jeudi 21 juin 2007
La Folie Khmer
Apres une journée sur Siam Riep, on reprend la route et direction Phnom Phen. Le trajet se déroule sans encombre. On retrouve la même ambiance que la vieille. Arrivé sur la capitale on joue les touristes sous une chaleur accablante. Cepandant ceci ne nous empeche pas de découvrir les trésors de la ville comme le palais royal, la Pagode d'argent ou encore le monument de l'indépendance.
Pour la soirée, on se retrouve dans l'unique cinéma de la ville pour découvrir un Jun Dunh Fai. Un monument du cinéma Thai. Ultra Kitsh à souhait, tous les clichés du film d'action et de super héros sont là. Le tout bien sur remanier à la sauce Thai. Un film que je conseille pleinement. Mais la soirée ne s'arrette point là. Laissant Mike avec ces amies, moi je retourne tranquillement à l'hotel et je ne songe qu'a une seule chose c'est dormir. Oh o-u-i D-O-R-M-I-R. Malheureusement pour moi ce soir c'est le quart de final de la ligue des champions qui oppose Manchester United à l'AS Roma. Pour moi fan de foot c'est un régal (ironie inside). Ben c'est sur quand on vient de Marseille on est directement catalogué. Car ici ils suivent avec passion le championnat anglais. De plus ici, comme dans les autres pays d'Asie, Manchester United est l'équipe favorite de la population. Tellement adulé qu'elle est même sponsorisé par la compagnie Air Asia. Bon en plus de cela j'ai droit au deuxieme quart qui lui opposé Chelsa à Valence. Soirée foot au Cambodge qui l'aurait crut. Mais bon moi et mon sommeil c'est un peu mort. Il est 5H du matin et j'ai envie de rendre l'ame dans mon plummard. Surtout que la journée qui arrive va s'annoncer rude et eprouvante pour le physique et le moral. Car au programme visite du mémorial du génocide et du Camp S21.
Bon en début d'apres midi c'est un ami à Sophiro ( un des gerant du guesthouse) qui nous mene en scooter sur le site du mémorial à plus de 15 km de Phnom Phen. Mais le trajet n'est pas sans difficultes. Car sur un si courte distance on aura quand même crevé deux fois. Mais au final on y arrive. Perdu dans la campagne Cambogienne, on voit au loin se dessiner un semblant de grande tour blanche. Cette grand tour n'est d'autre que le memorial du camp d'extermination de Choeun Ek. Ici on est à Killing fields. Lieux de massacre et de barbarie du regime Khmer. Alors déjà dés l'arrivé le ton est donné. La grande tour blanche qu'on voyait au loin, symbole du memorial est en fait rempli de cranes humains. Cette tour montre juste un apercut de l'enfer. Voir ces cranes empilés peut rendre mal à l'aise. Pour ma part n'ayant pas visiter les camps d'extermination Nazis je ne peux pas dire si c'est pire ou pas. Mais rien que cette image peut vous hanter par la suite. Et pour la suite on erre dans ce grand terrain vagues qui fut jadis les fosses communes des opposants aux regimes de Pol Polt. Femmes, enfants, personnes ages, rebelles, etrangers, intellectuel tous sans aucunes distinctions fuerent executés de sang froid. Tel un abattoir, toutes personnes refusant le regime Khmer était executes selon la mode du moment, de la pendaison à l'enterrement vivant, tout ce que l'homme peut imaginer de nocif envers lui fut experimenter ici.
On erre pendant une heure dans ce simple terrain vagues. Des panneaux nous indiquent ce qui c'est passé à tels ou tel endroit. Mais le choc viendra de la fosse au enfants, ames sensibles s'abstenir.
On croyait avoir tout vu avec Choeun Ek, mais non. Car maintenant on arrive au musée de Tuol Sleng plus communement appellé S21. Avant l'arrivé des Khmers Rouges à Phnom Phen S21 n'etait d'autre qu'un simple lycée portant le nom de Toul Svay Prey. Aujourd'hui ces batiments ont perdu leurs fonctions d'education. Dans son enceinte ne resonne plus les rires d'enfants, mais des cris de souffrances et de douleurs.
On decouvre une deuxieme fois la folie humaine. Déjà la salle des tortures mais le pire reside dans l'explication de certains elements comme les fils barbeles sur les corridors des batiments. Ceux ci avaient pour but non pas d'empecher l'évasion car on est quand meme au deuxieme étage, mais d'empecher le suicide. Horreur on est emprissoné ici non pas pour mourir ou être juger mais pour souffrir.
Rien que le reglement interieur donne froid dans le dos.
C'est sur cette note d'effroi qu'on passe notre dernier jour au Cambodge. Mais je pense revenir plus tard sur cette apres midi. Car pour moi la visite de ces deux lieux m'aura marqué.
Maintenant on fait nos bagages et c'est direction Bangkok pour le nouvel an Thai.
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2 commentaires:
Mon dieu ça fait peur!
La folie qu'il peut y avaoir sur terrer! Je vois qu'il 'y pas qu'en Europe qu'il y a eu desfous sanguinaires!
Et oui la folie n'a pas de limite. Et aujourd'hui encore la peur de ce regime est encore presente.
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