dimanche 10 janvier 2010

L'attrape coeurs


L’attrape cœur le roman polémique de J.D Salinger, dans lequel j’ai replongé le temps d’un week end pluvieux. Ainsi je suis reparti au coté de Holden Caulfield dans la douce ivresse de l’art du tout envoyer en l’air et de regarder un monde qui fascine et qui fait peur.
Et ici ce n’est pas le syndrome de Peter Pan qui est mis en avant mais tout autre chose. Celui de la folie, celle qui est douce et amère. Celle qu’on découvre quand il est temps de prendre sa vie entre ces mains. Et tout cela est mis en place dés les premières lignes. Car on n’entre pas dans un simple roman mais dans une multitude de nouvelles qui ouvre sur des perspectives trouble et parfois malsaine. Holden n’a que dix sept ans quand il décide de quitter ce monde qu’il a toujours connus pour découvrir ce qu’il y a de l’autre coté du miroir de son miroir qui plus est. Et de là il parcourt non pas sa vie mais un instant présent et qui lui permettra peut être de réaliser ce qu’il est et ce qu’il veut. Et pour cela il a besoin de cette errance dans ce New York atypique. De plus je m’en excuse par avance pour les éléments qui vont suivre qui pourrait peut être révéler la suite de l’histoire. Car l’attrape cœur n’est pas un simple roman. Tout son ensemble en fond une œuvre unique. Son style, son approche, son anti héros et ce monde connus. De plus certains passages peuvent nous interpeller comme celui de la boite de nuit ou encore du musée. C’est dans ces lieux qu’il réalise que lui va changer et non son environnement. Et la prise de conscience est bien plus violente. Car en croyant c’être réfugié dans un lieu intemporel il remarque qu’il est un intrus. Un intrus pour ce monde de dehors et pour ce monde là. Et ainsi il réalise que la seule chose qu’il attend c’est la chute. Une chute qu’il recherche mais dont il essaye d’éviter avant d’avant accomplis certaines choses. Comme retrouver sa petite sœur celle avec qui il a put se confier. Et c’est dans ces pages qu’on comprend le titre de l’attrape cœur.

Un livre fort, symbole de toute une génération, et en même temps il se passe de mains en mains. Car nous somme tous un jour ou l’autre comme Holden. Et c’est à nous de trouver les réponses. Mais celle-ci sont parfois douloureuse à écouter comme à voir. Mais réaliser c’est déjà à avoir fait le premier pas. Reste à nous de choisir notre chute, ainsi la boucle sera close…

mercredi 6 janvier 2010

2010 névrosé


Nous y voilà 2010, l’an 2000 est maintenant loin et entérré. Et la vie suit son cours. Bref que quoi vous donnez envie de sortir de foutu plumard. Bon je ne vous cache pas que par moment j’ai le réveil difficile. Non pas car la fête bat son plein. Et oui je suis à des années lumières de çà. Non ce n’est même pas la flemme car le travail me plait. Non c’est juste tout ce qui a autour qui me dérange. Je recherche ma place comme toujours. Une envie de me poser et de bouger à la fois. Une envie de construire et de tout détruire. Je ne sais pas si je m’emporte dans une tourbillon d’autodestruction psychologique mais des fois je me demande si ma tête n’aurait pas un bug. Blasé, frustré je ne saurais dire. Mais bon c’est peut être des contre coups mais je vais pas faire cette rubrique un ode à la Moody attitude qui consiste à s’envoyer en l’air dans tous les sens du termes. Alors oui 2010 est là et ce premier week end je l’ai passé solo. Envie de voir personne. Fou n’est ce pas, pour le réveillions à minuit et demi je quittais la soirée pour errer dans Nouméa. Il m’a fallut quelques jours pour savoir ce qui c’était passé ce soir là. Je suis parti et au lieu de rentrer directement chez moi j’ai flâner le long des baies. Bref pas l’humeur à faire la fête. Et le week end qui a suivit j’ai préférer le passé dans le petit studio d’enregistrement du faubourg. Une batterie, une gratte, une basse, mon pc, deux samplers, du bidouillage, des heures à composer à modifier, Seb et moi. Ce qui au final donne une illustration sonore de ce qui se passe dans mon crâne. Pour le moment c’est purement musical, et à l’heure où j’écris ces lignes je n’ai point finis les arrangements. Et oui sur ce point là je suis méticuleux. J’ai envie de donner ce qui se passe dans mes tripes dans ces minutes d’enfer sonores. Et c’est là ou je cite Seb : « la passion du névrosé de JR n’a de limite que la résistance de ces phalanges. » Vous l’aurez compris. Et ceci ce fut dans la nuit de lundi à mardi sur un enregistrement et sur un son que je voulais je me suis explosé les phalanges de ma main gauche. Et oui névrosé jusqu’au bout des doigts.

lundi 4 janvier 2010

Dragon Age Origins


Allez on fait une part à la nolife attitude avec Dragon Age Origins, le dernier bébé de Bioware et de l’équipe des célébres Baldur’s Gate et autre Neverwinternights. Bon j’annonce la couleur (ok elle est rouge) mais voilà c’est le jeu addiction totale. Normalement plus de 15O heures de quêtes et d’aventure dans ce nouveau monde.
Pour cette aventure au revoir l’ambiance des Forgotten Realms. Car Bioware n’a point renouveler la liscence avec le monde de Dungeons and Dragons. Mais presente ici un monde issue directement de son équipe. Bon je rassure on retrouve l’ambiance propre aux jeux sortis sur PC il y a plus de dix ans. Néanmoins la liberté d’action et de création a été plus que bridé. Donc avant de parler de Dragon Age comme il se doit je vais vite faire part de mes déceptions par rapport à mes expériences passées sur ces ainés.
Donc on commence par la création de perso qui est limité à trois races et trois classes. Et oui on a le choix entre humain, elfes et nain et au point de vue carrière guerrier, mage et voleur. Alors que sur les anciens opus on pouvait incarner, des demi elfes, demi orques, des gnomes et qu’on pouvait devenir des rodeurs, des enchanteurs des nécromanciens. Bref on avait le choix sans parler du choix du caractère avec les alignements qui là on malheureusement et simplement disparut. Tout comme la liberté de faire ce qu’on voulait. On avait un univers bac à sable ou sur un coup de tête on pouvait tuer tous les habitants d’une ville ou alors détrousser tous les commerces. Aujourd’hui c’est fini et c’est dommage, j’aimais bien quand ma tête était mise à prix. Mais bon le passé c’est le passé. Place aujourd’hui à Dragon Age.


Donc retour à ce jeu stylé et à son intrigue. Il faut savoir que chaque race et chaque classe a sa propre introduction et que nos choix dés le début du jeu influence grandement notre évolution. Alors nous somme sur les terres de Ferelden ou un mal puissant se reveil sous le nom de l’enclin. Ce mal a déjà été vaincu par le passé, mais cette fois ci il revient et ces hordes d’engences se déversent sur les differents royaumes de Ferelden. Les engences sont des monstres humanoides au joug de l’archi démon. Pour les combattre un ordre de combattant a été créé. Il s’agit des gardes des ombres. Des hommes et des femmes de tous peuples et de toutes classes luttant contre la propagation de ce mal. Pour cela ils ont à leur disposition les différentes armée des royaumes. Malheureusement un tel pouvoir fait peur. Et l’ordre aujourd’hui est traqué. Et nous sommes les derniers survivants et nous allons devoir nous battre contre l’enclin et sauvé ce monde qui nous a rejeté et trahis.
Voilà pour la minute historique. Le jeu en lui-même est bien plus profond. Car on découvre les peurs de ces habitants mais aussi les complots et trahisons qui se font et défont. Mais en plus de cela on découvre l’histoire des différents peuples et religion qui rendent le monde de Ferelden vivant. Car sur ce point là les devellopeurs ont mis la barre bien haut car en plus de la quête principale nous avons des multitude d’aventures qui nous plonge dans la noirceur de Ferelden.

Pearl Jam Backspacer


Petit retour en arrière avec le dernier album de Pearl Jam, sortie cet fin d’été il demeure la grande surprise de la rentrée 2009.
Attendu de pied ferme par l’ensemble des fans Backspacer n’a point déçut. Il a rassuré l’ensemble par sa qualité mais aussi son approche. On est loin du précédent album par la composition mais aussi par l’ambiance qui s’en détache. Dés les premières secondes le skeud est lancé avec Gonna See My Friend. On retrouve toute l’ambiance du quintet de Seattle et surtout cette voix si caractéristique d’Eddy Weder. Cet homme a un timbre unique et que ce soit en solo ou avec Pearl Jam il nous transporte dans ces univers si atypique.
Néanmoins l’album garde un saveur et une continuité qui lui est propre avec tout d’abord le single the Fixer mais aussi deux titres fort en puissance et qui déborde de la patte Pearl Jam qui sont Supersonic et Speed of Sound. Ces deux titres vous annoncent clairement la couleur et le virage léger qu’a pris le groupe. Et je ne vous cache pas que là on aime et on en redemande. Les guitares sont lâchées sur un tempo qui nous fera vibrer pendant de longs moments. Et Force of Nature qui arrive juste après nous transpose vers le dernier acte du disque qui finit avec le magnifique The End. Un titre simple efficace et qui nous laisse sur notre faim. Et oui l’album est un peu court mais il est là pour annoncer l’arrivé prochaine, du nouvel opus. Et oui Eddy et ces comparses sont déjà sur l’écriture du nouvel Album dont la sortie est prévue pour fin 2010.
Alors entre la réédition de Ten, la sortie de cet album et cette annonce il y a rien à cacher. Pearl Jam est là et bien là pour continuer à nous faire vibrer.

dimanche 3 janvier 2010

Universal War One


On repart dans le passé avec Universal War One. Ca fait déjà un bon moment que la série est
Terminée. Mais je viens de m’y replonger avec grande assiduité.
Denis Barjam l’auteur de cette fresque de science fiction signe ici un des plus grand chef d’œuvre du genre. Les voyages saptio temporelle et leurs consequences.

Cette serie demeure un classique du genre. Elle gagne toute sa noblesse dans sa continuité et dans son interpretation des voyages spatiotemporelles. Et il faut dire jusqu’au bout on est tenu en haleine et en apnée devant cette fresque à la limite homerique. Car en plus de l’étude scientifique on s’accroche d’amitié pour les membres de l’escouade purgatory qui en l’espace de quelques jours va découvrir l’humanité dans toute son évolution.
De plus le traitement du personnage de Kadish et tout bonnement excellent dans sa façon de penser mais aussi dans son relationnel. Et puis le look bandana, il y a que ca de vrai.

It is Now Hell


Alors pour le week end de noël nous sommes partis dans le nord. C’est en compagnie d’Amélie et de Mathilde qu’on a pris la route en direction un premier temps Voh pour y admirer le cœur. Et pour la suite c’est à l’instinct qu’on a avancé. Mais bon comme toute aventure digne de ce nom je vous laisse une photo trailer qui suscitera vos interrogations.



Alors c’est par un beau vendredi matin que tous les trois nous avons pris la route. Le trajet était agréable avec, comment dire, personne sur les routes. Et oui en ce beau 25 décembre on était les seuls clampins à vouloir avaler les kilomètres. Ainsi après bien trois heures de route nous nous sommes arrêtés au niveau de la plaine des Gaiacs à quelques kilomètres de Nepoui. Un petit spot tranquille qui domine le lagon et l’ancien aérodrome des Gaiacs. Aujourd’hui les avions ont laissé place à la végétation et à une stèle qui rend hommage aux différents pilotes qui ont disparut durant les grandes batailles du pacifique. Et c’est en regardant le bleu de la lagune qu’on a tous déjeuné. Avant de reprendre la route pour Voh.

Arrivé sur place c’est direction la petite colline qui domine la colline et la mangrove. Il y a que de ce point ou alors depuis le ciel qu’on peut découvrir ce magnifique cœur. La nature nous étonnera toujours n’est ce pas ?
En attendant l’ascension c’est faite sans problèmes. La preuve en image. Vous pouvez contemplez sur la deuxième photo Amélie et Mathilde qui sont toutes les deux tout sourire en train de faire coucou à un pauvre guignol paumé sur les hauteurs de Voh. Ah cette insouciance. En tout cas tant que j’y suis autant jouer la voix off pour les photos ci dessous. Donc la toute première n’est d’autre que la plaine des Gaiacs sous un soleil radieux. Et on a de la chance n’est ce pas ? Pour la suivante ce n’est d’autre que les deux miss perdu sur une piste sans noms et on les retrouve sur la troisième en train de s’amuser à prendre le cœur de Voh. Et pour finir cette satanée boule de poil qui n’est d’autre que le squek…












Et c’est sur un fond de musique made in 90, que nous avons repris la route direction Koumac. Il y a pas à dire ni même à tortiller, mais certains titre devrait être interdit. Non pas que je les aime points, mais ce prendre dans les dents à plus de 200 km/h le générique de 21 jumpstreet ca fait un peu mal. En quelques secondes ce fut un retour dans le futur puissance mille. Epoque chemise à carreaux, les chaussures patogasse et les blazers en cuir. Euh oui mais non, car le coup de vieux fut plus que flagrant. Mais bon il faut bien du délire pour rigoler tandis qu’on fonce sur l’asphalte. Les divers paysages de la calédo défilent et le soleil commence à se perdre à l’horizon. Et là c’est le moment de trouver un lieu pour planter la tente. Chose qui est loin d’être gagné. Mathilde avance même le fait que cette nuit ca sera tous dans la voiture. Chose que je ne crois pas. Ce ne sont pas les campings qui manquent. Cependant on a oublié un facteur non négligeable. Enfin pour nous il était insignifiant mais quand on réalise, on se demande qu’est ce qui se passe dans nos cerveaux. Et oui on est toujours le 25 décembre et tout est fermé. Oh joies oh bonne humeur. Surtout que là je perds mon pari avec Mathilde. Mais bon j’ai quand même plus d’un atout dans mon sac. Et c’est entre le Malabou beach et Koumac qu’on se pose pour la nuit. Une aire aménagé prés d’une rivière et équipé comme il se doit. Des farés et des barbecues. Mais bon je ne vous cache pas que quand on est arrivé c’était très blairwitchien. Une piste perdu en plein milieu d’une forêt, et au fur et à mesure qu’on s’avance des arbres morts nous observent et leurs branches décrépis ont pris le rôle de jouer la voute. Ambiance glauque tout droit tiré des bon films d’horreur des années 9O. Allez une deuxième fois que ca ressort. Allez j’annonce le grunge revient. Bon j’arrête de partir dans tous les sens et je me recentre sur cette ambiance hors du commun. Déjà je voyais que les filles étaient ravies. Youpee !!! Dans le rayon boulette merci de demander JR. Mais bon une fois que la lumière fut, l’ambiance c’est bien détenu laissant place au repas de Noël (et non de Now Hell). Crevettes flambés au pastis accompagné de brochettes de légumes. Mais que demande le peuple ? Rien de plus et c’est sur cette note que la soirée c’est passé. Bien sur même si on a trouvé un lieu ou posé la tente, on a tous fini dans la golf. Il y a par moment je me demandais si je n’avais pas résigné pour accompagné une colo. Le duo Amélie Mathilde est digne des préjus (12-15 ans). Je ne vous raconte pas le niveau.






Et au petit matin après une nuit paisible, nous avons repris la piste pour l’extrême nord, plus précisément Boat Pass. Des kilomètres de pistes pour le pur plaisir des conduites sportives. Et âpres l’addiction d’Elo entre Thio et Canala ce fut au tour de Mathilde de succomber aux joies de la golf. Surtout pour la marche arrière. Mais bon là c’est une autre histoire.
Mais entrons dans le vif du sujet dans ce que vous attendez tous. L’apparition du grand seigneur Nawak. Et oui même au pays des bizounours tout peut facilement partir en live. Donc après l’extrême nord vu qu’on se laissait guider par la piste on a pris la direction de la cote est pour rejoindre Hienghéne. Et pour éviter de repasser par Koumac j’ai copiloté Mathilde pour passer via Arama et Ougeao. Des kilomètres de pistes dans la foret et la mangrove. De quoi vous dépayser et vous laisser partir très loin dans vos pensées. Cependant la réalité du terrain allez compromettre tout ceci. Mais je préfère garder le suspense et vous laissez réfléchir à ce qui a bien put se passer. Pour cela je vais vous donner des indices. Tout d’abord je roule en golf. Vous ne voyez pas ? Mais si c’est une voiture de ville pour petit baraki frustré donc ultra basse. Ah vous commencez à entrevoir le début du problème. On continu, donc si vous le voulez bien. On est dans le nord sur une piste fréquenté tous les trente six bissextile du moi. Ah, je vois dans vos yeux que ca papillonne. Et dernier indice il faut savoir faire preuve de sang froid, de réflexion d’analyse concrète et prendre les bonne décisions aux bons moments. Ca y est vous avez tout assemblé. Alors vous demandez mais What’s the fuck ? Qu’as-tu donc fait pour en arrivé là ? Surtout que avec la première photo et celle qui suivent vous imaginez le résultat. Du JR au sommet de son art. Mister Loose is here for a new game !!! Tiens c’est fou ca ne m’avait pas manqué.











Donc il est temps d’expliquer ce qu’il c’est passé. Alors il est arrivé un moment ou la piste était plus qu’impraticable. Défoncé par le ravinement et les passages de 4x4, conduire était devenu plus que sportif. Cependant durant les cinq premiers kilomètres, j’ai réussi à passer les différentes ornières sans mal. Et pour le prouver il y a une vidéo à l’appui. Cependant je le reconnais c’était de la folie. Mais néanmoins on est passé ca prenait du temps il fallait négocier chaque mètre bien caler les roues pour éviter de tomber. Donc des petites frayeurs de l’excitation et voilà on est arrivé en face d’un grand bourbier avec moult branchages qui nous bloquaient la route. Ecoutant la voix de la raison féminine on a fait demi tour. Et là, oui et là c’est le drame. J’heurte quelque chose sous le châssis. Amélie se retourne et me dit que la voiture fuit. A ce même moment j’ai mon tableau de bord qui se prend pour un sapin de noël oui et là je peux le confirmer c’était vraiment Now Hell. Je stoppe tout et là je confirme c’est le drame j’ai heurté une pierre et j’ai ouvert le carter en deux. Voulant sauver ce que je peux en huile. Je demande aux filles un t-shirt du taf qui traine dans la voiture. Et elles me conseillent plutôt des tampons. Ah la la si on m’avait dit qu’un jour je réparerais une voiture avec des tampax je ne l’aurais point crut. Mais ca nous aura dépanné pour dix mètres. Le temps de mettre la voiture dans un renforcement et de regarder les dégâts. Et là je peux dire que c’est la catastrophe. Le carter n’est pas déchiré, il tout simplement éventré j’ai affaire à un trou beant. De plus, nous sommes au milieu de nulle part mais vraiment de nulle part. Donc au lieu de battre aux corneilles je prends direct la direction d’Arama en espérant rencontrer quelqu’un avec un 4x4 et d’improviser un retour. Et là au bout d’une heure c’est chose faite. Bon je me suis tapé un de ces sprint. Et c’est bon le sport en 2010 je m’y remets. Blague a part je reviens avec un mélanésien et son 4x4 au niveau du lieu du sinistre et de là s’en suit une heure de tractage apocalyptique totalement anxiogène. La corde casse plus de sept fois. Et à chaque cote je suis obligé de redémarrer le moteur. Surtout que là pas de pilotage on défouraille à tout va. Ce n’est pas du ca passe ou ca casse mais du ca casse tout simplement. Loin d’être épique ce fut dantesque. Surtout que au final la liste des réparations aller s’allonger. La durite d’eau sectionné en deux par le ventilo, le turbo qui est grippé et des petits dégâts au niveau du moteur. Bref en juste une heure la golf est passé du stade bête de course à papy fait de la résistance. Et pour nous le week end ce fut blocage sur Ougeoa avec atelier scoubidous pour les filles (quand je vous disais colo) et mécanique for me. Mais bon avec du recyclage et un mécano on a put reprendre la route de Nouméa. Avec une golf en manque de punch. Sur les cotes c’était atroce. Plus reprises un mode veau jamais vu. Ce qui donna le fou rire aux deux demoiselles.