mardi 18 mai 2010

La cote oubliée day 2




Et le lendemain apres une bonne nuit de sommeil nous voici de retour sur les plages et les galets. Toujours en direction du sud on suit le littoral ou le decors change du tout ou rien à la moindre Anse. D’une plage de sable succéde des falaises aux rochers coupants et glissant auquels la veilles j’ai eut droit à ma glissade improvisé. Mais ce n’est pas tout le paysage nous offre aussi ces plages de sables blanc digne des plus plage d’Ouvea. A chaque instant le decor est plus qu’onirique. Mais apres plus d’une heure de marche et quelques rencontres anxiogénes (requin pointe noire coincé dans une piscine naturelle par la marée basse) on a devant nous les deux bras de rivieres de la Nii. Le premier se franchis avec l’eau jusqu’au mollet mais le second est bien plus profond et la distance à couvrir est de plus de cinquante metres. De plus Bichon a remarqué au niveau de l’embochure deux ailerons arrondis. Signe distinctif des requins bouledog. Maisau moment du gonflage du bateau deux pecheurs nous offrent gratuitement leurs aide pour la traverser. Ce sont deux caldoches responsable de la mine de Ouiné situé à plus de trente kilometres à vol d’oiseau. Ils sont ici pour la peche et avec notre barda ils nous offrent la traversé. Les pieds au sec pour un instant on traversé sans encombre la premiere difficulté de la journée. Mais la route est encore longue et le platier se dévoile avec la marée laissant les patates à fleur d’eau tout comme le corail qui nous offre des visions hors normes. Et au fur et à mesure de notre marche le fond marin se revele à nous avec des benitier de taille colossale enchasser dans le platier mais aussi des surprises qui mettent tout nos sens en eveils. La platier est un nid à murenes. Et la traversé se fait avec beaucoup d’attention. Meme si c’est derniere qui ont peur de nous leurs rapidité mettent nos sens en eveils. Car à chacun de pas ce sont les crabes qui s’écartent mais quand l’eau file devant nous on se refugie sur les hauteurs des patates. Et Elo et Christelle ont eut droit à la peur de la journée avec une muréne de plus de un metre trente qui s’est faufillé entre elle à à peine quelques centimetres de leurs mollets. Plus de peur que de mal mais c’est le jeu de la randonné. Et au loin l’ilot Porc Epic se déssine mais pour nous c’est le moment de la pause sur une petite plage perdu entre les roches.

On se repose on soigne les blessures de la matinée et on verifie la carte. Il est deux heures de l’apres midi. Le soleil se couche vers dix sept heures et la marée commence à remonter. On a trois heures pour arriver sur l’ilot. Surtout que là pas moyen de ralentir le pas. Car à notre gauche c’est l’océan et à notre droite un falaise donc aucune zone de bivouac. Si on veut être au sec il faut arriver le plus rapidement à la presque ile. Et c’est ce qu’on fait on enchaine les Anses et les pointes pour arriver sur les coups de dix sept heures au pieds de l’ilot et on profite du peu de lumière qui nous reste pour avancer et essayer de rejoindre la Kwakea. Mais pour y acceder nous avons des bras de rivieres à traverser et gonfler le bateau à cette heure ci c’est peine perdu. Mais bon grace à Elo qui c’est lancé le cœur au vent on a put remarquer que Bichon et moi-même on avait pied et que l’eau arriver au niveau de nos pectoraux. Les filles ont ainsi traverser ce bras de riviere à la nage et Bichon et moi-même avons fait la navette avec les sacs sur la tete. Puis ce fut au tour de passer la Kwakea.


Et là perdu sur notre banc de sable on avait la nuit qui tombé et aussi la marée qui remontait à vitesse grand V. En moins de deux on a gonfler le canot et relier à une corde. Bichon c’est aventurer le premier avec son barda de l’autre coté. Une bobine de corde avec lui. Une fois sur le rivage la passerelle était operationnel. En ramenant la corde je faisais revenir le bateau et les filles ont ainsi put traverser au sec la riviere. Un système de cordage basique mais efficace pour garder les affaires au sec tout en se la jouant safe. Mais voilà, si le trajet de Bichon et Elo c’est passé sans souci Christelle a senti à deux reprises quelque chose taper le canot. Pour Cécile aucun souci. Mais bon ca faisait déjà plus de vingt minutes qu’on s’amusait à tirer le bateau et la marée était déjà haute avec une nuit noire. J’étais le dernier à recuperer le barda et au moment de monter sur le bateau quelque chose de rapeux, de rapide et de vif m’a taper sur le mollet gauche et m’a désquilibrer. J’arrive à me maintenir et à me ressassir. Je balance le sac dans le bateau et je sors le Koupkoup de Bichon et je scrute autour de moi. Mouvement totalement inutile, mais je me ferais pas avoir deux fois. Surtout que à cette heure ci la vie sauvage se reveil et avec la marée les requins sont aux aboits. Et moi j’ai pas envie de perdre une jambe. Neanmoins je rejoins l’autre rive entier en preconisant que ce soir la douche dans la riviere on oublie. Apres toutes ces émotion c’est sous les cocotiers et les palmiers qu’on monte le camp. Un grand feu illumine la cote c’est le notre. On se remet de la journée on se restaure et on se prepare à la prochaine journée. Rejoindre la Mereka, passez le col du téléphone et atteindre la mine de Ouiné. Et selon le guide il y en a pour huit heures de marche et au moins dix sept kilometres. Mais là le doute s’installe car on marche depuis une journée et demi et on l’impression d’avoir fait au moins vingt kilometres. Bref on commence à douter sur les chiffres. Mais on garde le moral et sous une nuit assez froide on se prepare à notre troisieme jour. Avec comme mission trouver de l’eau.

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