dimanche 3 janvier 2010

It is Now Hell


Alors pour le week end de noël nous sommes partis dans le nord. C’est en compagnie d’Amélie et de Mathilde qu’on a pris la route en direction un premier temps Voh pour y admirer le cœur. Et pour la suite c’est à l’instinct qu’on a avancé. Mais bon comme toute aventure digne de ce nom je vous laisse une photo trailer qui suscitera vos interrogations.



Alors c’est par un beau vendredi matin que tous les trois nous avons pris la route. Le trajet était agréable avec, comment dire, personne sur les routes. Et oui en ce beau 25 décembre on était les seuls clampins à vouloir avaler les kilomètres. Ainsi après bien trois heures de route nous nous sommes arrêtés au niveau de la plaine des Gaiacs à quelques kilomètres de Nepoui. Un petit spot tranquille qui domine le lagon et l’ancien aérodrome des Gaiacs. Aujourd’hui les avions ont laissé place à la végétation et à une stèle qui rend hommage aux différents pilotes qui ont disparut durant les grandes batailles du pacifique. Et c’est en regardant le bleu de la lagune qu’on a tous déjeuné. Avant de reprendre la route pour Voh.

Arrivé sur place c’est direction la petite colline qui domine la colline et la mangrove. Il y a que de ce point ou alors depuis le ciel qu’on peut découvrir ce magnifique cœur. La nature nous étonnera toujours n’est ce pas ?
En attendant l’ascension c’est faite sans problèmes. La preuve en image. Vous pouvez contemplez sur la deuxième photo Amélie et Mathilde qui sont toutes les deux tout sourire en train de faire coucou à un pauvre guignol paumé sur les hauteurs de Voh. Ah cette insouciance. En tout cas tant que j’y suis autant jouer la voix off pour les photos ci dessous. Donc la toute première n’est d’autre que la plaine des Gaiacs sous un soleil radieux. Et on a de la chance n’est ce pas ? Pour la suivante ce n’est d’autre que les deux miss perdu sur une piste sans noms et on les retrouve sur la troisième en train de s’amuser à prendre le cœur de Voh. Et pour finir cette satanée boule de poil qui n’est d’autre que le squek…












Et c’est sur un fond de musique made in 90, que nous avons repris la route direction Koumac. Il y a pas à dire ni même à tortiller, mais certains titre devrait être interdit. Non pas que je les aime points, mais ce prendre dans les dents à plus de 200 km/h le générique de 21 jumpstreet ca fait un peu mal. En quelques secondes ce fut un retour dans le futur puissance mille. Epoque chemise à carreaux, les chaussures patogasse et les blazers en cuir. Euh oui mais non, car le coup de vieux fut plus que flagrant. Mais bon il faut bien du délire pour rigoler tandis qu’on fonce sur l’asphalte. Les divers paysages de la calédo défilent et le soleil commence à se perdre à l’horizon. Et là c’est le moment de trouver un lieu pour planter la tente. Chose qui est loin d’être gagné. Mathilde avance même le fait que cette nuit ca sera tous dans la voiture. Chose que je ne crois pas. Ce ne sont pas les campings qui manquent. Cependant on a oublié un facteur non négligeable. Enfin pour nous il était insignifiant mais quand on réalise, on se demande qu’est ce qui se passe dans nos cerveaux. Et oui on est toujours le 25 décembre et tout est fermé. Oh joies oh bonne humeur. Surtout que là je perds mon pari avec Mathilde. Mais bon j’ai quand même plus d’un atout dans mon sac. Et c’est entre le Malabou beach et Koumac qu’on se pose pour la nuit. Une aire aménagé prés d’une rivière et équipé comme il se doit. Des farés et des barbecues. Mais bon je ne vous cache pas que quand on est arrivé c’était très blairwitchien. Une piste perdu en plein milieu d’une forêt, et au fur et à mesure qu’on s’avance des arbres morts nous observent et leurs branches décrépis ont pris le rôle de jouer la voute. Ambiance glauque tout droit tiré des bon films d’horreur des années 9O. Allez une deuxième fois que ca ressort. Allez j’annonce le grunge revient. Bon j’arrête de partir dans tous les sens et je me recentre sur cette ambiance hors du commun. Déjà je voyais que les filles étaient ravies. Youpee !!! Dans le rayon boulette merci de demander JR. Mais bon une fois que la lumière fut, l’ambiance c’est bien détenu laissant place au repas de Noël (et non de Now Hell). Crevettes flambés au pastis accompagné de brochettes de légumes. Mais que demande le peuple ? Rien de plus et c’est sur cette note que la soirée c’est passé. Bien sur même si on a trouvé un lieu ou posé la tente, on a tous fini dans la golf. Il y a par moment je me demandais si je n’avais pas résigné pour accompagné une colo. Le duo Amélie Mathilde est digne des préjus (12-15 ans). Je ne vous raconte pas le niveau.






Et au petit matin après une nuit paisible, nous avons repris la piste pour l’extrême nord, plus précisément Boat Pass. Des kilomètres de pistes pour le pur plaisir des conduites sportives. Et âpres l’addiction d’Elo entre Thio et Canala ce fut au tour de Mathilde de succomber aux joies de la golf. Surtout pour la marche arrière. Mais bon là c’est une autre histoire.
Mais entrons dans le vif du sujet dans ce que vous attendez tous. L’apparition du grand seigneur Nawak. Et oui même au pays des bizounours tout peut facilement partir en live. Donc après l’extrême nord vu qu’on se laissait guider par la piste on a pris la direction de la cote est pour rejoindre Hienghéne. Et pour éviter de repasser par Koumac j’ai copiloté Mathilde pour passer via Arama et Ougeao. Des kilomètres de pistes dans la foret et la mangrove. De quoi vous dépayser et vous laisser partir très loin dans vos pensées. Cependant la réalité du terrain allez compromettre tout ceci. Mais je préfère garder le suspense et vous laissez réfléchir à ce qui a bien put se passer. Pour cela je vais vous donner des indices. Tout d’abord je roule en golf. Vous ne voyez pas ? Mais si c’est une voiture de ville pour petit baraki frustré donc ultra basse. Ah vous commencez à entrevoir le début du problème. On continu, donc si vous le voulez bien. On est dans le nord sur une piste fréquenté tous les trente six bissextile du moi. Ah, je vois dans vos yeux que ca papillonne. Et dernier indice il faut savoir faire preuve de sang froid, de réflexion d’analyse concrète et prendre les bonne décisions aux bons moments. Ca y est vous avez tout assemblé. Alors vous demandez mais What’s the fuck ? Qu’as-tu donc fait pour en arrivé là ? Surtout que avec la première photo et celle qui suivent vous imaginez le résultat. Du JR au sommet de son art. Mister Loose is here for a new game !!! Tiens c’est fou ca ne m’avait pas manqué.











Donc il est temps d’expliquer ce qu’il c’est passé. Alors il est arrivé un moment ou la piste était plus qu’impraticable. Défoncé par le ravinement et les passages de 4x4, conduire était devenu plus que sportif. Cependant durant les cinq premiers kilomètres, j’ai réussi à passer les différentes ornières sans mal. Et pour le prouver il y a une vidéo à l’appui. Cependant je le reconnais c’était de la folie. Mais néanmoins on est passé ca prenait du temps il fallait négocier chaque mètre bien caler les roues pour éviter de tomber. Donc des petites frayeurs de l’excitation et voilà on est arrivé en face d’un grand bourbier avec moult branchages qui nous bloquaient la route. Ecoutant la voix de la raison féminine on a fait demi tour. Et là, oui et là c’est le drame. J’heurte quelque chose sous le châssis. Amélie se retourne et me dit que la voiture fuit. A ce même moment j’ai mon tableau de bord qui se prend pour un sapin de noël oui et là je peux le confirmer c’était vraiment Now Hell. Je stoppe tout et là je confirme c’est le drame j’ai heurté une pierre et j’ai ouvert le carter en deux. Voulant sauver ce que je peux en huile. Je demande aux filles un t-shirt du taf qui traine dans la voiture. Et elles me conseillent plutôt des tampons. Ah la la si on m’avait dit qu’un jour je réparerais une voiture avec des tampax je ne l’aurais point crut. Mais ca nous aura dépanné pour dix mètres. Le temps de mettre la voiture dans un renforcement et de regarder les dégâts. Et là je peux dire que c’est la catastrophe. Le carter n’est pas déchiré, il tout simplement éventré j’ai affaire à un trou beant. De plus, nous sommes au milieu de nulle part mais vraiment de nulle part. Donc au lieu de battre aux corneilles je prends direct la direction d’Arama en espérant rencontrer quelqu’un avec un 4x4 et d’improviser un retour. Et là au bout d’une heure c’est chose faite. Bon je me suis tapé un de ces sprint. Et c’est bon le sport en 2010 je m’y remets. Blague a part je reviens avec un mélanésien et son 4x4 au niveau du lieu du sinistre et de là s’en suit une heure de tractage apocalyptique totalement anxiogène. La corde casse plus de sept fois. Et à chaque cote je suis obligé de redémarrer le moteur. Surtout que là pas de pilotage on défouraille à tout va. Ce n’est pas du ca passe ou ca casse mais du ca casse tout simplement. Loin d’être épique ce fut dantesque. Surtout que au final la liste des réparations aller s’allonger. La durite d’eau sectionné en deux par le ventilo, le turbo qui est grippé et des petits dégâts au niveau du moteur. Bref en juste une heure la golf est passé du stade bête de course à papy fait de la résistance. Et pour nous le week end ce fut blocage sur Ougeoa avec atelier scoubidous pour les filles (quand je vous disais colo) et mécanique for me. Mais bon avec du recyclage et un mécano on a put reprendre la route de Nouméa. Avec une golf en manque de punch. Sur les cotes c’était atroce. Plus reprises un mode veau jamais vu. Ce qui donna le fou rire aux deux demoiselles.





1 commentaire:

Cairn a dit…

Et un carter UN !!!