dimanche 1 juillet 2007
Vientiane
Voilà, nous voici enfin arrivé au Lao. Et maintenant direction Vientiane, la capitale, ou nous avons décidé de nous poser quelques jours. Déjà on découvre une capitale paisible, ce qui est rare dans cette région. A peine 200 000 habitants et pas un building, ça change des mégalopoles asiatiques.
Mais ville paisible ne veut pas dire ville sans intérêts, certes ici à partir de minuits c’est le couvre feu. Celui ci n’est pas là pour contrer la violence mais pour éviter les accidents de la route. Et oui le Lao possède une mauvaise réputation sur la sécurité routière, ici le deux roues est roi et en moto / scooter les accidents arrivent vite. Pour notre court séjour on aura vu plus de 6 accidents. De la simple chute au carton mortel. Bref ce couvre feu est là pour éviter ces accidents en sortie de boites.
La pour nous c’est plus tôt vagabondage dans les rues. Malheureusement la ville est plein travaux. Mais ça ne nous empêche pas de visiter certains grands centres d’intérêts comme le PHA THAT LUANG, ou encore le VAT SI SAKET. Mais une chose m’a frappé ce sont ici encore les berges du MEKONG. Et manger sur ces berges dans ces petits restos enchantera tout le monde. Malheureusement, étant le pays le plus pauvre de la région le LAO perd peu à peu son identité face au géant Thaïlandais. Car il faut savoir que le LAO est le premier exportateur d’électricité pour l’ancien royaume du SIAM. Et ce dernier envahis le LAO sur tous les points.
Mais je ne suis pas là pour faire un exposé socioculturel. Donc on reprend, on profite de ces journées pour s’imprégner de l’essence même de la ville. Ici la vie est très simpliste, et elle est de plus magnifique. Même si la France lors de sa période coloniale n’a pas porté le LAO dans son cœur, mais le LAO a gardé quand même beaucoup d’attache dans son passé coloniale. Et même dans les rues les devantures se vantent de leur passé français. Mais cependant ça s’arrête ici car comme au CAMBODGE, la langue française a disparut pour laisser place à l’anglais. C’est dommage mais c’est ainsi.
Cette première visite nous fait remarquer que comme la Thaïlande, il y a plusieurs Lao il y a celui de Vientiane que vous allez découvrir maintenant, celui de Luang Parang et celui de Champasak. Donc retour à Vientiane, ou nous logeons dans un petit Guesthouse avec sur le Mekong.
Apres la folie thaïlandaise on se remet au vert en attendant de prendre notre billet pour l’enfer.
Maintenant pour le coté tourisme il y a de sympathique monument à voir dont le célèbre PATUXAI qui s’amuse à jouer les arc de triomphes. De plus le président actuel ne le cache pas il veut rendre That Lan Xang, l’axe principale qui relie le monument au palais présidentiel, une artère principale de la ville comme les champs élysées à Paris. Et pour cela il invite les plus grandes entreprises à s’installer. Pour le moment on y trouve l’école française, certaines ambassades et des boutiques de téléphonie mobile. Pas de quoi jouer de la concurrence à la célèbre avenue française. Mais revenons au PATUXAI. Déjà quand vous le visiter, n’oublier pas de lever les yeux pour admirer les gravures internes qui sont de toutes beautés. Pour l’anecdote il ne faut savoir que ce monument date des années 60 et que le béton qui a servis à sa construction fut à la base destinée à la nouvelle piste de l’areoport américain de Vientiane. Mais ceci n’empêche pas a cette porte de dominer la ville est de lui donner enfin des airs de capitale.
Le véritable clou du spectacle en plus du centre ville c’est le PHA THAT LUANG, le grand stupa de Vientiane connu à travers le monde. Facilement reconnaissable par sa forme. Il peut nous faire penser à une batterie de missiles dorés, mais cette forme agressive s’arrête là. Car ce stupa, selon la légende aurait accueillis au III siècle avant JC, un morceau du sternum de Bouddha. Mais rien n’est là pour le prouver, sauf peut être les traces d’un monastère Khmer construit entre le XI et le XIII siècle. Mais malheureusement le PHA THAT LUANG connut des heures malheureuses, son pillage et sa destruction par les armées Siamoises et Birmanes durant le XVIII et le XIX siècle. Et ainsi il resta à l’abandon et aux mains des pillards. Les feuilles d’or qui constitué sa toiture furent dérobé et ces pièces vandalisés. Ce n’est qu’en 1900 que la France s’attela à sa restauration. Grave erreur, car cette dernière fut de très mauvaise facture. Il faudra alors attendre les années trente pour qu’une véritable restauration redonne ces lettres de noblesses au stupa.
Et c’est avec ces images qu’on découvre un Lao qu’on n’imaginait pas. Ce fut une grande surprise pour moi. Et une surprise qui va me pousser plus tard à revenir sur ces lieux et à découvrir les autres visages de ce pays. A ce stade du voyage le Lao et le nord de la Thailande m’ont enchanté et séduit. Même si je garde encore de très belles images de Phnom Phen.
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