samedi 31 octobre 2009

Mass Hysteria: Failles


Sixième album pour nos bretons énervé, et un bon retour aux sources. Apres un éponyme qui marqué une rupture radicale avec le style, l’album une somme de détails renouait avec la fougue. Et aujourd’hui Failles renoue avec la Furia. Les mass hysteria n’ont rien perdus de leur hargne et de leurs rages. Et le titre d’ouverture World on fire montre bien qu’ils ne sont pas venus pour faire plaisir aux ondes radiophoniques. Et l’ensemble des douzes titres respirent d’un souffle nouveau. Nouveau oui même si au dessus de cette album plane le nom de Contraddiction l’album qui a marqué toute une génération. Et ce n’est pas par hasard que la jaquette nous fait penser au deuxième effort des furieux.
Mais qu’a-t-il dans le ventre ? Beaucoup de choses et du début à la fin. Le titre Failles résonne dans nos têtes et son pont sera surement et on en est même certains repris en chœur dans les fosses : »mon corps un champ de batailles, au scalpel fouillez mes failles ». Rien que ca en dit beaucoup sur l’image que véhicule cet opus.

Maintenant que la mass est de retour, on est tous prêt à jumper surtout sur le titre final regardé comme on danse. Les furieux comme les furieuse la mass est de retour et on va respecter le Dancefloor dans des pas de transe.

Wing Party



Et c’est en compagnie de Seb qu’on a lancé la Wing Party en Provence. Mais qu’est ce donc ? C’est tout simplement un big week end à Aix et Oraison entre potes de Forums. Et c’est ainsi qu’on retrouve Seb le mec le plus cramé de la terre. Il faut dire que quand on est ensemble on est plus proche de l’agence tous risques mélangé à Starsky et Hutch avec du Kamelott. Bref c’est du lourd et là on ne creuse plus on fait de la spéléologie. Mais bon dans cette aventure il y avait Damien qui lui aussi tiens une belle couche, Cyril qui l’art de déformer tous les propos et Marie Laure pour immortalisé les situations les plus rocambolesque comme la chasse aux plongeurs ou encore l’études d’un journal sectaire.
Mais bon avant d’en arrivé là tout à commencé par un début de soirée à Aix gare TGV. Là je récupère le premier colis sous le nom de Damien. Séance retrouvaille vu que la dernière fois ou on c’était vu c’était en 2007, fin janvier à Paris. Donc retour express sur les deux ans écoulés et récit de sa future aventure canadienne qui commencera début octobre. Puis c’est direction de Marignane pour accueillir comme il se doit Cyril le déporté Tokyoïte à Londres. Et c’est go to home pour fêter les retrouvailles. Et le lendemain, on est partis tous ensemble chercher Marie Laure avant d’aller embêter Seb à Aix.
Petite journée à leur faire découvrir la ville. Avant de partir le lendemain pour Oraison. Et là on est plus responsable de tout ce qui va suivre. Il faut dire que à nous tous réunis je me demande si on est arrivé à obtenir un cerveau complet. C’est pour vous dire. Rien que pour le trajet le ton était donné entre la musique de fond, Blink 182 et Bloodhound gang. Et une fois sur place ce fut quartier libre dans les conneries entre les parties de Guillotine mais aussi de Burguer Quizz mener par un Seb Chabat d’anthologie.

Mais qui dit Oraison, dit aussi Esparron et son lac. Et oui que serait un week end sans son stage bonus au bord des falaises et à faire trempette dans l’eau. Donc c’est sans attendre qu’on a mené nos trois touristes sur les berges du lac. Un pique nique bien sympathique avec entre autre des séances de photos sur la routes et des mises en situations aussi loufoques qu’improbables. Tout comme le posage sur les rives. Et là même si l’eau était un peu fraiche on a put en profiter comme il se doit entre une traversé du lac, un concours de saut ou alors une chasse au plongeur à grand coups de ‘ros cailloux. Néanmoins ce petit week end nous auras permis de nous lancer dans un second défi et celui-ci est de taille c’est de monter à Paris dans une BX remonté pour un méga road trip et participer de plus à une battus au hamster. C’est fou incompréhensible mais si ca se réalise je pense que là je battrais tous mes records.

Retour en France


Le retour va s’annoncer tout aussi Folklorique. Car pour rentrer à Marseille plus précisément à Gardanne depuis Bishkek (Kirghizstan) je vais devoir passer pour le moment par Almaty (Kazakhstan), Abu Dhabi (Emirats Arabes), Istanbul(Turquie), Selanik(Grèce), Igoumenisata (Grèce), Ancona (Italie),
Bologne (Italie), Vogera (Italie), Vintimille (Italie), Nice (France), Marseille (France)et enfin Gardanne. Bon je ne vous raconte pas que le voyage fut atroce entre l’avion, le bateau, le stop et le train je croyais que ca n’allait jamais finir. Plus de dix jours a dormir sur des fauteuils ou des chaises de gares et le tout bercé non par l’air conditionné mais par des voisins tout aussi bruyant qu’ils soient Grecs Italiens Turcs ou encore Indiens. Mais bon je suis quand même arrivé à la maison. A la base je devais remonter l’Italie tranquillement mais une fois débarqué à Ancona cette idée est vite passée dans l’oubli. Pour la seule raison que ce type de voyage pieds je campe à droite à gauche marche que dans des pays propice à ce style de baroudage. En même pas une journée je fus contrôlé trois fois par la police. Ils étaient d’une part étonnés de me voir avec mon barda sur la route et d’autre part ils me mettaient en garde contre le camping sauvage en m’annonçant le tarif des amendes. Soit on ne va pas jouer au chat et à la souris. Dés que je vois une gare je prends le premier train et je rentre à ma maison. Car oui le stop en Italie ca ne marche pas du tout. Mais vraiment pas du tout. Cependant ca ne m’aura pas empêcher de rentrer chez mes parents avec l’aventurier à fond dans les oreilles dans sa version, originale (1982), Zenith (1986), Radio Indo (1994), Wax tour (1997), Dancetaria tour (2000) 3.6.3 (2004), Philharmonique (2007) et Alice et June Tour (2007). Soit au total 8 versions différentes. Mais en tout cas il est claire que la version 3.6.3 est monstrueuse voir dantesque par son introduction haché qui donne au morceau une prestance encore jamais vu. Tout comme la version philharmonique avec l’orchestre de l’Opéra d’Hanoi ou là on voyage réellement dans le monde de Bob Morane. On est directement transporté dans un film. Mais pour ma part, peut être par nostalgie c’est la version Dancetaria qui me fait vibrer par le duo Boris (guitare) et Mathieu (batterie). Les deux sont flingués et le final avec Mathieu debout sur ces futs reste une image magnifique. Donc voilà pour la parenthèse musicale…

samedi 24 octobre 2009

L'épée de vérité : La pierre des Larmes


Deuxième tome de l’épée de vérité, la pierre des larmes nous replonge dans les aventures de Richard et Kalhan. Draken Rhal le Tyran d’Hara est tombé. Malheureusement dans sa chute il a provoqué une déchirure dans le voile. Cette frontière entre le monde des vivants et des morts commence à s’affaiblir et de nouveaux fléaux risquent de toucher les contrés des milieux mais aussi les autre régions du monde.

Malheureusement pour Richard, le repos n’est que de courte durée. Pressenti par son grand ami et aussi grand père Zedd, le sourcier c’est ouvert au don ce qui lui provoque des douleurs et des migraines épouvantable. Et ces fléaux mettent en péril son mariage avec Kalhan. Deuxième tome de cette épique saga, la pierre des Larmes nous fait évoluer dans un monde ouvert à la barbarie. Nous, lecteurs seront sous le choc de certaines décisions prisent par les protagonistes. Surtout que cette fois ci l’aventure se déroulera en trois temps avec des péripéties qui mettront nos héros dans des choix embarrassant. On s’émouvra de la romance entre Richard et Kalhan mais on se fustigera de rien pouvoir en les voyant évoluer de la sorte.

Terry Goodkind, en plus de nous raconter une histoire d’aventure nous plonge dans les secrets d’une romance hors du communs ou deux amours passionnel se font fasse sans s’accomplir.

Pamir Highways


Mais pour Martin et moi, on allait prendre la direction du sud et emprunter la mythique Pamir Highways. Et pour cela on loue pour une bouchée de pain une Audi 100 de 1994 qui avait plus de 450 000 Km au compteur (mais bon a 10 dollars la journée c’est plus qu’une bouchée de pain). Mais bon vu l’état de la voiture ca ne m’a point étonné. Le tableau bord était complètement HS. Mais hors question pour moi de me faire avoir une deuxième fois et je vérifie les niveaux et le réservoir. Tout est ok et ainsi a bord de notre bolide on se lance dans un Road trip in Pamir. Et là ca change complètement au niveau du paysage on monte en altitude et la roche se recouvre peu à peu de neiges. Le décor nous enivre, on a l’impression de changer de planète et d’entre dans un autre univers. On est là tels des explorateurs à rouler sur des routes complètement défonces mais tellement authentique. Et par moment sur le poste radio cassette on capte la radio locale avec sa pop vielle de plus de vingt ans. Et après une journée de route on s’arrête, on monte les tentes et on capture ces montagnes qui se découpent au loin. On entre aperçoit par moment des grands pics mais les nuages nous empêchent de les immortaliser. Et au petit matin on reprend la route toujours vers le sud en direction de Torugart et les sommets. Mais après être entré dans la région de Tash Rabat c’est le drame, impossible de tourner à gauche et un bruit atroce résonne dans la voiture. Pire qu’une crevaison j’ai l’impression que je roule sur les disques. Je m’arrête et j’ouvre directement le capot. Car si c’était une crevaison j’aurais quand même put tourner. Mais là une fois que j’ouvre cette « boite de pandore » j’ai la bonne surprise de voir que mon arbre à direction c’est défait de son axe. J’en suis ravi. On est au milieu de nulle part et j’ai perdu la direction. Enfin perdu pas tout à fait en regardant les pièces je vois qu’elles se sont juste dévisser, ce n’est juste « que » la casse de trois boulons on bien fragiliser l’ensemble. Heureusement que j’avais demandé au « loueur » un kit minimum d’outillage. Mais bon en voyant les outils je me dis que je suis bien au Kirghizstan. Mais ce n’est pas ce genre de pannes qui va m’abattre surtout que là ou on est. Car là je pense qu’on n’est pas loin du tr*** ** **l du monde. Il me faudra bien trois quart d’heure pour tout remettre en place. Mais suite à cela on continu en direction du camp de base des montagnes de At Bashy. Sur la carte qu’on a c’est le lieu le plus proche ou on pourra peut être trouvé des outils adéquat pour pouvoir faire le chemin inverse. Car voilà je n’ai pas envie d’avoir d’autres ennuis au milieu de nulle part. Surtout que ma réparation ne tiendra pas face à tous les nids de poules. Mais bon j’ai quand même tout resserré à coup de pince coupantes et j’ai roulé au pas pour rejoindre le camp de base. Plus de soixante dix kilomètres nous séparé avec une hauteur proche des 4000 mètres. Mais en prenant la case prudence et halte tous les dix kilomètres pour tout resserrer on est arrivé en mois de quatre heures. Un exploit n’est ce pas. Mais bon arrivé au camp, on a put voir avec l’aviateur local et sa caisse à outils. Qui était pour moi le plus beau des trésors. Il faut dire que le courant avec Hamady est très bien passé. Déjà c’était un nom familier (et oui Jim même dans les Pamirs je pense à toi) et en plus il ressemblait à mon voisin du dessous Naval. Bon je m’éloigne mais avec Hamady on a remis l’Audi sur roues et on était prés à repartir vers le nord. Donc on c’est posé le temps d’une journée et d’une nuit en compagnie des grimpeurs. Car bon j’ai tout resserré et vérifié en faisant un tour de piste. Et c’est bon j’étais assez comptent l’ensemble tenait mais pour combien de temps ?



Assez longtemps en fin de compte car ce n’est pas la direction qui m’a lâché du coté de Ecki Bashi mais le circuit de refroidissement. A croire que je cumule. Par moment je me demande si je ne suis pas né un vendredi treize par un soir de pleine lune entouré de chat noir sous une échelle pendant une tempête qui aurait fait voler tous les miroirs. Car là quand j’ai commencé à voir le moteur fumé je me suis direct arrêté. Et en ouvrant une énième fois le capot je me suis maudit un a moi-même et deux au Kirghiz si ils savent entretenir une voiture. Cependant ce n’est pas moi qui ait refroidis le moteur mais un berger qui nous a accosté en voyant le moteur fumé. Et pour le refroidir il y a qu’une seule solution. L’arrosé d’eau. Bon sur la photo il y en a un qui rigole et l’autre qui fulmine. Je vous laisse deviner.
Néanmoins je ne le remercierais jamais assez. Car la panne venait en faite d’une usure du réservoir d’eau. Qui c’est percé. Mais bon il fallait trouver une soluce surtout qu’il y a encore plus de 300 kilomètres entre notre lieu perdus et Kyzart. Donc avec Martin on l’a joué Raid Camel on c’est monté un nouveau réservoir d’eau avec notre bidon d’eau de 2.5 litres d’eau du Tien Shan. Réparation de fortune mais qui tiendra jusqu’au bout.
Et une fois arrivé à Kyzart on s’attendait à devoir payé un supplément mais ce ne fut point le loueur nous a dit qu’il ne croyait même pas qu’on allait revenir. Et qu’avec nos réparations la voiture pourrait encore rouler 100 000 kilomètres. Je ne vous dis pas la tête qu’on a tirée avec Martin face à ces déclarations. Mais pour nous c’était la fin du Road Trip. Pour ma part je reprenais la route de Bishkek pour partir sur Almaty et l’Europe et Martin pour les montagnes d’Osh. En attendant Septembre est déjà là. Et les vacances sont finies. Enfin pas tout à fait

Prométhée


Dernier bébé de Christophe Bec, Prométhée signe le retour de l’auteur au dessin. Cette série est scénarisée par ses soins et compte pour le moment deux tomes. Le troisième est déjà en préparation.
Mais qu’est ce donc Prométhée ?

Nous sommes 2019 et l’humanité vit une série d’événements jamais vu auparavant. Ces phénomènes surprenant et inexpliqué commencent par la disparition de la navette Atlantis. Mais ce phénomène n’est que le premier car le lendemain la terre entière vit un autre événement tout aussi surprenant. Toutes les horloges et montre du monde s’arrêtent pendant trois heures. Et tout ceci va continuer avec le jour suivant avec la réapparition de la navette. Cependant tous ces événements ont un point commun ils se déroulent à 13h13 UC.
Mais qu’annonce tous ces événements. Est-ce la fin du monde ?

De l’humanité telle que nous la connaissons.

Que dire de ces deux premiers volumes. A peine la lecture entamé on est pris dans le tourbillon. Que ce passe t il sur terre ? Comment expliquer ces phénomènes ? Que font les gouvernements ?
Bref toutes ces questions sont en suspens et on attend les réponses dans les tomes suivants.

samedi 17 octobre 2009

DAISYBOX


Il y a quelques temps que j’ai appris la fin du groupe Daisybox. Le 19 mai dernier, Olivier, Samuel et Anne-Lise ont refermé à tout jamais la boite lors du dernier concert de la tournée Polyster à Gray. C’est avec une énorme tristesse que j’écris ce coup de cœur. Daisybox était, non, est ce style de groupe un peu ovni de la scène rock française que j’adorais tant. Pendant quinze ans avec une démo et trois albums les Daisys auront charmé le public français mais aussi la presse spécialisée qui voyaient eux comme un renouveau musical dans un paysage dominé par les formations dites néo et hopcore.

Nous sommes en 1994 Olivier et Samuel, qui sont frère décide de monter un nouveau groupe. Avant l’aventure Daisy ils étaient respectivement bassiste et batteur des Candies. Pour cette nouvelle formation Olivier assure la guitare et le chant laissant son frère derrière les futs. Pour compléter le duo, c’est Anne-Lise qui se joint à eux. Bassiste chez les suppléments Cornichons elle décide de prendre part à l’aventure. Et pour finir c’est Olivier Nuc qui vient compléter le tableau. Guitariste chez les Blah Blah Wolf Wolf, il apporte sa guitare au service de Daisy. Et c’est de là que commencera la grande histoire. Etudiants, le groupe se produit dans plusieurs petits cafés parisien. Mais 96 Olivier quitte le groupe au profit d’une carrière de journaliste. Il sera remplacé par Leonard Vasco. Etant séduit par les performances du groupe sur scène il décide de les rejoindre et de pousser la carrière du groupe. Chose qui ne dérange en point Olivier. Ainsi le groupe continue son petit bonhomme de chemin et sort en 1999 Indessa. Un album autoproduit qui se vendra à plus de 2000 exemplaires. C’est avec cette démo et leurs performances sur la scène de la péniche que le sera remarqué par Nicola le leader d’Indochine.

Apres des débuts à se faire une renommé sur Paris le groupe prend les routes et ouvre ainsi pour Indochine lors du Dancetaria Tour. La presse commence à s’intéresser à eux tout comme les maisons de disques et en 2002 sort enfin leur premier album Organic avec les titres Mon Héroïne, 45 minutes ou Immobile qui sont diffusé sur les radios rock. Cependant le nom Daisy étant détenus par Disney le groupe change de nom pour celui de Daisybox. Mais ceci n’entrave en rien à la diffusion de leurs sons qui est un savant mélange de rock anglais avec des ambiances noires et pleines de frustrations.
Et c’est sur les routes qu’ils vont le défendre d’une part en première partie d’Indochine pour le Paradize tour mais aussi dans de grandes salles comme le Paléo. Le public est conquis !!! Et la boite Daisybox est ouverte. Malheureusement il faudra attendre trois ans pour voir arriver le petit frère qui n’est d’autre que Diagnostic. Et c’est à partir d’ici que tout s’emballe. Le groupe n’a plus les commande et le choix du titre porteur « les mains dans les poches » n’est pas représentatif de l’album. Le single est boudé sur les radios. Tandis que l’album regorge de petites perles comme Maya fou, Alcoolique ou Solide. Cependant la tournée démontre que le public est au rendez vous. Ainsi le groupe s’envole au Mexique pour trois dates. La tournée est un succès majeur. Mais pour Leonard c’est la fin d’une page et lors du dernier concert à Charleroi, il décide de quitter l’aventure Daisy. Et c’est en trio que le groupe va repartir en studio. Pour montrer que les Daisybox sont toujours là. C’est à trois qu’en 2008 le groupe s’enferme en studio pour sortir leur troisième effort sous le nom de Polyester. Un album plus poussé, plus intimiste mais aussi novateur. Olivier partage le chant avec Anne-Lise ce qui ouvre de nouveaux horizons pour la formation. Mais avant la sortie de l’album, le groupe avait déjà diffusé un extrait avec le titre le dessert. On y voyait déjà le virage effectué. Mais quand Polyester est arrivé dans les bacs, le groupe nous a livré Conquis serait plus juste. Surtout que le duo Olivier et Anne-Lise fonctionne à merveille. On n’a pas droit à une petite pop. Non on est loin de tout ca c’est une expérience unique et elle se nomme Daisybox. Mais finalement le succès n’est pas au rendez vous, et âpres l’échec de Diagnostic les Daisybox sont abandonnés par leur label. De plus face aux critiques le groupe décide d’arrêter et de ne garder que le meilleur. Et en ce moi de mai, le 19 que Daisybox a refermé la boite en terminant le concert avec sourd. On espère un jour les voir revenir mais pour le moment le trio se tourne vers d’autres chemins. Ce qui est dommage quand on voit l’aventure Daisybox.

Batman Arkham Asylum


Batman est enfin de retour sur consoles. Apres des adaptations « foireuse », le héros à enfin un jeu à son envergure.
Les studios d’Eidos ont mis la barre très haute et offre aux joueurs un jeu sombre à l’image des comics et de la série animé de notre enfance. Série qui est présente dans le jeu. Car les doubleurs qu’ils soient américains ou français viennent de la série. Donc on retrouve Marc Hamill dans le rôle d’un joker complètement fou.
Et dans cet épisode c’est la Némésis de Batman qui tire les ficelles.

Batman a arrêté le Joker et il l’amène sur l’ile prison d’Arkham. Mais malheureusement le Joker se défait des gardes sous les yeux de l’homme chauve souris et prend le contrôle de l’asile. Connaissant la perversité de celui-ci le lieu devient une zone de conflit ou tous les « grands vilains » emprisonné par le justicier nocturnes vont prendre part. Ainsi on retrouve cette chère Hurley, la ravissante Poison Ivy ou encore l’énigmatique homme mystère. Et dans ce dédale de couloirs et de cellules Batman va devoir se frayer un chemin pour d’une part remettre de l’ordre mais aussi maitriser le Joker.

Une réalisation Impeccable, une ambiance noire et glauque tous les ingrédients sont là pour nous offrir du grand Batman. Le jeu défile à cent à l’heure et on n’a pas le temps de prendre notre souffle dans cet asile d’Arkham. Et au vu du succès on attend avec impatience la suite.

Hotel Woodstock


Eté 69, le monde est en pleine effervescence. La mission Apollo 11 va être lancée, la guerre fait rage au vietnam et dans les Catskill un jeune va créer sans sans rendre compte le plus grand festival musical de tous les temps.

Eliot un jeune architecte d’interieur vit à New York, mais les affaires ne tournent pas. Il décide de rentrer aider ces parents dans leur motel. Et celui-ci n’est pas dans une forme olympique. Vieux délabré et la banque menace de le saisir si la famille ne rembourse pas son emprunt. Pour Eliot c’est le début d’une grande aventure. Tentant par tous les moyens d’aider sa famille, il s’investit dans la vie de l’hotel en tant que gerant. Puis un jour, comme tout bon conte de fées même si celui là est réel il met en place avec son voisin Yasgur Max et le jeune Hippie Michael Long le plus grand festival de la culture Hippie. Et cet événement est née tout simplement entre la rencontre de ces trois personnes. Le premier possédé le terrain, le second n’est d’autre que l’organisateur et Eliot l’entremetteur. Et c’est ainsi qu’on va suivre le jeune gerent du motel créer avec l’aide de Michael Long ce mouvement symbole de toute la culture Hippie. Pour lui et ces parents c’est le choc de deux cultures.

Ang Lee nous réalise ici un film plein d’humour basé sur l’histoire de ce petit motel qui servira de base au festival. Pendant deux heures on voit l’évolution du festival mais aussi la vie de cette jeunesse.

Il était une fois dans les Pamirs


Et c’est après une nuit de sommeil, que sur les coups de huit heures du matin on est partie à travers les verts pâturages en direction de Ak tash pass. Et la route s’annonçait longue avec le franchissement du col de Ak tash qui se situe à 4000 mètres de hauts et celui de Kara kata qui frôle les 5000 mètres. Je vous cache que la température a vite chuté. Et que les nuits sont plus que fraiche. Mais cela en valait vraiment le coup. On était seul dans cette mer de vert. J’avais l’impression de plonger dans une aventure de Blueberry lors des guerres indiennes pendant la construction du chemin de fer transaméricain. Trottez et galopez avec rien au tour juste nous quatre et nos six chevaux. Quoique qu’on regarde le paysage nous enivrait. Par moment on rencontrait un berger à cheval qui surveillait ces bêtes. Car dans cette région le danger vient non pas des chiens errants mais des loups. Que malheureusement je n’aurais pu voir. Mais qu’on aura entendu lors de notre nuit en bas du col de Ak tash. C’est assez impressionnant il faut dire. Car dans le silence nocturne on n’entend qu’eux. Et on se demande à combien de mètres on est de la meute. Une expérience à elle seule qui vaut le détour. Mais ce ne sont pas ces hurlements qui nous aurons perturbés pour d’une part contempler les étoiles mais aussi pour dormir à poings fermés. Pour les chevaux aucun souci à se faire, ces derniers ont les pattes avant liées ce qui les empêchent de s’éloigner du camp. Et ils sont attachés prés des tentes. Et de plus on les chiens des voisins qui sont là en cas de problèmes. Et oui même ici il y a des zones pour camper. Qui joue par la même occasion de points de ravitaillements. On se croirait réellement en plein far West. J’adhère et j’attends qu’une chose c’est qu’on reparte sur les pistes. Et pour cela il me faudra attendre qu’une nuit avant de repartir à l’assaut de ces montagnes, et aussi de ces rivières (qui trouvera la référence ?). Et là, on attaque le deuxième col celui de Kara kata à 5000 mètres, et au moment de la pose de midi on se place juste avant la descente. Pour moi je n’ai qu’une envie c’est d’escalader le pic. Je vois avec Harim s’il est possible de s’arrêter un peu plus longtemps, le temps que je puisse escalader ce bout de montagne. Il me répond qu’il n’y a aucun problème vu que dans deux heures on sera arrivé. Bref avec Martin on arpente ce rocher et je vous cache pas que de là haut j’ai pensé à vous en criant un Youuu-piii d’anthologie qui aura raisonné dans toute la vallée. Et oui les plaisir les plus simples sont parfois les meilleurs. Apres cet interlude on est descendu sur Kyzart ou Harim nous a laissé. Mais les trois journées passées en sa compagnie furent vraiment excellente.

Les lacs Kirghiz


Apres une petite étape sur Bishkek j’ai repris la route du sud en direction de la région des grands lacs mais aussi des Pamirs.
Première étape dans cette dernière ligne droite d’Asie, la ville de Balykchy et le lac d’Issyk Köl. Mais pour ce dernier trajet je n’étais point tout seul. Pour la dizaine de jours passés dans le cœur du Kirghizstan, j’étais accompagné de Martin (se prononce à l’anglaise) un Autrichien qui revenait du Pic Lénine. On c’est rencontré à Bishkek à l’hôtel et en discutant de nos projets dans le pays on a décidé de partir ensemble. Pour nous deux ca sera bien plus fun que de faire la route solo. Et c’est ainsi qu’on est parti en direction de l’est.
Balykchy n’a rien d’exceptionnel hormis le fait que c’est un grand carrefour pour les destinations dans les monts du Tian Shan et des Pamirs. Mais en plus de cela la ville offre de magnifiques plages pour les citadins de Bishkek qui ne veulent pas continuer leurs routes vers Choplon Ata, la grande cité balnéaire du lac. Donc pour notre premier jour dans le cœur du Kirghizstan nous sommes permis un petit tour de ville mais aussi une séance de natation dans le lac. Séance vite raccourci au vu de la température de l’eau. Je ne sais pas à combien elle était. Mais on était très loin des vingt degrés. Et de plus on rajoute un petit vent venant des montagnes et là on est sur de gagné une bonne pneumonie. Bon on a réussi à l’éviter. Mais quand je vois ces Kirghiz rester des heures dans l’eau, je me demande comment ils font. Ou alors c’est moi qui suis trop habitué à la température de l’eau du lagon. Mais bon en attendant l’expérience fut bien sympathique, et je pense qu’elle restera unique. Mais c’est assez plaisant de voir ces plages qui donnent une vue direct sur les monts du Tian Shan encore recouvert de neiges. Le cadre est idyllique et s’il n’y avait pas ce vent glacial on pourrait rester des heures à contempler le lac et les montagnes. C’est ainsi qu’après une nuit passé au bord du lac, qu’on a pris la route du sud en direction de Kochkor. Cinquante cinq kilomètres nous séparé de la ville et il nous a fallut une grosse journée de marche. Levé à six heures du matin nous avons plié nos affaires et suivit la route principale via les chemins pastorales. Mais je sais vous vous demandez comment j’ai fait pour dépassez les quarante kilomètres journaliers. La raison est simple. J’ai laissé la moitié de mes affaires à l’hôtel à Bishkek. Et je n’ai pris que l’essentiel, c'est-à-dire le matos de camping et des vêtements chauds. Le PC, mes vêtements de rechanges et le petit sac à dos ne sont plus de la partie. Et je peux vous dire que ca se ressent sur le rythme. Mais au vu du chemin bien escarpé on est arrivé qu’au crépuscule avec encore assez de lumière pour camper à la sortie de la ville. Le temps de monter les tentes et de partir vers le centre ville juste pour s’acheter quelques samossas et il était temps d’aller dormir. Demain une belle journée nous attendait. L’ascension vers le lac Song Köl. Celui-ci se trouvant à plus de 3100 mètres d’altitude on savait que demain l’ascension sera rude. Et ce fut le cas. 1200 mètres de dénivelé nous sépare entre Kochkor et le lac. Mais il y a pas mal de col à passé et les passages de cols sont épuisants. Mais c’est là qu’on trouve nos joies quand on arrive en haut du col. Il nous aura fallut deux jours complets pour atteindre le lac. Deux jours passés sur les flancs de montagnes à côtoyer ces géants de pierre culminant à plus de 5000 mètres d’altitude. Mais au final quand on a aperçut pour la première fois le lac se fut la délivrance. On approchait de notre « cherkpoint ». Un lieu complètement sauvage. De la steppe, des vaches et des chevaux. Et oui on est vraiment dans un autre univers. Et c’est en arrivant prés du lac qu’on a rencontré Harim. Agé de 22 ans il nous a vus arrivé par le col et il est venu à notre rencontre à cheval. Il faut dire qu’on est loin des sentiers touristiques. Et pour lui ce fut une surprise de nous voir arriver par le col. On sympathise (et oui il parle anglais, en période scolaire il est étudiant et durant l’été il aide des parents à garder les troupeaux) et il nous invite à le rejoindre chez lui dans sa yourte pour passer la nuit. Chose qu’on ne refuse point. Il nous prend nos sacs et il nous invite à découvrir la région pendant que lui repart vers son camp. Délesté de nos packages on erre alors dans ces verres pâturages à plus de 3000 mètres de hauts en compagnie de Bovins et autre ovinés en tout genres. Ainsi après avoir découvert la richesse du lac, nous sommes partis en direction du campement. Harim nous attendait, et nous présenta sa famille. Il nous invita même à passer la nuit dans une yourte. Et c’est au tour d’un bon thé chaud qu’on raconta nos péripéties que nous avions vécu lors de nos voyages. Martin parla de son voyage en cours au Kirghizstan et bientôt au Tadjikistan et moi des mes aventures en Asie Centrale. Et au fur et mesure de la conversation Harim nous proposa de l’accompagner à Kysart. Du lac au village il faut deux jours à Cheval en passant par les différents cols. Et lui il doit redescendre avec son frère et six montures. Donc partir avec lui à cheval est une chance unique de découvrir l’autre visage du Kirghizstan.

jeudi 1 octobre 2009

Entrée en terre Kirghiz


Bon me voilà à Osh et il est 22h. J’en ai finis avec les tracas que d’autre me tombe dessus. Trouver un endroit ou dormir mais aussi un distributeur de billets. Pour le second l’aéroport est là et pour le premier ca sera dans les champs sur la route de Bishkek. Il me faudra plus de quatre jours pour rejoindre la capitale via les contre forts des Pamirs et la vallée de Fergana. Cependant je découvre l’arrière pays Kirghiz et les joies des trecks en montagne. Surtout quand on dépasse les 3000 mètres ou on sent la température descendre. Cependant j’ai put m’acclimater car les six cents kilomètres qui me sépare de la capitale m’ont permis de ne pas trop souffrir des chutes brutales. Il faut dire qu’on commence avec du quarante degrés et qu’une fois arrivé en haut au niveau des cols on avoisine les zéros degrés et la neige est toujours présente sur les versants des pics.
Mais j’ai quand même put faire mon youuu-piii a plus de 3800 mètres. Bon entouré de montagnes mais il le fallait. A défaut de Pic Lénine je me contenterais de ca. Je verrais par la suite si je tente le pic Karakol ou pas ? Mais au vu de la météo ce n’est pas gagner. Mais je ne vais pas me laisser abattre. En attendant c’est à Bishkek ou je me pose pour me refaire un visa Kazakh mais aussi de préparer mon trajet vers le lac Isik Kol et Karakol. Néanmoins je trouve la capitale Kirghiz bien plus accueillante que Almaty ou encore Tashkent. On trouve toujours cette influence russe, mais les gens sont plus, comment dire, libéré. Ce qui me change avec l’arrière pays ou l’influence musulmane se ressentait à chaque coin de rue. Ici on dirait qu’il n’y a pas de jugement et la population vit d’une façon très proche de celle des occidentaux. Je ne dirais pas que je me sens à la maison mais ce n’est pas loin. Et j’ai pris un malin plaisir à flâner et à errer dans les nombreux parcs de la ville.
Le Kirghizstan tient pour le moment toutes ces promesses des montagnes à pertes de vues, des gens accueillant et un soupçon d’aventure qui donnent à ce pays tout ce que j’aime. Et en plus les filles sont en mini jupes ou en mini short. Mais que demande le peuple. Blague a part, la route continue et je sais que je ne suis pas au bout de mes surprises pour cette dernière ligne droite dans mon voyage sur la silk road.


High and Mighty Color : Swamp Man


Apres le départ de Maakii, on se demandait si les High and Mighty Color allaient continuer leur aventure musicale. Mais aujourd’hui soyons rassuré, car le nouvel album est bel et bien là avec une nouvelle chanteuse. Halca c’est son nom et elle sera là pour partager le chant avec Yusuke.

Mais trêve de blabla, que donne ce nouvel album titre swamp man. Et bien c’est du lourd, on retrouve les HaMC de Gou on progressive avec une ligne directrice très Heavy. Tout d’abord Yusuke est bien plus présent que sur les derniers albums et ce n’est pas plus mal. Car on redécouvre le visage qui nous plaisait du groupe. Un chant qui alterne entre la pop le rap et le guttural. Mais aussi des lignes de basses et de batterie très heavy. Si le son avait été plus noir on serait réellement entré dans la case métal. Mais ce n’est point le cas. Car le groupe joue sur cette corde sensible et s’amuse à rester sur la frontière.
Cependant avec l’arrivé d’Halca on voit ou plutôt on entend que le groupe essaye d’aller plus loin avec des titres comme Good Bye (le premier single) ou encore fly me to the other moon ou le duo lyrique signe un titre prometteur mais aussi tres rythmé.

Du grand du tres grand High and Mighty color. Et ce son là me va à ravir. Je ne crache pas sur les anciens albums avec Maakii, mais il faut reconnaitre qu’ils étaient très bons. Mais par moment on voyait Yusuke s’effaçait et perdre de sa hargne au profit de Maakii. Là on assiste à une sorte de renaissance qu’elle soit musicale ou lyrique avec pain ou hate.