celui de Champasak. Donc retour à Vientiane, ou nous logeons dans un petit Guesthouse avec sur le Mekong.
Apres la folie thaïlandaise on se remet au vert en attendant de prendre notre billet pour l’enfer.

Maintenant pour le coté tourisme il y a de sympathique monument à voir dont le célèbre PATUXAI qui s’amuse à jouer les arc de triomphes. De plus le président actuel ne le cache pas il veut rendre That Lan Xang, l’axe principale qui relie le monument au palais présidentiel, une artère principale de la ville comme les champs élysées à Paris. Et pour cela il invite les plus grandes entreprises à s’installer. Pour le moment on y trouve l’école française, certaines ambassades et des boutiques de téléphonie mobile. Pas de quoi jouer de la concurrence à la célèbre avenue française. Mais revenons au PATUXAI. Déjà quand vous le visiter, n’oublier pas de lever les yeux pour admirer les gravures internes qui sont de toutes beautés. Pour l’anecdote il ne faut savoir que ce monument date des années 60 et que le béton qui a servis à sa construction fut à la base destinée à la nouvelle piste de l’areoport américain de Vientiane. Mais ceci n’empêche pas a cette porte de dominer la ville est de lui donner enfin des airs de capitale.



Le véritable clou du spectacle en plus du centre ville c’est le PHA THAT LUANG, le grand stupa de Vientiane connu à travers le monde. Facilement reconnaissable par sa forme. Il peut nous faire penser à une batterie de missiles dorés, mais cette forme agressive s’arrête là. Car ce stupa, selon la légende aurait accueillis au III siècle avant JC, un morceau du sternum de Bouddha. Mais rien n’est là pour le prouver, sauf peut être les traces d’un monastère Khmer construit entre le XI et le XIII siècle. Mais malheureusement le PHA THAT LUANG connut des heures malheureuses, son pillage et sa destruction par les armées Siamoises et Birmanes durant le XVIII et le XIX siècle. Et ainsi il resta à l’abandon et aux mains des pillards. Les feuilles d’or qui constitué sa toiture furent dérobé et ces pièces vandalisés. Ce n’est qu’en 1900 que la France s’attela à sa restauration. Grave erreur, car cette dernière fut de très mauvaise facture. Il faudra alors attendre les années trente pour qu’une véritable restauration redonne ces lettres de noblesses au stupa.

Et c’est avec ces images qu’on découvre un Lao qu’on n’imaginait pas. Ce fut une grande surprise pour moi. Et une surprise qui va me pousser plus tard à revenir sur ces lieux et à découvrir les autres visages de ce pays. A ce stade du voyage le Lao et le nord de la Thailande m’ont enchanté et séduit. Même si je garde encore de très belles images de Phnom Phen.