lundi 17 mai 2010

cote oubliée first day


Alors, après plus d’un an de silence voici que le projet forgotten one refait surface. Un week end de quatre jours se profile à l’horizon. Si on pose un jour de congés on atteint le chiffre cinq. De quoi permettre à cinq jeunes et fougueux aventuriers de prendre la piste de la cote oubliée. Mais qu’est ce donc que cette coté oubliée ? C’est une portion du littoral du sud est de la Calédonie qui est resté dans son statut le plus sauvage qui existe. Plus de soixante kilomètres de cotes (à vol d’oiseau) oublié par l’homme. De la plage des platiers et des falaises qui n’ont pas bougé depuis la création. Et pour y accéder à cette Eden hors du temps il faut partir de Thio. Plus précisément de Petit Borendi et suivre le contour des terres qui se jettent dans l’océan. Notre but est de rallier en cinq jours Petit Borendi à Ouinia en moins de cinq jours. Donc d’avaler les soixante kilometres « theorique » qui composent cette « ballade » eprouvante voire ereintente.
C’est ainsi que par un faible soleil du jeudi 13 mai cinq aventurier des temps modernes ont pris la piste. Dans ce groupe pas de leader hormis la bonne humeur et le « chaud patate » qui résonnent dans nos cœurs et dans nos voix. Cette magnifique team ne vous est point inconnue elle se compose de : Cécile notre aventurière casse cou experte en sport de glisse et amoureuse de la poudreuse. De Elo notre rayon de soleil pendant toute cette aventure. De Christelle la voix de la raison. De notre cher Sir Bichon alias Edouard mon acolyte et non alcoolique de plan foireux. Et moi-même en tant que défenseur de la root attitude hippie des année 2000 nouméenne.
Bref ce joli petit groupe est partie pour une des plus belle aventure qu’il puisse exister. Notre barda étant fait on vérifie le matos qui se compose grosso modo de deux tentes, d’un canot pneumatique, d’un pompe, d’un téléphone satellite, d’une trousse de soins adapté pour le parcours, de cordes, de provisions diverse et variés(qui a dit du riz ?) et de tout ce qui convient pour survivre en milieux hostile. Ce qui au final nous a donné une intendance en mettant aussi nos affaire perso d’une valeur de 95 kilos. Il y a pas à dire on a fait fort. Donc repartissions dans les sacs et nous voilà fin prêt pour le départ.
Ainsi après deux heures de routes Julien et Amélie nous lâchent sur le rivage ou nous attend notre passeur. Ne me demandez pas son nom, je ne l’ai jamais compris. Mais ce cher monsieur travail pour le camping de Petit Borendi et il nous fait traverser le premiers bras de rivière. Car bon on n’est pas feignant mais la ballade commence à Petit Borendi et non pas à Grand Borendi situé quinze kilomètres plus haut.
Donc nous voilà tous les cinq sur le départ.
Et c’est à midi que c’est offert face à nous l’ensemble de la cote à traversé. Un but être à Ouina avant lundi soir. Donc sans attendre on est parti sans regarder derriere nous. A peine lancé les premiers metres défilent et le premier obstacle apparait avec un bras de riviere qu’on traverse sans plus tarder. C’est marée basse donc la profondeur nous permet de passer sans encombre. Enfin si on choisit le bon chemin car dixit Cécile « les mecs sont con » et là elle n’avait pas tord car à peine lancé Bichon et moi-même étions partis comme des fiers vikings à traverser la rivière avec de l’eau jusqu’à la taille. Alors que les filles avaient trouvé le passage magique sur une langue de sable. Soit on était trop chaud patate comme dirait certains. Mais une fois de l’autre coté l’étendu d’une foret vierge s’offre à nous. Un littoral on sera seul coupé de tout tel des naufrages en recherche de civilisations.

Ainsi le premier jour se déroule sans accroc on avance à travers le platier et les plages pour rejoindre notre premier lieu de bivouac. A quelques kilometres de la Nii on se pose et on regarde la marée montée et reprendre ces droits. Un brin de toilettes s’impose et on fête dignement ce premier jour avec un petit aperitf tout à fait justifier. Une bouteille de champagne dédié à cette aventure. Premier jour à jouer les oubliés. Premier jour à redecouvrir une nature sauvage ou l’activité humaine est inexistante. On est là au milieux des bananiers, cocotiers palmiers et autres fougéres tels des survivants dans un monde tout droit sortis de Jurassique Park ou du continent oubliés. Cinq aventuriers qui prennent plaisir à découvrir cette zone méconnus du public. Ainsi apres ces premiers dix kilometres dans le sable l’eau le platier et les rochers on s’octroit ce repos bien merité avant de partir à l’assaut de la riviere Nii et des grand platiers qui la sépare de la baie de Porc epic et de Kwakéa.

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